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Rossi craint de partir trop loin pour le podium

Trop lent sur le tour lancé, le pilote Yamaha regrette de devoir partir de la quatrième ligne au Sachsenring, une piste qui n'offre que peu de possibilités de dépassement.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi avait quitté les Pays-Bas en mordant la poussière, mais en entrevoyant une lueur d'espoir grâce aux changements opérés sur sa moto le dimanche. Ce week-end, en Allemagne, bien qu'il ait réussi à confirmer que ces modifications apportent bel et bien une amélioration, une situation qu'il décrit comme "confuse" dans l'allocation pneumatique, ainsi qu'une chute lors des qualifications lui coûtent une bonne place sur la grille de départ.

Dixième vendredi, le pilote Yamaha a manqué ce matin la qualification directe pour la Q2 à cause de… sept millièmes qui l'ont relégué en 11e position. Son time attack, avec un pneu medium à l'avant et un soft à l'arrière, s'est soldé par deux chronos quasi identiques, mais sans qu'il ait réussi à assembler ses quatre meilleurs partiels, sans quoi le top 10 aurait été à sa portée. 

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Qu'à cela ne tienne, il a repris l'attaque de plus belle en Q1 et dominé la séance, en réussissant cette fois un tour bien plus convaincant en 1'20"933. Cependant, alors qu'il tentait d'enchaîner avec un deuxième puis un troisième tour sur son pneu soft, le #46 est parti à la faute dans le virage 1. "J'avais déjà fait un bon tour, mais j'ai voulu en essayer un autre. J'ai eu une petite vibration à l'avant et j'ai perdu l'avant. Je n'ai pas vu les données, mais peut-être que je suis entré trop vite", admet-il.

Si le pilote était indemne, sa M1 portait quelques stigmates à son retour au stand, où elle ne devait passer que quelques minutes avant de s'attaquer à la Q2. "Mon team a fait du super boulot, parce qu'ils ont réparé la bonne moto en peu de temps et j'ai pu l'utiliser. Pour autant, en Q2 j'étais un peu plus en difficulté, j'étais un peu moins rapide."

"Dans le time attack je ne suis pas très rapide, et c'était déjà le cas hier", regrette le pilote Yamaha, qui déplore comme bien d'autres pilotes que le pneu arrière soft de ce week-end ne permette pas un gain de temps conséquent, au point que les gommes hard ont même fleuri sur certaines machines dans des moments cruciaux. "À mon avis, sur cette piste Michelin a apporté un pneu très tendre pour essayer d'améliorer les temps, mais il est trop tendre. Il a donc un bon grip, mais il bouge beaucoup", explique-t-il, en écho à des propos qu'il tenait déjà vendredi soir. "Cette piste est très particulière, parce qu'il y a énormément de virages à gauche qui se suivent, alors il faut du soutien et de la stabilité, or le pneu soft a un très bon grip, mais il bouge. Pour moi, ce soft est plus soft que l'année dernière et il l'est un peu trop, je pense."

"Et puis il y a un dur qui est un peu différent de d'habitude et celui-là semble être compétitif et offrir un bon grip dans les premiers tours. La situation est donc un peu confuse. Normalement ça n'arrive pas, il y a pas mal de différence entre un pneu et l'autre, mais ce week-end la situation est un peu étrange", regrette Rossi.

Un bon rythme, mais beaucoup d'adversaires

Malgré ses difficultés sur le tour lancé, le pilote italien se félicite depuis les premiers essais de ce Grand Prix d'afficher un assez bon rythme, qui pourrait lui permettre d'avoir son mot à dire en course. Encore faut-il réussir à composer avec un départ depuis la 11e place et les nombreux adversaires en mesure de rivaliser avec ses performances.

"Je vais devoir partir de la quatrième ligne. C'est toujours difficile, et particulièrement sur cette piste. Mais on va voir. Mon rythme n'est pas mauvais alors on va essayer demain", souligne-t-il, plus à l'aise qu'à Assen il y a une semaine. "J'ai de meilleures sensations, parce que je me sens mieux sur le rythme. Je suis un peu plus fort. On a modifié l'équilibre et les réglages, et j'ai l'air d'être plus rapide. Quoi qu'il en soit, il faut que je parte derrière alors la course sera difficile, c'est certain. On verra demain." 

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"D'abord, il faudra voir quelles seront les conditions, parce qu'on dit que cette nuit il peut pleuvoir et que demain ça devrait être sec mais beaucoup plus froid. Ça pourrait changer complètement les choses. Si la course avait eu lieu aujourd'hui, il aurait été important de partir d'une ligne plus haut, mais malheureusement je n'y suis pas arrivé", regrette-t-il.

"Devant il y a beaucoup de pilotes qui ont un rythme très similaire, c'est donc très ouvert", juge Rossi. "En course il peut tout arriver jusqu'au dernier tour. Mais j'ai l'impression que les quatre premiers sont plus rapides, et ensuite Miller, Crutchlow et Nakagami sont vraiment tous très similaires, et puis Mir a un bon rythme. Pour le podium, demain, je pense que ce sera difficile parce que je suis en quatrième ligne et, même si mon rythme n'est pas mauvais, les quatre de devant sont plus rapides."

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