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Rossi voit le verre à moitié plein après l'Argentine

Face à une concurrence toujours plus forte, le Docteur retient le positif après avoir réussi à arracher la deuxième place du GP d'Argentine à Dovizioso, mais aborde les courses les unes après les autres.

Podium : le deuxième, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

De retour sur le podium au bout de huit mois d'absence, Valentino Rossi ne cachait pas sa joie dans le parc fermé et sur le podium, dimanche, fêtant sa deuxième place avec l'entrain d'un rookie qui monterait sur la boîte pour la première fois. Il a beau avoir subi la loi de Márquez durant toute la course, le numéro 46 était d'humeur positive, préférant retenir ce qui l'a mené à retrouver le top 3 en Argentine plutôt que son incapacité à jouer la victoire sur ce début de saison.

"Mon verre est assurément à moitié plein", affirme le pilote Yamaha. "Déjà, ça me fait plaisir d'être troisième au championnat derrière Márquez et Dovi, qui étaient les favoris. Mais en ce qui me concerne, il faut qu'on prenne les courses les unes après les autres."

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"Il y a un bon groupe chez Yamaha, ils travaillent dur, mais le défi est très dur", poursuit-il. "Tous deux [Márquez et Dovizioso] restent indéniablement les favoris, alors il faut essayer de travailler dur pour être tout aussi compétitifs et se battre. Et puis, il faut aussi espérer être plus proche de Márquez parce que quand on se prend dix secondes… Au final, pour moi la deuxième place est importante, mais dix secondes… j'aurais préféré qu'il m'en colle trois, au moins je l'aurais vu !"

Un Grand Prix bien lancé depuis le début

Bien parti sur son week-end argentin, avec d'emblée une moto bien équilibrée, Rossi s'est senti à l'aise sans tarder et cela s'est ressenti particulièrement lors des qualifications. Accrocher la quatrième place sur la grille – soit un gain de dix rangs par rapport à Losail ! – s'est révélé déterminant pour bien lancer sa course. "Ça a été crucial", admet-il. "Les qualifications sont toujours très difficiles, car tout le monde réussit à tirer le maximum des pneus et de la moto, et à être à 120% sur un tour. Et si vous n'êtes qu'à 110%, vous êtes sur la troisième ligne. Donc partir depuis la deuxième c'était bien mieux, mais c'est aussi car je suis arrivé aux qualifs en étant en prêt, parce que j'avais un bon rythme."

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

À partir de là, Rossi a fait preuve de son habituelle hargne de "pilote du dimanche", toujours aussi incisif lorsque les feux s'éteignent. "Je voulais essayer de monter sur le podium. J'ai tenté de me placer devant parce que je me sentais bien, mais je n'étais pas aussi rapide que [samedi], j'avais un peu plus de mal", relate-t-il. "Après, Dovi est passé devant et on a réussi à faire un peu le tri, de cinq [poursuivants] on est passé à quatre, trois et puis on s'est retrouvé tous les deux."

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"J'arrivais à très bien entrer dans les virages, je me sentais très bien avec la moto. J'avais la possibilité de battre Dovi et la Ducati et je me suis donc dit qu'il fallait que j'essaye. Je savais que je ne pouvais pas me tromper, ne serait-ce que d'un centimètre, sinon Dovi aurait décroisé et serait passé. C'était bien, j'ai fait un beau freinage et puis dépasser dans le dernier tour c'est toujours très fort en émotion."

"Il faut essayer de prendre ce que ta moto a de bon et ma moto était au point", se félicite le Docteur, qui s'était aussi confronté à un autre pilote Ducati incisif auparavant, Jack Miller. "Dans les portions moyennes et rapides, j'étais très fort, plus que Jack. Lui était fort dans les freinages et en ligne droite, donc la bagarre a été belle. En tout cas, par rapport à ceux qui étaient derrière, j'en avais un peu plus sous le pied. Le plus difficile a été Dovi."

Chaque course est une histoire à part entière

Tombé en situation de crise l'an dernier, avec une absence durable et historique de la plus haute marche du podium, Yamaha remonte la pente petit à petit. Rossi peine, cependant, à précisément estimer le chemin parcouru, face à une concurrence en progrès permanent et toujours plus difficile à départager.

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"C'est très difficile à dire, car en MotoGP la situation change d'un jour à l'autre en ce moment. Un jour vous êtes dans le top 5, et le samedi vous êtes hors du top 15. Alors imaginez les changements d'une piste à l'autre", pointe-t-il. "Nous devons prendre les courses les unes après les autres, et à présent nous allons à Austin qui est peut-être la piste la plus difficile et piégeuse de la saison. Mais elle me plaît, car elle est très technique, et ces dernières années j'y ai été vraiment fort, donc nous allons essayer de faire aussi du bon travail là-bas."

Avec Willy Zinck

 

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