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Rossi : "Ça a été très vite, quand j'ai réalisé j'étais dans les airs"

Le pilote Yamaha a abandonné sur chute, piégé par un pneu arrière manquant cruellement de grip, un problème récurrent et qu'il qualifie d'étrange.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
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Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Le Grand Prix du Japon a pris fin prématurément pour Valentino Rossi, qui est tombé dans le sixième tour. Le pilote Yamaha a été désarçonné par sa moto sans s'y attendre, sa roue arrière s'étant dérobée dans un virage à gauche, l'envoyant au tapis sans possibilité de réagir.

"C'était une grosse chute. Celle d'hier aussi, mais celle d'aujourd'hui l'était plus encore. Aujourd'hui c'était au virage 7, hier au 8. C'était un highside", relate-t-il. "J'étais derrière Espargaró et j'essayais de ne pas baisser les bras parce que je parvenais à tenir son rythme, mais je n'avais aucun grip sur la gauche. C'était comme rouler sur de la glace. L'arrière a patiné quand j'avais les gaz ouverts, ça a été très vite. Quand j'ai réalisé, j'étais déjà dans les airs. J'ai beaucoup de chance que ma jambe aille bien, j'ai mal partout mais pas trop."

C'est la conclusion prématurée et amère d'un week-end complexe pour Valentino Rossi et pour l'équipe officielle Yamaha d'une manière générale. Alors que chaque séance s'est déroulée sur une piste mouillée, tantôt plus tantôt moins, ces conditions semblent avoir mis tout particulièrement en lumière le manque d'adhérence chronique dont souffre la M1 à l'arrière.

"On a eu beaucoup de mal tout le week-end, c'était très, très difficile car on n'a jamais eu de bon grip, surtout à l'arrière. On doit essayer de comprendre pourquoi", pointe Rossi. "Ce week-end il a toujours fait froid mais on a eu toutes les conditions [de pluie] : on a eu beaucoup d'eau, trop d'eau, pas assez d'eau, mais on a eu du mal avec tout cela."

Les sensations ont changé

Le Docteur s'interroge sur l'évolution contraire des performances de Yamaha et des autres constructeurs. "C'est difficile à comprendre. Avant toute chose, je pense que les autres ont beaucoup progressé et cela a fait la différence, mais il y a aussi le fait que nous sommes en difficulté. Sur l'eau on est en difficulté, par conditions mixtes on est en difficulté… Les autres, on dirait qu'ils sont bons dès qu'ils mettent la moto en piste."

Qualifiant ce problème de "très, très étrange", le Docteur ne s'explique pas la cause de ces maux, concentrés sur l'arrière de la machine. S'il lui est difficile aujourd'hui de comprendre si le changement vient de la moto ou des pneus, il penche toutefois pour cette seconde option, à en croire ses sensations lorsqu'il est au guidon.

"C'est très difficile à comprendre quand on parle avec Michelin mais, moi, quand je pilote la moto j'ai une sensation différente, comme si le pneu était plus tendre, et on est en difficulté. Mais c'est une idée, je ne sais pas si c'est vrai", suggère le pilote. "Il est sûr que, vu de la moto, c'est différent, et si c'est différent depuis la moto alors quelque chose est différent. Mais c'est difficile à comprendre s'ils disent non, et puis sur la Honda et la Ducati le pneu fonctionne, alors c'est notre problème."

"Même Zarco, qui a la moto de 2016, une moto qui était très bonne sur le mouillé, aujourd'hui il a eu lui aussi de très gros problèmes dans les cinq derniers tours et il a dû ralentir de trois à quatre secondes au tour et de quatrième il a fini huitième. Les Suzuki l'ont passé, les Ducati l'ont passé. Cela ne fonctionne donc pas sur notre moto, même s'il s'agit de l'ancienne. C'est très étrange à comprendre. On a nos idées, il nous faut les confronter avec celles de Michelin, et on doit essayer de comprendre comment faire fonctionner ces pneus parce que sur les autres motos ils fonctionnent."

"Comme toujours, il est très important d'essayer de transmettre toutes les sensations à Yamaha. À mon avis, l'union de notre moto et le pneu arrière Michelin donne beaucoup de problèmes, dans toutes les conditions, et surtout sur le mouillé. On doit donc comprendre la direction à suivre", conclut Valentino Rossi.

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