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Rossi et Márquez louent la gentillesse et la force d'Ángel Nieto

Les deux champions, qui aujourd'hui encore évoluent au sommet du MotoGP, ont eu des mots de sympathie pour leur aîné, qui se bat pour la vie après un accident de la route.

Valentino Rossi fête la 90e victoire de sa carrière avec Angel Nieto

Photo de: Yamaha Motor Racing

Podium : Angel Nieto vainqueur devant Jan de Vries
Angel Nieto
Angel Nieto et Jan de Vries
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Angel Nieto, Derbi
Angel Nieto, Derbi, vainqueur de la course
Angel Nieto
Angel Nieto
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Angel Nieto
Angel Nieto, Bultaco 50cc, et Eugenio Lazzarini, Kreidler
Marc Marquez, Repsol Honda Team

Le Grand Prix de République Tchèque s'ouvre dans l'angoisse des nouvelles en provenance d'Ibiza, où Ángel Nieto est hospitalisé depuis huit jours suite à un accident de la circulation et où son état s'est dégradé ces dernières heures. En rencontrant la presse ce jeudi à la veille des premiers essais, les pilotes ont eu une pensée émue pour leur aîné dont ils espèrent bientôt recevoir des nouvelles rassurantes.

Valentino Rossi s'est dit d'autant plus peiné que c'est un accident en apparence très banal qui a touché cette force de la nature qu'est Ángel Nieto. "D'un côté, il a eu une vie qui ne peut lui donner aucun regret, car il a toujours vécu au maximum sous tous les points de vue, mais… avec l'ADN de sa mère, qui a fêté ses 100 ans [il y a quelques jours, ndlr] et qui est encore en forme, il aurait pu aller bien pendant encore 30 ans", regrette le pilote italien.

"Pour moi, ce qu'il y a d'incroyable avec Ángel, c'est la puissance qu'il a encore à 70 ans", retient Rossi, qui a déjà eu l'occasion d'éprouver la résistance de son aîné à ses dépens... "Je me souviens d'une fois à Ibiza, où on est sorti dîner un soir, il y a peut-être dix ans ou moins que ça. Ensuite on a été faire la fête et je me souviens qu'à 5h du matin j'étais détruit, je voulais aller dormir, et Ángel m'a dit 'Non, reste ici, ne vas pas dormir, on doit aller dans un autre endroit !'."

Une anecdote qui paraît dérisoire face au drame que vit Ángel Nieto depuis huit jours, mais qui témoigne de l'attachement de tout un paddock pour celui qui, après plus de 20 ans de carrière mondiale, n'a jamais quitté les circuits.

"C'est une nouvelle très triste. J'espère que ça ira bien", a fait savoir Valentino Rossi. "J'ai une très bonne relation avec Ángel, d'autant que je connais très bien Pablo, Gelete et aussi Fonsi [ses fils et neveu, ndlr], on a grandi ensemble. J'étais avec Pablo quand la nouvelle est arrivée, car il était à Tavullia pour travailler avec notre team. C'est une situation triste pour notre milieu. Ángel est spécial pour son charisme et pas seulement pour ses victoires, pour ses 13 titres mais aussi pour l'homme qu'il est."

"Je ne l'ai jamais vu courir en vrai parce que j'étais encore petit quand il a arrêté, mais ce qu'il m'a transmis le plus c'est son charisme, sa sympathie, sa façon de faire les choses", souligne Rossi, qui retient aussi que l'Espagnol a été un pionnier, le premier à devenir une star de la discipline dans son pays. "Je crois qu'Ángel a été l'un des premiers pilotes modernes, peut-être l'un de ceux qui ont fait devenir la moto aussi célèbre en Espagne. Il était ami du roi, bel homme, il a fait venir la télé…" rappelle le Docteur, qui a vécu sur le GP de France 2008 une scène d'anthologie avec Nieto en égalant ses 90 victoires et en partageant avec lui son tour d'honneur.

Un fan du Real Madrid

Premier Champion du monde espagnol, en 1969, Ángel Nieto a parfaitement passé le témoin aux jeunes générations, d'abord avec ses propres fils et son neveu, qu'il a longtemps vus évoluer à leur tour sur la scène internationale, puis avec les nombreux pilotes qui lui ont succédé pour rapporter tant d'autres couronnes à l'Espagne. Pour tous, il est un aîné attentionné et avec lequel les bons souvenirs ne manquent pas.

"Depuis que je suis arrivé ici, en Championnat du monde, en 2008, il a été l'une des premières légendes à venir me voir et notre relation a été très bonne. J'ai passé beaucoup de temps dans son motorhome à regarder des matchs de foot. Il encourageait le Real Madrid et moi Barcelone", se souvient par exemple Marc Márquez.

"On a passé beaucoup de temps, pas seulement sur les circuits, mais aussi à Madrid par exemple. Il n'y a pas que ce qu'il a gagné, ses 12+1 titres, mais aussi son caractère car il est très gentil", conclut le jeune Catalan.

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