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Rossi : des progrès dus autant à Yamaha qu'à Michelin

Le pilote italien estime que les améliorations apportées à la M1 cette année expliquent en partie le meilleur niveau affiché lors des tests de Sepang. Mais les nouveaux pneus aussi pèsent dans la balance.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Yamaha Motor Racing

Valentino Rossi a conclu les premiers essais de l'année le sourire aux lèvres, avec la cinquième place en poche. Lui qui n'a manqué aucune édition du Grand Prix de Malaisie depuis sa première édition en 1999, il a pourtant été l'auteur d'un temps de 1'58"541 qui bat largement ce qu'il avait été en mesure de réaliser sur la piste de Sepang par le passé. Mais c'est surtout le potentiel général affiché pour ces premiers essais avec le package désormais complet de la M1 2020 qui alimente sa confiance.

"Cela a été un premier test positif, car on a testé beaucoup de choses et bien travaillé. J'ai fait un bon tour [dimanche], j'ai été rapide dans le time attack, parmi les cinq premiers. J'ai réussi à tourner en 1'58, ce que je n'avais jamais fait pendant ma carrière, alors c'est bien", se félicite-t-il. "Le rythme non plus n'est pas mauvais même si beaucoup de pilotes sont rapides. On a testé beaucoup de choses, certaines choses ont été très bonnes, d'autres moins. Il y a encore du travail à faire mais à mon avis ça a été un bon test."

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Très souvent mis en difficulté par le manque d'adhérence à l'arrière, le pilote italien observe des progrès significatifs sur ce point qui ne peuvent que peser dans son bilan : "Je me sens plutôt bien parce qu'on a progressé. Il est vrai que tout le monde est fort et a amélioré son temps, et on est tous très proches, mais les sensations sont bonnes car il semble que l'on ait gagné du grip et on semble aussi avoir amélioré l'usure du pneu arrière, qui est notre principal problème."

Alors que l'on a beaucoup entendu Andrea Dovizioso s'alarmer sur le nouveau pneu arrière introduit par Michelin pour cette saison, craignant qu'il ne favorise les moteurs quatre-cylindres en ligne et par conséquent les Yamaha et les Suzuki, Rossi admet que ce changement pèse dans la progression réalisée par les M1. "À mon avis, c'est moitié-moitié", juge-t-il au micro de DAZN en évoquant la proportion due à Michelin et celle venant des propres évolutions de la Yamaha. "Le nouveau pneu Michelin est bien, tout le monde a été plus rapide et nous on se trouve mieux. Mais le travail qu'ils ont fait aussi, sur le châssis surtout et aussi sur le moteur, était tourné vers cela et à mon avis on a progressé sur la moto."

Des progrès à confirmer à Losail

Le pilote Yamaha semble donc apercevoir la lumière au bout du tunnel, néanmoins à l'heure d'évaluer les forces en présences avec les nouvelles machines il n'est pas dupe : la concurrence reste féroce, et notamment en interne. Et puis, le vétéran en a vu d'autres et il attend maintenant la confirmation de sa propre compétitivité : "Ce n'est qu'une piste, il faut maintenant qu'on vérifie cela au Qatar et sur d'autres pistes. La nouvelle moto est un peu différente alors il faut que l'on travaille pour comprendre tout son potentiel."

"En ce qui concerne Honda et Márquez, je pense qu'on ne peut pas le voir [leur niveau] parce qu'il ne va pas bien alors il va falloir attendre. Il me semble que ceux qui ont été plus forts que tous en termes de rythme sont Viñales et Rins. Ils ont tout le temps réussi à tourner en 1'59 bas et à faire des runs de dix tours", souligne-t-il. "Quartararo a été très rapide sur le tour lancé, mais sur le rythme il a eu un peu plus de mal qu'eux deux. Les Ducati m'ont semblé ne pas être très rapides, mais c'est seulement le premier test. Les motos me semblent toutes être rapides et les plus forts sont Viñales et Rins."

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Seule ombre au tableau, la vitesse de pointe, qui pour Yamaha reste relativement modeste. La plus élevée parmi les M1 a été celle affichée par Maverick Viñales samedi, à 329,2 km/h, là où Rossi a atteint au mieux les 326,2 km/h : c'est suffisant pour rivaliser avec les Suzuki et Aprilia, mais inférieur aux pointes atteintes par les autres marques. "On a progressé un peu en vitesse mais l'écart est encore assez grand", constate le #46.

"J'espérais être un peu plus rapide en ligne droite, mais je savais que ce serait dur. Ça n'est pas facile, c'est un peu la caractéristique de la Yamaha", rappelle-t-il. "De ce que l'on comprend, le quatre-cylindres en ligne est un peu plus facile à piloter mais il est un peu plus lent. C'est toujours difficile parce que les moteurs en V sont plus rapides en ligne droite, mais aller plus vite en ligne droite c'est gratis, on n'a pas besoin de fournir un gros effort. Notre moto semble un peu plus rapide dans les virages, mais pour cela il faut toujours prendre des risques et faire de gros efforts. Mais c'est notre ADN, la Yamaha est comme ça et je pense qu'elle gardera toujours le quatre cylindres en ligne alors il faut qu'on fasse le maximum avec ça."

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