Scott Redding refuse de stresser face à un avenir incertain

Scott Redding a fait son retour dans le paddock ce jeudi, semble-t-il quelque peu apaisé par un mois de trêve et de repos. Au cœur des rumeurs sur un avenir incertain et empêtré dans de grandes difficultés en piste cette année, l'Anglais était apparu abattu en Allemagne il y a quatre semaines, entamant les vacances d'été sur la lancée de sa 20e place sur la course du Sachsenring, qu'il jugeait comme ayant été la pire de sa carrière.

Aujourd'hui, et alors que son guidon chez Pramac semble promis à Jack Miller, l'ancien vice-Champion du monde Moto2 observe la situation actuelle avec philosophie et refuse de se laisser gagner par la nervosité en dépit du fait que son futur ne dépend pas de lui.

"Pour le moment, ce n'est pas de mon ressort. J'attends que d'autres personnes prennent des décisions pour que j'aille où je peux aller", explique Scott Redding. "Je dois attendre et prendre ce qu'il reste, puis en tirer le meilleur."

"Je veux rester dans ce paddock", assure le pilote anglais, qui pourrait avoir avec Marc VDS ou Aprilia quelques pistes pour continuer à courir en Grand Prix, même si rien ne lui est assuré pour l'instant. Estime-t-il avoir encore des chances de rester en MotoGP l'année prochaine ? "Au Sachsenring, c'était non, et puis il y a peut-être eu quelque chose venant d'ici ou là. Comme je l'ai dit, cela dépend plus de ce que décideront d'autres personnes, ça n'est pas comme si j'étais assis là à me dire 'Tu as deux ou trois options'. C'est plutôt 'OK, tu es limite, il faut que tu prennes ce que tu peux avoir'. Et il faut que j'en tire le maximum pour rester dans ce paddock."

Le Superbike ? À condition d'être performant

"À mon âge – j'ai 24 ans, je suis encore jeune –, je crois encore que j'ai du potentiel et j'ai travaillé très dur pour cela. J'ai simplement un peu manqué de chance ces dernières années pour être au bon endroit au bon moment. Je dois attendre. Pour l'instant, il n'y a rien que je puisse dire. J'attends de voir où je vais aller."

Quid du World Superbike ? "J'ai une option pour le Superbike, mais je ne veux pas vraiment aller là-bas si je ne peux pas me battre pour le titre", prévient Scott Reding, qui a fait toute sa carrière mondiale en Grands Prix, où il a débuté en 2008, à 15 ans. "Je ne suis pas encore trop inquiet, je ne veux pas trop stresser. Si c'est ça, c'est ça. Si c'est la fin, c'est la fin. Il faut que je continue à travailler dur ici et c'est ce que j'aime faire."