Rossi en 1ère ligne, le podium en ligne de mire

Pour progresser au cours de cette deuxième journée de roulage, le pilote Yamaha s'est appuyé sur l'amélioration des conditions de piste, mais aussi sur le travail abattu avec son team technique.

"Les conditions d'aujourd'hui nous ont beaucoup aidés, comme tout le monde. La piste a beaucoup changé et on commence désormais à prendre plus de plaisir et à piloter plus près de la limite", explique-t-il. "On a aussi fait du bon boulot avec l'équipe et on a beaucoup amélioré l'équilibre de la moto. Je me sentais déjà assez confiant en essais libres. En qualifs, j'ai essayé de rester concentré et de faire de bons tours, parce que je me sentais bien."

Repartir de zéro

Il faut maintenant se concentrer sur une course qui s'annonce très particulière, car elle sera disputée avec un pneu arrière que les pilotes n'ont pas encore testé, imposé pour des raisons de sécurité.

"Cette nouvelle allocation change beaucoup la situation. Je pensais qu'ils allaient exclure le pneu [le plus] tendre et que l'on pourrait courir avec l'option la plus dure, mais on doit malheureusement courir avec un pneu que l'on a n'a jamais testé jusqu'à présent", regrette Rossi. "Cette décision nous pousse à repartir de zéro. Il nous faut donc espérer que l'on arrivera à comprendre la situation pendant la demi-heure de warm-up et que ce pneu est sûr. Tout le monde est dans le même bateau, alors on verra bien ce qui se passera demain."

Quelles que soient les conditions, il faudra de toute façon tenter de marquer le plus de points possible et pour Rossi, l'objectif est de rester dans le trio de tête.

"La deuxième place, c'est bien, mais on est seulement samedi. Pour demain, il faut d'abord attendre de voir quelles seront les conditions, parce que [le ciel] est très sombre pour le moment. Comme tout le monde, je pense, j'espère que ce sera sec", suggère l'Italien.

"Hier c'était vraiment très difficile, très similaire à la Malaisie voire même pire. Aujourd'hui, avec 10°C de moins, c'était plus facile. Les conditions parfaites sont celles que l'on avait aujourd'hui : un peu plus frais mais sec. Malheureusement, on n'a pas assez de pouvoir pour décider de cela, alors il nous faut attendre."

"L'année dernière, au Qatar et en Argentine, mes qualifications avaient été mauvaises mais la course avait été fantastique. Maintenant, j'ai fait une bonne qualif… mais la course c'est demain", sourit le pilote Yamaha. "Je pense que ce sera dur face à Marc [Márquez], parce qu'il est plus rapide, mais ça n'est pas si mal. L'important, c'est de se battre pour le podium et de faire une bonne course."