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Oliveira garde "les pieds sur terre" même si RNF rêve de succès

Miguel Oliveira a conscience des attentes que l'équipe RNF a placées en lui mais souhaite se concentrer d'abord sur son adaptation à la RS-GP avant de songer à sa performance.

Miguel Oliveira, RNF MotoGP Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

L'équipe RNF ouvre cette saison un nouveau chapitre de son histoire, et espère évidemment laisser derrière elle les difficultés accumulées ces deux dernières années. Elle compte pour cela sur son nouveau partenariat avec Aprilia, après avoir mis un terme à sa collaboration avec Yamaha, mais aussi sur deux nouveaux pilotes. D'un côté, le talent pur du jeune Raúl Fernández, frustré tout au long de sa première année par son adaptation chaotique à la KTM et qui a à cœur de prouver sa valeur en MotoGP. De l'autre, l’expérimenté Miguel Oliveira, multiple vainqueur en catégorie reine et sur lequel d'importants espoirs reposent.

Le team dirigé par Razlan Razali est en effet passé de la lutte pour le titre en 2020, d'abord avec Fabio Quartararo puis avec Franco Morbidelli qui s'était classé deuxième du championnat, au fond du classement en 2021 et 2022. Une dégringolade étonnante qui ne fait qu'alimenter aujourd'hui l'envie de l'équipe de retrouver les avant-postes, d'autant plus motivée en cela par le palmarès du Portugais.

"Nous souhaitons désespérément connaître à nouveau le succès", a déclaré Razlan Razali, le patron de l'équipe, au site officiel du MotoGP. "Avec Aprilia et nos nouveaux pilotes, nous voulons des résultats immédiats. Nous voulons retrouver notre compétitivité, faire des top 10, des top 5, même quelques podiums. C'est ce que nous essayons de viser."

"Évidemment que nous espérons terminer sur le podium avec Miguel ou gagner des courses, ce qui est possible", a renchéri Wilco Zeelenberg, le team manager. "Mais je pense que la régularité est bien plus importante. En finissant les 42 courses dans le top 5, on est Champion du monde !"

Oliveira a pris la décision de relever ce défi après quatre ans en MotoGP passés chez KTM, estimant être au bon moment de sa carrière pour quitter sa zone de confort. Le premier test hivernal, organisé juste après le Grand Prix de Valence en novembre dernier, a fourni des premières indications rassurantes. Le Portugais s'était en effet classé quatrième, à un dixième seulement du pilote d'usine Aprilia Maverick Viñales, et juste devant le leader de la marque Aleix Espargaró.

Miguel Oliveira dans le box RNF, lors du test de Valence.

Miguel Oliveira dans le box RNF, lors du test de Valence.

Même si les temps n'étaient pas véritablement représentatifs, il a bel et bien roulé dans les mêmes chronos qu'eux. De quoi donner l'espoir d'un retour aux avant-postes possible pour l'équipe et, pour Oliveira, d'une bien plus grande régularité avec l'Aprilia qu'avec la KTM. Toutefois, le pilote portugais préfère rester prudent.

"On espère toujours que le pilote va s'adapter à la moto et, évidemment, j'avais cet espoir. Dès que je suis monté sur la moto, je me suis senti bien. Pour le moment on doit rester calmes et garder les pieds sur terre", a prévenu Miguel Oliveira. "On a maintenant beaucoup de travail à faire durant la pré-saison. Démarrer la saison fort est un objectif mais on doit garder en tête que c'est une nouvelle équipe, avec de nouveaux pilotes et aussi avec une nouvelle moto. On va évidemment augmenter notre vitesse et construire une base solide. Bien sûr, ça serait vraiment super si je pouvais être proche d'Aleix et de Maverick au premier test. Je dois dire qu'être près des pilotes d'usine est un objectif."

Les premières réponses commenceront donc à arriver lors du test de Sepang, qui se tiendra du 10 au 12 février et durant lequel Oliveira disposera de la dernière spécification de la RS-GP 2022. Le team n'aura que "de petites choses à tester" pour l'équipe d'usine et se concentrera principalement sur l'adaptation de ses deux pilotes à la moto, dans la continuité de ce qui a été entamé à Valence.

"Nous devons être réalistes pour le moment, car trouver des choses pour passer de gros caps n'est pas impossible mais il s'agit plus de petits caps. Je suis curieux de voir ce que nous pourrons faire avec ce package", a conclu Wilco Zeelenberg.

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