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Smith : KTM, "un projet complétement différent" d'il y a un an

Bradley Smith a dressé un bilan positif de ses premiers essais de l'année, une séance intense durant laquelle il a dû pallier l'indisponibilité de son coéquipier le dernier jour.

Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Le garage Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
La moto de Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Pol Espargaro, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Mika Kallio, Red Bull KTM Factory Racing
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing

Fidèle à son plan de marche, KTM avait prévu un cahier des charges fourni pour la première séance d'essais de l'année. Ils n'étaient pas trop de trois pilotes pour tout passer en revue, aussi aux côtés des titulaires que sont Pol Espargaró et Bradley Smith, Mika Kallio était fidèle au poste en sa qualité de pilote essayeur.

Et le constructeur autrichien avait dépêché pas moins de trois machines par pilote, afin de leur donner les moyens de réaliser les évaluations et les comparaisons attendues. La version 2017 de la RC16 était de la partie, mais aussi et surtout un premier prototype de ce que devrait être la nouvelle moto, que l'on dit être une évolution légère de sa devancière, déjà menée en fin d'année dernière à une progression notable.

S'il s'agissait le premier jour de reprendre ses marques et de dépoussiérer des pilotes à l'arrêt depuis deux mois, les premières impressions ont d'emblée rappelé que KTM a parcouru bien du chemin depuis ses débuts officiels dans le peloton MotoGP. "Si vous regardez où nous en étions il y a 12 mois et où nous en sommes aujourd'hui, c'est un projet complètement différent et une moto complètement différente", soulignait Bradley Smith auprès de Motorsport.com dès le premier jour de roulage.

Dès dimanche, en effet, Pol Espargaró était dans le top 10, de quoi prouver que cette cible, atteinte de plus en plus sur la seconde moitié du championnat précédent, reste la zone dans laquelle il faut s'attendre à voir évoluer les machines de Mattighofen. "C'est positif, bien entendu, car notre objectif pour le début de cette saison était de reprendre là où nous en étions. Les pilotes sont sur de nouvelles motos, les constructeurs améliorent leurs machines, ça n'est donc pas toujours facile d'être au même niveau qu'à la fin de l'année précédente, mais nous semblons y être et il nous faut encore améliorer beaucoup de choses", nous indiquait un Smith positif pour la suite des événements.

Multiplier les tours sans chasser le chrono

À partir de ce constat de départ, il s'agissait de recueillir les plus d'informations possibles pour les ingénieurs. La position finale au classement n'était pas la cible fixée par l'équipe autrichienne, qui attendait essentiellement de ses pilotes un maximum de données afin que le travail de développement se poursuive dans la bonne direction sur les quelques semaines qui nous séparent du début du championnat.

"Ce n'est que le premier prototype, il s'agit donc de faire en sorte que le team analyse toutes les données et commence à aller vers quelque chose qui continuera à rouler et que l'on continuera à tester", expliquait Smith en quittant la Malaisie, 19e au classement combiné avec un chrono de 2'00"520. "Les chronos n'étaient pas l'objectif principal, il s'agissait plutôt de tester le plus de choses que possible pour le team. Il y avait beaucoup de choses, il faut donc les laisser digérer cela et ensuite on avancera à partir de là."

Beaucoup de choses, parmi lesquelles un nouveau carénage aérodynamique comme ceux que chaque constructeur tente désormais de concevoir afin d'obtenir une solution stable et réglementaire face à l'interdiction récente des ailettes.

"C'est la première fois qu'on l'a testé, il y a donc beaucoup de choses à digérer. On n'a pu faire que deux runs avec", expliquait Smith mardi après une journée intense. "On aurait donc pu faire beaucoup plus pour l'affiner. Ça n'est pas quelque chose qu'on peut monter et voir fonctionner d'emblée."

"En ce qui concerne le design, les gars ont fait du bon boulot. Il n'y a pas de point négatif, mais je ne peux pas dire qu'il y a eu des points positifs exceptionnels", ajoutait-il. "Mais compte tenu des informations que l'on a obtenues, on peut le garder dans notre besace et si on a besoin de le tester sur certaines courses ou si on décide de l'avoir comme base, on a les informations et on peut avancer à partir de là."

Un physique mis à rude épreuve

Si la troisième journée s'est révélée particulièrement intense pour Smith, c'est parce que son coéquipier s'est vu contraint au repos suite à une lourde chute survenue lundi à la mi-journée. "Cela signifie que j'ai dû sacrifier un peu le chrono et travailler plus pour le team et pour le projet", expliquait-il, néanmoins satisfait par cette première séance de l'année.

"On a beaucoup appris, c'est certain, et j'ai pu assez vite me montrer rapide les deux premiers jours, ce dont je suis content", poursuivait-il. "[Mardi] a été une journée compliquée. Les conditions n'étaient pas aussi bonnes que les autres jours. Globalement, on a passé en revue la majeure partie de notre programme de test et on a fait du bon travail pour tous les ingénieurs."

Satisfait du travail réalisé pour son équipe, Bradley Smith l'était aussi à titre personnel, lui qui s'est montré l'homme le plus actif en piste mardi avec 77 tours, de quoi se prouver que sa blessure au genou, survenue à l'été 2016, était un mauvais souvenir de plus en plus lointain.

"Ça fait du bien de revenir à un niveau physique où j'attends plus de moi-même", indiquait-il, heureux d'avoir pu cumuler 158 tours en trois jours sur une piste aussi longue que celle de Sepang, et surtout dans une chaleur épuisante. "Avec ma blessure, cela faisait longtemps que je n'avais pas été en mesure de faire une longue journée, parce que je ne suis pas vraiment aussi en forme que je le voudrais. Pouvoir le faire le troisième jour me donne en quelque sorte une tape dans le dos et me montre que j'ai eu un bon hiver, j'ai le sentiment d'avoir travaillé dur et maintenant ça paye."

Dans deux semaines, les pilotes KTM seront de retour en piste, cette fois sur un terrain de jeu nouveau, celui de Buriram, et il s'agira de ne pas s'arrêter en si bon chemin, car le niveau de compétitivité du MotoGP actuel ne laisse pas de place à l'autosatisfaction. "On a du pain sur la planche, parce que personne ne va s'arrêter et nous rendre la vie facile. Continuons à avancer et voyons où on peut en arriver sur les prochains tests et quand on commencera les Grands Prix", concluait Bradley Smith.

Propos recueillis par Scherazade Mulia Saraswati

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