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Rossi, entre satisfaction et prudence dans sa quête du titre

Le pilote italien constate que la situation s'améliore chez Yamaha, mais juge qu'il est trop tôt pour savoir si cela suffira. Pour y arriver, il faudra une once de change et beaucoup d'efforts...

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi a réussi un premier pari : faire partie des protagonistes du début de saison, alors que le plateau MotoGP a une nouvelle fois démontré son équilibre, avec six pilotes différents accédant au podium, mais mieux encore, trois coureurs et trois marques différentes empochant les victoires. Après trois des 19 rounds constituant le marathon qu'est la saison MotoGP, le vétéran du plateau s'est fait sa petite idée sur les hommes forts qui pourront avoir leur mot à dire, non pas sur le sprint de quelques courses, mais sur l'épreuve d'endurance que représente la quête du titre.

"Il y a quatre pilotes avec quatre motos différentes aux quatre premières places, alors cela veut dire que c'est très serré", prévient-il, tout en considérant, sans hésitation, que Marc Márquez est un cran au-dessus : "Le favori ça reste lui parce qu'au Qatar, il a fini deuxième, en Argentine il a dominé et [à Austin], s'il n'était pas tombé, il aurait gagné avec trois secondes d'avance, alors oui, absolument", juge-t-il. "Je dois dire que [dimanche] ça a été aussi équilibré parce que Márquez est tombé, sinon il aurait gagné, il était déjà seul devant. Et puis Márquez et la Honda sont les plus compétitifs, donc ce sera dur."

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Au vu du rapport de force qui s'est d'ores et déjà instauré au sein de chacune des équipes de pointe, Rossi peut s'estimer faire partie des prétendants, au même titre que Rins, Dovizioso et Márquez, sans toutefois pouvoir encore exclure Viñales, Crutchlow ou Lorenzo dès lors qu'ils se seront débarrassés de la guigne qui semble les accompagner. Mais pour avoir réellement son mot à dire au sein de ce groupe, le Docteur va devoir compter sur sa moto, alors qu'elle lui a fait défaut ces dernières années, la victoire en course lui échappant désormais depuis 30 épreuves.

Du bout des lèvres, semblant se rassurer course après course, Rossi confirme que des progrès ont été accomplis. "On a essayé de travailler sur l'électronique afin d'améliorer l'accélération, parce qu'on a toujours des problèmes pour sortir des virages, et on a aussi trouvé un meilleur équilibre en comparaison de l'année dernière, la moto fonctionne mieux. On a essayé de travailler sur le frein moteur, l'accélération, la fluidité du moteur", explique-t-il. "On a besoin de temps, parce qu'il y a des domaines dans lesquels on a besoin de progresser, mais on semble aller dans la bonne direction. C'est important, on a un bon groupe dans le box et le challenge est, bien sûr, difficile, mais on progresse."

Je suis très content qu'il se soit passé quelque chose. Yamaha, s'ils s'investissent, ils ont le potentiel pour que la M1 soit une moto capable de gagner le titre.

Valentino Rossi

Cette avancée, il la met sur le compte de la réaction interne opérée chez Yamaha après la débâcle de l'année dernière. "Je suis très, très content qu'il se soit passé quelque chose, parce que ces deux dernières années il ne s'est jamais rien passé. À mon avis, Yamaha, s'ils s'investissent, ils ont le potentiel pour que la [M1] soit une moto capable de gagner le titre. S'ils ont envie d'y arriver, ils y arriveront. Il semble donc que quelque chose a changé. Il faut dire que les grosses choses se font l'hiver, donc le moteur est scellé et il y a beaucoup de choses qui resteront inchangées."

Et maintenant, tenir

On ne le prendra toutefois pas à s'enthousiasmer trop vite, Valentino Rossi. En quête d'un dixième titre depuis dix ans, échaudé à plusieurs reprises, il entend rester prudent face à ce qui représente, certes, un solide début de championnat mais qui est encore trop peu pour lui garantir le succès sur la durée. "C'est tôt pour le dire", tranche-t-il lorsqu'il lui est demandé s'il va pouvoir jouer le titre. "Il y a des choses positives. Par exemple, l'année dernière, je n'ai pas fait deux deuxièmes places, juste une, or là j'en ai déjà deux. Mais d'un autre côté cela dépend aussi beaucoup de ce qui se passe pendant la saison."

Et le déroulé de la saison concerne aussi très directement la concurrence, car Rossi le sait : c'est en sachant se remettre en question tout au long du championnat que le titre pourra être envisagé et non en considérant que la M1 2019, certes mieux née que ses devancières, se trouve d'ores et déjà dans sa version finale.

"Maintenant, le MotoGP est comme la Formule 1 : tout le monde travaille et améliore sa moto. En 2017, après Austin j'étais premier au championnat, mais ensuite on est arrivé en Europe, Honda et Ducati ont progressé et la deuxième moitié de la saison a été un désastre", rappelle-t-il. "Alors on prend ces points, bien sûr, mais il faut qu'on reste concentrés et qu'on pousse Yamaha à travailler et à améliorer la moto. Généralement, pendant la seconde moitié de la saison, tout le monde progresse. En tout cas, sur les trois courses de cette année, j'ai été compétitif : […] il faut qu'on essaye de continuer comme ça."

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: MotoGP

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: MotoGP

Et le numéro 46 sait aussi que les aléas de la chance peuvent peser. "Maintenant, les journées sont un peu compliquées", estime-t-il en référence au système de qualifications et au quota de pneus. "Le règlement fait que le week-end est très mouvementé. Et, par exemple, Dovizioso était très fort [dimanche], mais il n'a pas été en Q2, il a dû partir loin, donc il a fait quatrième et n'est pas monté sur le podium."

Dont acte. Chaque point pris n'est plus à prendre et il faut désormais continuer de cocher les cases, en tentant de faire grimper encore un peu plus la M1 dans la hiérarchie. De ce point de vue, maintenant que la première partie du championnat est bouclée, le pilote italien attend Jerez comme un juge de paix afin de confirmer, espère-t-il, les améliorations obtenues.

"On en arrive maintenant à une période très chargée du championnat. On a une semaine de pause et ensuite ce sera bam, bam, bam jusqu'au Sachsenring !" rappelle-t-il auprès du site officiel du MotoGP. "On est bien, on est forts et on travaille bien, la moto semble avoir beaucoup progressé. Il est certain qu'il reste des domaines dans lesquels il faut qu'on travaille, on a besoin de temps mais on peut être compétitifs. On va commencer par Jerez, qui est la pire car ces dernières années on a toujours été en difficulté."

"En 2017, ça a été un désastre et en 2018 ça s'est un peu mieux passé, mais j'ai quand même été très en difficulté pendant tout le week-end. J'adore la piste, mais ces dernières années Jerez n'a pas été facile pour nous. Ce sera donc [une manche] très importante pour comprendre cela et, si on peut être forts là-bas aussi, ce sera très positif."

 

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