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Résumé de qualifications

Rossi - "On oublie souvent quels sont les risques"

Au lendemain de l'accident qui a été fatal à Luis Salom, Valentino Rossi tend à se montrer réaliste sur les risques encourus par les pilotes tout au long de la saison.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Andrea Iannone, Ducati Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Après le choc d'hier, les pilotes ont, certes, repris la piste mais ils doivent composer avec la rude réalité de leur métier. "Quand ces choses-là arrivent, tout devient assez relatif. Il est difficile de prendre la piste et de rester concentré", reconnaît Valentino Rossi, assurant malgré tout qu'il n'a pas envisagé de stopper son week-end.

"La première pensée c'est qu'il vaudrait mieux que l'on rentre tous chez nous. On fait ce sport parce qu'on est passionnés, on aime piloter, mais on oublie souvent quels sont les risques et c'est normal. C'est vraiment triste, c'est très difficile de remonter en selle. Mais en même temps, je ne pense pas que le fait de ne pas courir soit la bonne réponse. Tu ne cours pas... mais de toute façon, tu cours dans deux semaines."

Si le Grand Prix est maintenu, c'est après que des modifications aient été apportées à la zone de l'accident, une décision prise hier après-midi en Commission de sécurité. Absent de cette réunion traditionnelle du vendredi après-midi, Rossi fait amende honorable : "Cette année, malheureusement, je n'ai jamais réussi à y aller, mais si on n'y va pas il faut accepter ce que décident les autres. Je savais qu'il y avait la Commission de sécurité, mais j'avais des choses à faire et je n'ai pas réussi [à y aller]. Ça a probablement été une erreur."

Le pilote indique toutefois qu'il ne pensait pas que la piste aurait été modifiée et il s'étonne notamment des retouches apportées au virage n°10, qui précède celui de l'accident. "Je ne sais pas pourquoi ils ont aussi modifié un autre virage, ça n'est pas très clair. Mais d'un autre côté je n'étais pas à la Commission de sécurité, alors je prends cette décision et demain on courra comme ça."

Rossi assure que le dégagement du virage n°12 a été évoqué par le passé : "On a parlé du virage n°12 pendant six ans en Commission de sécurité, en disant qu'il fallait plus de dégagement. Malheureusement, il y a des travaux que l'on peut faire et d'autres que l'on ne peut pas, à cause de la tribune. C'est très cher de modifier le dégagement du virage n°12. Ils ont mis plus d'airfence, mais ils nous ont dit qu'il était impossible d'avoir plus de dégagement."

Le risque 0 n'existe pas

Pour autant, Valentino Rossi est d'avis que la piste n'est pas particulièrement dangereuse au regard des standards de sécurité du MotoGP et qu'une autre cause est à rechercher. "Je pense que c'est une fatalité due, non pas au circuit mais à un problème de la moto", suggère-t-il. "Je pense qu'il s'est passé quelque chose sur la moto de Salom, parce que ça n'était pas un accident normal. Malheureusement, il n'a pas du tout pris le virage, il a tiré tout droit très tôt."

Le pilote italien a tenu à préciser que le circuit de Barcelone n'est pas plus dangereux que la moyenne. "Naturellement, on parle beaucoup du virage n°12 parce qu'il s'est passé ce qu'il s'est passé, mais pendant l'année il y a de nombreux secteurs potentiellement dangereux. Le S d'Austin en fait partie, parce que si on glisse, la moto et le pilote peuvent revenir en piste."

"Mais qu'est-ce que tu fais ? Tu ne vas pas courir à Austin ? Ou alors tu vas courir ailleurs ? Où ? À Laguna Seca ? Laguna Seca, c'est beaucoup plus dangereux. Alors tu cours où ? C'est difficile, parce que le S d'Austin comme le virage n°12 [de Barcelone] sont des endroits potentiellement dangereux, mais pas très dangereux. Par contre, le Corkscrew de Laguna Seca est très dangereux."

Des compromis à faire avec la F1

L'accident de Luis Salom soulève également la question des voies de dégagements bitumées, souvent héritées de la cohabitation avec la F1. Là aussi, Rossi se montre plutôt fataliste et rappelle qu'il faut savoir faire des compromis face aux exigences d'une discipline aussi différente que la F1.

"Quand on court sur les mêmes pistes que la F1, la Fédération de moto doit être d'accord avec la Fédération de l'automobile. Il y a donc toujours une lutte : nous, on voudrait le gravier, par contre la F1 voudrait le bitume, alors tu arrives à mettre du gravier dans un virage mais tu dois garder le bitume dans un autre. C'est toute une histoire de compromis."

"La F1 n'emprunte plus ces deux grands virages depuis longtemps parce qu'ils les passent à 280 km/h et 500m ne leur suffiraient même pas, ils ont donc décidé de faire ce S. Pour nous, le discours est un peu différent parce qu'on passe à 140 km/h, mais c'est comme ça."

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