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La stabilité des pneus, gage de performance selon les constructeurs

Les représentants des différentes équipes impliquées en MotoGP expliquent que l'allocation des gommes fixée dès le début de saison par Michelin leur permet de trouver plus facilement des améliorations.

Un pneu Michelin

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Des pneus Michelin
Changement de pneus pour le team Marc VDS
Des pneus Michelin
Piero Taramasso, responsable deux-roues chez Michelin Motorsport
Des pneus Michelin
Des pneus pluie Michelin
Piero Taramasso, responsable deux roues Michelin Motorsport
Des pneus Michelin
Piero Taramasso, responsable deux roues Michelin Motorsport
Piero Taramasso, responsable deux roues Michelin Motorsport
Des roues en attente de recevoir des pneus Michelin
Des pneus Michelin
Des pneus Michelin
Des pneus Michelin

Deux ans et demi après le retour de Michelin au poste de manufacturier de pneumatiques du MotoGP, les progrès réalisés par la marque française ont été substantiels.

En effet, passée une période de réadaptation nécessaire après s’être tenu éloigné de la catégorie reine pendant sept saisons, le Bibendum constitue désormais un paramètre majeur dans la hausse des performances observées lors des dernières manches.

Ainsi, alors que plusieurs records de piste ont été battus lors de la première partie de la campagne 2018, l’objectif pour Michelin est bien de continuer à améliorer son niveau de performance tout en assurant en parallèle la longévité de ses produits – deux notions à priori antinomiques.

Pour cela, l’entreprise auvergnate peut compter sur une allocation fixée en début de saison et valant pour l’ensemble du présent exercice. Une stabilité dont se félicitent également les constructeurs.

"Honnêtement, je suis assez content de la performance globale des pneus", reconnaît Gigi Dall'Igna, le directeur général de Ducati Corse. "Je pense que la situation est désormais assez stable, nous connaissons les pneus que nous devons utiliser pour toute la saison et ces pneus sont plus ou moins similaires à ceux de la saison passée. Pour le moment, la situation est donc assez stable et je suis assez content des performances globales, nous n'avons pas de gros problèmes."

Un avis que partage son compatriote Romano Albesiano : "Pour nous, c'est la même chose, Michelin apporte un bon niveau de stabilité, de performance, de qualité de pneus. C'est la même chose pour tout le monde."

Une base régulière propice au développement

Cette stabilité louée par les équipes permet donc à ces dernières de travailler avec une plus grande aisance, et la certitude que les développements réalisés sur les machines resteront valables sur le long terme (au moins jusqu'en fin de saison).

Dans ces conditions, la poursuite de la hausse des performances dépend désormais essentiellement de la capacité des teams à profiter de la régularité offerte par les gommes pour apporter toujours plus d'améliorations.

"Il s'agit toujours d'un ensemble de choses : il y a le pneu, mais nous modifions aussi tout le temps la moto", confirme ainsi Takeo Yokoyama, le directeur technique de Repsol Honda. "Nous avons toujours besoin de tout réajuster, du caractère du moteur au châssis, en passant par l'électronique, tout. Ça ne s'arrêtera jamais."

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En ce sens, chaque équipe voit donc midi à sa porte, avec un axe de développement privilégié, comme c'est le cas chez Suzuki : "Nous n'avons aucun problème notable avec les pneus, mais nous essayons d'ajuster la spécification de la moto pour avoir plus de retour de l'avant", explique en effet Shinichi Sahara, le directeur technique de Suzuki. "Cela ne concerne pas uniquement les pneus, mais aussi le style de pilotage ou le caractère de notre moto. Nous avons besoin d'ajuster ces choses-là."

À l'inverse, le développement de la moto peut être subi compte tenu des caractéristiques de la moto. Chez Yamaha, tous les efforts se concentrent désormais depuis plus d'un an sur l'amélioration de la traction de la M1. "Il est parfois difficile d'obtenir un bon grip arrière avec notre moto",  déclare Kouji Stuja, le directeur de projet de la marque aux trois diapasons. "Et dans ces cas-là nous avons beaucoup de mal, mais peut-être devons-nous ajuster notre moto aux pneus."

Cas particulier, celui de KTM, arrivé l'an dernier en MotoGP et qui ne dispose donc d'aucun élément de comparaison avec l'ancien fournisseur de la discipline, Bridgestone. Un mal pour un bien sans doute, qui permet de disposer de plus de clarté pour la bonne exploitation des pneumatiques, même si cette dernière est bien entendu conditionnée par un processus d'apprentissage pour un nouveau venu dans la catégorie.

"Ce que nous voyons c'est que, avec l'allocation de pneus que nous avons, notre moto travaille parfois en dehors de la fenêtre opérationnelle normale", avance Sebastian Risse, le directeur technique du constructeur autrichien. "Nous travaillons pour faire en sorte qu'elle fonctionne de façon plus universelle et plus au milieu de l'allocation. Bien sûr, le fait de comprendre et d'analyser le pneu plus rapidement, afin de pouvoir prendre une décision plus vite, est un processus en cours de notre côté."

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Si la marge de manoeuvre demeure encore importante pour KTM, elle est en revanche plus ténue pour les cadors de la discipline, au premier rang desquels Honda, où on admet que le niveau déjà atteint par les pneumatiques est tel qu'il permet désormais difficilement d'entrevoir de nouvelles avancées significatives en termes de performance. "En comparaison de ce qu'ont été les débuts de la nouvelle génération de pneus Michelin, nous nous sommes assez bien adaptés et nous en arrivons à un point où il sera plus difficile qu'au début de cette période de réaliser de gros progrès", reprend Takeo Yokoyama, le directeur technique de Repsol Honda.

Une affirmation sans doute vérifiable à l'instant présent, mais que Michelin tentera de démentir avec ses futures générations de pneus lors des prochaines saisons.

Avec Léna Buffa

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