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Suzuki n'envisage pas de nouveau team manager à court terme

Après le départ inattendu de Davide Brivio, Suzuki a décidé de ne pas remplacer son responsable d'équipe en MotoGP, et cette stratégie ne changera pas cette saison.

Gros plan sur la Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Suzuki a décroché en 2020 des succès historiques, remportant avec Joan Mir son premier titre pilotes depuis 2020, couplé à celui des équipes. Un timing parfait pour la marque, qui fêtait alors les soixante ans de son arrivée en Grand Prix et le siècle d'existence de l'entreprise.

Même le meilleur des scénaristes n'aurait pu imaginer campagne aussi parfaite pour l'équipe que dirigeait alors Davide Brivio. Mais un coup de théâtre se profilait, avec le départ du team manager, séduit par l'appel de la Formule 1 au point de quitter dans la foulée de ce succès l'équipe qu'il avait dirigée depuis la décision de Suzuki de revenir dans le championnat.

Face à une nouvelle aussi forte et aussi inattendue, le choc a été puissant dans les rangs de Suzuki. La réaction immédiate de l'équipe a été de resserrer ses rangs et de s'organiser en répartissant les responsabilités en interne, renonçant à prospecter à l'extérieur pour recruter un nouveau team manager.

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Six mois plus tard, Suzuki est quatrième du classements des pilotes, et quatrième chez les  équipes comme chez les constructeurs. Ses meilleures chances de titres pilotes reposent à nouveau sur Mir, champion sortant et distancé à ce jour de 55 points par le leader. Une situation insatisfaisante, qui a suscité durant la première partie du championnat un débat animé sur la nécessité de finalement remplacer Brivio, alimenté par plusieurs points perfectibles notables, telles des performances qui ne décollent pas en qualifications, une moto qui a moins évoluée que ses concurrentes ou encore les nombreuses chutes d'Álex Rins.

"Le rôle du team manager, que ce soit Davide Brivio ou n'importe qui d'autre, peut avoir un impact fort sur une petite équipe comme la nôtre, mais en même temps, nous devons reconnaître que toute cette opération repose sur un véritable travail d'équipe, avec de nombreuses personnes clés qui font de leur mieux chacune dans leur rôle", explique Shinichi Sahara, le chef de projet MotoGP de Suzuki, dans une interview accordée à l'édition espagnole de Motorsport.com.

"Je ne peux pas nier que Davide, en tant que personne et en tant que directeur d'équipe, a joué un rôle important dans la construction de ce que nous sommes aujourd'hui", poursuit le responsable japonais. "Son départ soudain nous a obligés à nous adapter et à réévaluer notre façon de travailler, et cela nous a tous aidés à donner le meilleur de nous-mêmes."

Après le départ de Brivio, Shinichi Sahara a créé un panel de direction composé de sept membres de l'équipe qui ont chacun assumé une partie du travail de l'Italien. "Le résultat, c'est que nous conservons un groupe solide de personnes qui travaillent très bien ensemble, partageant les mêmes objectifs et la même vision", souligne l'ingénieur, lui-même contraint par ses nouvelles responsabilités à être présent à chaque Grand Prix, ce qui n'était pas le cas ces dernières saisons.

"À titre personnel, assumer le rôle de chef d'équipe en plus de celui de chef de projet signifie pour moi une plus grande charge de travail, mais le fait d'être plus présent sur les circuits me donne l'opportunité inestimable d'être plus en contact avec les membres de l'équipe et de voir de mes propres yeux beaucoup de choses qui m'échappaient auparavant."

Désormais, Shinichi Sahara exclut la recherche d'un nouveau team manager à court terme. "Il est clair que nous n'en aurons pas de nouveau pour la saison en cours. C'est quelque chose qui demande beaucoup de réflexion et de planification", souligne-t-il. "Nous avons déjà vécu une décision de dernière minute et précipitée il y a quelques mois lorsque Davide a annoncé son départ, et cette fois nous préférons prendre les choses plus calmement."

Pour l'avenir, la question reste ouverte. Bien que certains noms d'anciens directeurs d'équipe aient été évoqués, Suzuki n'a pas encore décidé s'il faudrait prospecter sur le marché ou s'en tenir à sa philosophie de former un nouveau directeur parmi ses membres actuels.

"J'ai besoin d'un peu de temps pour mieux comprendre la dynamique de l'équipe. Lorsque l'on change quelque chose de technique sur la moto, on peut rapidement et facilement voir si c'est mieux ou moins bien, mais lorsqu'il s'agit d'un changement de gestion, c'est une autre histoire. Il faut beaucoup plus de temps pour en ressentir les effets et évaluer la situation", estime l'ingénieur japonais.

"Je vais profiter des vacances d'été pour faire une évaluation de la première partie de la saison. Il y a beaucoup de combinaisons de gestion et de réglages possibles et faire une pause m'aidera à mieux évaluer si nous devons changer quelque chose pour l'année prochaine et comment y faire face", conclut Shinichi Sahara.

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