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Pour Roberts, le meilleur ennemi de Márquez, c'est lui-même

Le triple Champion du monde 500cc voit difficilement quelqu'un en mesure de battre Marc Márquez, à moins de réussir à le pousser à la faute.

Marc Marquez, Repsol Honda Team

MotoGP

Après une carrière fulgurante, concentrée sur à peine six saisons entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, Kenny Roberts a bien vite raccroché son casque mais n'a jamais totalement déserté les circuits. D'abord team manager, avec là aussi beaucoup de succès, le Californien est resté au fil des années un observateur attentif et toujours aussi enthousiaste face à l'éclosion des jeunes champions qui lui succèdent dans les livres d'Histoire de la discipline.

Le petit génie qu'est Marc Márquez peut assumer sans rougir l'héritage d'un pilote aussi marquant que l'a été Kenny Roberts. Champion du monde dès sa première saison en 500cc – après quelques participations ponctuelles en 250cc les années précédentes –, l'Américain a révolutionné le championnat à son époque, insufflant un vent de nouveauté à grand renfort de glissades et de coudes au sol, un style venu tout droit du flat track.

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Comment alors ne pas être ébahi en voyant, plus de 30 ans après, un pilote de 20 ans réaliser lui aussi des débuts victorieux en catégorie reine, puis se constituer en cinq ans l'un des palmarès les plus riches de l'Histoire, avec déjà 45 victoires à son nom ? Et le tout avec un style de pilotage aussi personnel que nouveau, avec une maîtrise de funambule qui laisse encore aujourd'hui bon nombre de ses adversaires pantois.

Face au spectacle qu'offre le MotoGP actuel, dont il juge qu'il n'a "jamais été meilleur", Kenny Roberts peine à imaginer quiconque en mesure de battre le numéro 93 dans la quête d'un nouveau titre, cette année. Aussi, lorsqu'il lui a été demandé, à Austin, si quelqu'un pourrait battre Márquez, l'Américain a répondu par une petite pirouette : "Oui, mais c'est lui qui va se battre lui-même. Il va falloir que quelqu'un passe vraiment au niveau supérieur et le mette sous pression au point de le pousser à la faute. À l'heure actuelle, je ne vois pas cela."

Avec Márquez, Dovizioso s'attend à tout

Comme pour mieux donner raison à Roberts, Márquez a fauté là où l'on ne l'attendait pas, aux États-Unis, où après 12 victoires consécutives c'est sur une erreur personnelle, et assumée, qu'il a laissé filer la victoire. L'Espagnol reste toutefois l'adversaire le plus redoutable aux yeux de celui qui a récupéré la tête du championnat, Andrea Dovizioso. "Avec Marc, il faut toujours faire attention, parce qu'il est vraiment fort et on peut tout attendre de lui", prévient celui-ci.

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"La différence, c'est qu'il y a des motos plus compétitives que l'année dernière", poursuit le fer de lance de Ducati, qui voit quatre pilotes en lice pour le titre. "La Suzuki a clairement progressé, même si elle avait déjà obtenu une belle série de podiums lors des dernières courses de l'année dernière. Rins a franchi un cap en termes de maturité et Valentino [Rossi] est revenu dans le coup en ce qui concerne sa moto, je crois donc qu'eux aussi seront là jusqu'à la fin du championnat."

Dans un contexte aussi concurrentiel, Dovizioso estime que savoir gérer les journées "sans" que chacun pourra connaître au gré des pistes comptera tout particulièrement : "Dans le MotoGP d'aujourd'hui, on ne peut pas remporter le championnat sans gagner de courses. Je crois qu'il faut en ramener au moins trois ou quatre, même si le niveau est très équilibré. Ceci dit, je crois que la victoire compte moins que certains placements." Une approche dans laquelle c'est bien le pilote Ducati qui, pour l'heure, tire son épingle du jeu.

Avec Matteo Nugnes

 

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