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Les spéculations autour de Dovizioso ont mis Poncharal en colère

Le patron du team Tech3 n'a pas du tout apprécié qu'Iker Lecuona soit la cible de rumeurs alors même qu'il avait déjà son contrat en poche pour 2021.

Iker Lecuona, Guy Coulon et Hervé Poncharal, Red Bull KTM Tech 3

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Hervé Poncharal, patron de l'équipe Tech3, admet avoir été énervé lorsque des rumeurs ont circulé l'été dernier faisant état d'une hypothétique arrivée d'Andrea Dovizioso en remplacement d'Iker Lecuona.

Recruté pour prendre la place laissée vacante par Brad Binder lorsque KTM a décidé de placer le Sud-Africain dans son équipe officielle en remplacement de Johann Zarco, Iker Lecuona manquait d'expérience à son arrivée dans la catégorie reine, âgé seulement de 20 ans et n'ayant fait ses débuts mondiaux que quatre ans plus tôt. Ses 56 départs en Grand Prix face aux 135 et 145 que comptaient les autres rookies de cette saison 2020 (Álex Márquez et Brad Binder) ne pesaient pas bien lourd, au point d'en faire une proie facile pour les rumeurs lorsqu'Andrea Dovizioso s'est retrouvé sans guidon.

Bien que prolongé dès le mois de juin pour 2021, le jeune Espagnol a fait office de fusible facilement éjectable aux yeux de certains, provoquant ainsi la colère de son patron d'équipe, agacé d'avoir eu à répondre à des questions répétées sur l'avenir de son pilote, qu'il a alors défendu bec et ongles.

"Ce qu'il y a de bien avec Iker, c'est qu'il fait confiance à l'équipe et qu'il me fait vraiment confiance", explique Hervé Poncharal à Motorsport.com. "Et je lui ai dit : 'Iker, peu importe ce que tu entends, peu importe les conneries que tu entends ou lis. Fais-toi confiance sur ton travail. Je te dis que tu es mon pilote en 2020 et que tu seras mon pilote en 2021, à 100%. Alors, n'y prête pas trop attention.'"

Lire aussi :

"Certains journalistes, qui se croient aussi un peu des superstars, n'ont cessé de demander [si Dovizioso allait remplacer Lecuona]. À un certain moment, j'étais un peu en colère parce que peu importe le nombre de fois où vous dites [que ça n'arrivera pas], vous sentez qu'il y a parfois une force supérieure ou une personne supérieure derrière vous qui va vous dire de changer [le line-up]."

Iker Lecuona a finalement réussi à entrer dans le top 10 lors des deux Grands Prix de ce mois d'août tendu, en Autriche, puis au Grand Prix de Teruel, pour finalement se classer 20e au championnat pour sa première saison dans la catégorie reine, et ce malgré son absence lors des trois dernières courses après avoir été testé positif au COVID-19.

Quant à Andrea Dovizioso, qui avait déjà couru pour Tech3 en 2012 et laissé de bons souvenirs à Hervé Poncharal, il a bouclé le championnat sans disposer de guidon pour 2021. Ses contacts avec KTM au printemps n'avaient pas été creusés et c'est Danilo Petrucci qui avait obtenu le guidon à pourvoir dans l'équipe française pour la saison à venir.

Malgré le grand respect qu'il dit avoir conservé pour l'Italien, Hervé Poncharal insiste sur le fait que faire redescendre Lecuona en Moto2 pour favoriser le retour de Dovizioso n'a jamais été une option.

"Andrea a parlé avec KTM pendant [la pause du championnat] et ils n'ont pas réussi à trouver d'accord", souligne le Français, qui lui-même n'écartait pas un possible lien avant que le line-up ne soit officialisé. "Mais en août, [les médias] venaient me voir. J'ai dit à tout le monde, et aux journalistes, que c'était un manque de respect. Nous avions un contrat signé avec Iker, alors pourquoi aurions-nous dû lui dire de retourner en Moto2 ? Les pilotes ne sont pas du papier toilette que l'on prendrait et jetterait."

"Nous l'avons pris en Moto2, nous avons pris un gros risque parce qu'il aurait été plus facile de le garder en Moto2 une année de plus afin d'essayer de gagner des courses et pourquoi pas le championnat, puis de passer en MotoGP. Alors il nous a suivis, il nous a fait confiance et au bout d'une année, durant laquelle il a commencé à montrer son potentiel, nous lui aurions dit de retourner en Moto2 ? Jamais. Cela n'arriverait jamais avec moi. Je n'ai pas à être content que ça ne soit pas arrivé, parce que cela ne serait jamais arrivé. Ce ne sont que quelques superstars des médias, qui en savent plus que tout le monde, qui ont fait leurs propres plans et pensé que ce serait plus excitant."

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