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Rossi prévient Bagnaia : "Quartararo pourrait gagner"

Valentino Rossi est arrivé à Valence samedi pour soutenir Pecco Bagnaia dans sa quête d'un premier titre MotoGP. Malgré l'avance de son pilote, le patron du groupe VR46 reste sur ses gardes, conscient que Fabio Quartararo ne s'avoue pas vaincu.

Valentino Rossi

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

L.B., Valence - Le paddock MotoGP a retrouvé certaines de ses habitudes en un claquement de doigts ce samedi matin. Le motorhome de Valentino Rossi, qui depuis le début du week-end trône fièrement au milieu de ceux des pilotes du championnat, comme autrefois, a très vite vu affluer un groupe de fans, prêts à longuement patienter pour apercevoir l'idole, revenu en spectateur un an après sa retraite. Sur un circuit surplombé par l'immense visage du nonuple Champion du monde dessiné en son honneur sur un bâtiment, les selfies encadrant difficilement un bout de visage sous une casquette 46 ont repris avec la même frénésie qu'autrefois lorsque le motorhome a accueilli son résident ce matin, et la boutique officielle du MotoGP, à l'entrée du paddock, a même remplacé dare-dare quelques t-shirts à l'effigie du circuit par d'autres affichant le logo mondialement célèbre.

Seulement, cette fois, Valentino Rossi ne prendra pas la piste. Il se contentera d'observer, avec l'œil de lynx qu'on lui connaît, ses pilotes évoluer dans ce dernier week-end de course de la saison, et surtout son poulain Pecco Bagnaia, à deux doigts de remporter le premier titre MotoGP du groupe VR46. Les deux hommes se sont peu parlé pour le moment, mais le pilote Ducati a révélé qu'un rendez-vous avait formellement été pris ce soir pour un… thé glacé. Sans doute accompagné d'un bon paquet de conseils plutôt que de cacahuètes.

"J'ai parlé avec Bagnaia, on parle toujours pas mal", explique Valentino Rossi à Sky Sport en Italie. "J'ai essayé de comprendre comment il va psychologiquement, mais il m'a dit que tout va bien. Il m'a dit qu'il arrive à dormir mais c'est impossible. Les nuits avant de jouer un titre, on a du mal à s'endormir, on dort deux ou trois heures."

Et en piste ? "C'est un peu le contraire, il n'est pas le Pecco habituel, il n'est pas au top", observe le patron de l'Academy. "Mais il n'y a pas besoin d'un Bagnaia au top, s'il arrive huitième c'est très bien. J'ai quand même l'impression qu'il est dans une situation un peu difficile, et c'est normal, c'est humain, c'est impossible que ce ne soit pas le cas. Ce qu'il faut c'est l'admettre et essayer de faire au mieux."

Valentino Rossi en connaît un rayon sur ces quelques heures qui précèdent les courses décisives, celles qui font basculer une carrière. Couronné neuf fois, dont sept dans la catégorie reine, il a aussi été le protagoniste malheureux des deux titres MotoGP qui, précisément à Valence, ont échappé à celui qui se présentait en leader. Il y eut bien sûr l'épisode polémique de 2015, où l'Italien partait du fond de la grille, mais aussi celui de 2006 où, se sentant confiant avec ses huit points d'avance, il était tombé et avait tout perdu.

Alors, du haut de son expérience, comment fait-on pour gérer une telle situation ? "C'est un gros problème parce qu'il faut essayer d'aller à fond sans dépasser la limite. Mais dans le même temps on ne peut pas aller plus doucement parce que sinon plus rien ne fonctionne, on commence à faire des erreurs, et puis on est aussi en piste avec les autres. Ça n'est pas simple", explique Rossi, bien conscient aussi qu'il est difficile de s'amuser lors de telles courses : "On s'amuse si ça se passe bien, tout dépend comment on se sent à ce moment-là avec la moto et les pneus, si on a la situation sous contrôle pour pouvoir monter sur le podium ou gagner. Là, oui, on prend du plaisir. Avant ça, le mot amusement n'est pas le plus adapté !".

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S'il voit son pilote favori compte tenu de son avance mathématique, Rossi reste sur ses gardes : Quartararo n'a pas renoncé et tout peut encore basculer, il faut donc être prêt à tout. "Sur le papier, c'est une situation très favorable pour Pecco parce qu'il n'y a qu'une possibilité pour qu'il perde, à savoir qu'il fasse zéro et que Quartararo gagne la course. Mais c'est la dernière course et c'est dur, même s'il a 23 points d'avance, parce qu'il faut quand même finir la course", observe-t-il. "Quartararo est en meilleure condition parce qu'il n'a rien à perdre, mais j'aimerais être plutôt dans la position de Bagnaia que dans celle de Quartararo parce que, lui, il doit absolument gagner. À mon avis, il pourrait même gagner, donc Pecco doit être prêt à ce scénario. Il doit être prêt à arriver plus haut que 14e."

Distancé de 91 points par Quartararo à la mi-saison, Bagnaia a déjà fait beaucoup de chemin. "Je dois dire que Pecco ne s'est jamais avoué vaincu", salue Rossi. "Être à 91 points du leader, c'était un très gros désavantage, mais pas réel car il avait fait des erreurs et il avait manqué de chance. Que ce soit lui, vu la manière dont il a piloté, ou sa moto, ils ont toujours été très compétitifs. Le championnat était long et il y a toujours cru. Sa remontée est historique mais après on ne se souvient toujours que de celui qui gagne." Le plus dur reste en effet à faire pour Bagnaia : mettre la main sur ce trophée qu'il n'osait pas toucher jeudi lors des photos officielles, par superstition…

Francesco Bagnaia, Ducati Team, en conférence de presse et à côté du trophée du championnat

Pecco Bagnaia

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