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Suzuki préfère plus d'essais libres à un autre test de pré-saison

La proposition, faite par KTM, d'organiser des tests supplémentaires avant le premier Grand Prix, lorsque sa date sera définie, n'a pas les faveurs du responsable du projet Suzuki, qui y préférerait que le temps restant cette année soit mieux mis à profit.

 Shinichi Sahara, Team Suzki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Shinichi Sahara, directeur du projet de l'équipe Suzuki, partage les craintes de certaines autres équipes quant à une reprise de la compétition qui s'annonce difficile après la longue pause à laquelle est contrainte le championnat, cependant il estime qu'organiser un nouveau test avant la première course ne serait pas une bonne option. Avec un programme qui s'annonce particulièrement condensé, et faisant la part belle à la compétition une fois que la saison MotoGP pourra démarrer, le patron du programme Suzuki voudrait surtout que l'on optimise au maximum les semaines ou mois encore exploitables une fois que la pandémie se sera éloignée.

"Je sais que certaines personnes ont demandé à ce que nous ayons un autre test avant que la saison ne démarre, et je peux y voir du sens, mais franchement la saison va déjà être trop courte en l'état, alors il vaudrait mieux commencer dès que nous le pourrons. Ce serait probablement une bonne idée d'avoir une séance ou deux le jeudi, pendant la semaine de la première course", suggère-t-il en échange, rejoignant en ce sens l'avis déjà émis par Davide Brivio, team manager de Suzuki. "Il semble que nous aurons beaucoup moins de temps pour mener des essais cette année, parce que nous allons peut-être devoir annuler tous les autres tests restants, mais je suis certain que nous trouverons une façon de tout faire fonctionner !"

Lorsque la mise sur pause du championnat est apparue évidente, le mois dernier, les instances ont décidé de geler le développement des moteurs et de faire homologuer le bloc ainsi que le premier package aéro, certains constructeurs européens s'étant inquiétés du temps de travail supplémentaire dont pourraient disposer leurs concurrents japonais. Aujourd'hui, cette situation semble faire l'unanimité, et elle est en tout cas parfaitement acceptée chez Suzuki.

"C'est une bonne chose, car cela signifie que nous sommes tous dans le même bateau en termes de progression, et cela crée un terrain plus équitable", assure Shinichi Sahara. "Nous avons laissé l'échantillon du moteur qui devait être approuvé et homologué au Qatar, et nous avons transmis les dessins du package aéro pour son homologation. Nous comprenons que nous ne pouvons pas mener de développement, mais nous aurons peut-être le temps de produire plus de pièces dans celles que nous avons identifiées comme étant positives pendant les essais hivernaux."

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"En tant qu'équipe, nous allons aussi peut-être étudier plus d'opportunités de discuter en détail, par téléphone ou par des réunions web, de ce que nous ferons pour la prochaine étape. Nous avons beaucoup d'idées pour progresser, mais même dans la situation actuelle il n'y a jamais assez de temps ! Quoi qu'il en soit, sans pilotes en piste il est toujours difficile de mener du développement et tout avance beaucoup plus lentement", concède l'ingénieur japonais.

"Au Japon, la situation semble un petit peu moins délicate que dans d'autres pays", observe toutefois Shinichi Sahara. "À Hamamatsu, là où se trouve l'usine, le nombre de contaminations n'est heureusement pas élevé. Nous avons néanmoins bien conscience que nous devons faire attention avec ce virus, nous avons vu les tristes dégâts qu'il peut causer. Tout a été stoppé, mais nous vivons une période très importante et difficile, des restrictions doivent être mises en place et la situation doit être prise sérieusement. Nous avons dû ajuster certains de nos plans lorsque le calendrier a été modifié, mais l'idée est d'essayer de poursuivre notre processus de développement du mieux que nous le pouvons, même s'il est réduit."

"En ce qui concerne la course, c'était dommage de ne pas commencer [la saison] au Qatar, parce que nous nous sentions prêts à nous battre dans le groupe de tête dès la première course, je suis donc un peu déçu. Mais c'est la même chose pour toutes les équipes et tous les pilotes, et nous devons l'accepter. Par-dessus tout, le plus important est de nous concentrer sur la sécurité et la santé de tout le monde, bien plus que sur la course."

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S'il n'a pas pour le moment de visibilité quant à une date de reprise potentielle, Shinichi Sahara se veut positif : tôt ou tard, la compétition finira par reprendre ses droits. "Personne ne s'attendait à une pandémie si énorme et une propagation si rapide. Il est temps maintenant pour nous tous de nous battre, pas en piste comme nous en avons l'habitude, mais dans un domaine complètement différent. Il est temps de nous unir, de faire preuve de solidarité pour ceux qui souffrent le plus, de rester patients et de dépasser cette épidémie de la meilleure façon possible en faisant attention à nous et en restant en bonne santé. J'espère vraiment que nous serons bientôt de retour dans le paddock, que nous reverrons nos amis et nos collègues, que nous battrons à nouveau et que nous retrouverons toutes les émotions que la course moto nous transmet !"

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