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Rossi est "peut-être resté un peu trop longtemps", selon Burgess

Le pilote italien aurait-il déjà dû mettre un terme à sa carrière ? C'est ce que suggère son ancien chef mécanicien, perplexe face au manque de performance du #46 en course.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, et Jeremy Burgess

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, et Jeremy Burgess

Yamaha MotoGP

Jeremy Burgess parle peu depuis qu'il a quitté le paddock MotoGP, mais sa parole obtient toujours une attention toute particulière, et surtout lorsqu'il évoque Valentino Rossi. Bras droit du Docteur durant ses sept titres en catégorie reine après avoir déjà accompagné Mick Doohan ou encore Wayne Gardner, le chef mécanicien australien connait on ne peut mieux son talent et ses ressources, l'ayant épaulé chez Honda, Yamaha et aussi Ducati.

Burgess a été remplacé par Silvano Galbusera fin 2013, quatre ans après le dernier titre en date de Rossi. Depuis, malgré l'éclosion de nouveaux talents et les difficultés qu'il doit lui-même traverser, le #46 poursuit inlassablement sa carrière, à désormais 40 ans. Or son ancien acolyte, qui observe toujours attentivement les Grands Prix, se doit de constater que le pilote de Tavullia est à la peine depuis sa dernière victoire en date, qui remonte au mois de juin 2017. Interrogé par le site officiel du Grand Prix d'Australie, il en vient à suggérer que Rossi aurait peut-être dû raccrocher alors que d'autres pilotes ont pris le dessus dans le clan Yamaha.

"Peut-être qu'il est resté un peu trop longtemps", déclare Jeremy Burgess. "Ce qu'il y a d'inquiétant, et de triste pour moi, c'est qu'il termine aux alentours des places auxquelles il se qualifie. Il y a quelques années, nous ne nous inquiétions jamais quand il se qualifiait dixième, nous savions qu'il récupérerait quatre ou cinq places et qu'il serait sur le podium ou en bagarre pour y monter. De là à savoir s'il s'agit d'une autre étape sur la pente descendante ou pas, qui sait ?"

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Ces difficultés à remonter le peloton en course, Rossi les évoquait à l'arrivée du Grand Prix du Japon, dimanche, constatant avec frustration qu'il est plus difficile de faire la différence. "Au départ, tout le monde part très fort, surtout avec les systèmes de launch control. Avant, il y avait plus de disparité et si on arrivait à faire un meilleur départ on pouvait peut-être sauter une ligne, mais maintenant tout le monde part plus ou moins pareil. Et puis tous les pilotes sont très préparés dès le début, à partir du premier tour", pestait-il.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, et Jeremy Burgess

Depuis peu, Rossi a dépassé le nombre de points qu'il a marqués en 2011 et il a donc l'assurance que 2019 ne sera pas sa plus mauvaise saison en MotoGP. Pour autant, il a connu au Japon son quatrième abandon sur chute, une première pour lui en catégorie reine, et n'affiche qu'un maigre capital de 145 points. Cela lui vaut aujourd'hui la septième place du championnat, la même qu'il occupait au terme de cette rude première année avec Ducati il y a huit ans. Dépassé par le rookie Fabio Quartararo (163 points), il l'est aussi par son coéquipier Maverick Viñales (176), deux pilotes qui ont obtenu six podiums chacun, alors que Rossi n'en a remporté que deux en début de saison.

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Une rupture difficile avec Burgess

En marge du Grand Prix de Thaïlande, début octobre, Rossi a annoncé qu'il se séparerait à la fin de la saison de son chef mécanicien actuel, qui sera remplacé par David Muñoz Torras, pour l'instant inexpérimenté en catégorie reine. Le #46 avait alors assuré que cette décision s'était prise en accord avec son responsable d'équipe, lui-même désireux de changer de rythme pour se consacrer dorénavant au team test de Yamaha.

"Avec Jeremy, ça avait été différent", avait alors expliqué Rossi. "Ça avait été beaucoup plus difficile et d'autant plus qu'on était ensemble depuis 15 ans. Jeremy, j'avais un peu l'impression qu'il n'avait plus beaucoup de motivation. Et puis passer beaucoup de temps hors de la maison, loin de l'Australie… Je le voyais un peu fatigué. Avec Silvano, ça a été différent, mais c'est toujours difficile parce qu'au-delà du rapport professionnel, quand on passe beaucoup d'années ensemble on se lie à la personne. Cependant, je vois qu'il est détendu et je sais qu'il nous encouragera même s'il est dans l'équipe de test."

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