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Suzuki a franchi la première étape avec son nouveau moteur

Véritable talon d'Achille du constructeur japonais en 2017, le nouveau moteur à l'essai sur les trois jours en Malaisie a témoigné de bonnes dispositions selon les pilotes Suzuki.

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP
Andrea Iannone, Team Suzuki MotoGP
Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Après une année à avoir rongé son frein (moteur), les premiers essais officiels à Sepang qui se sont déroulés ces trois derniers jours ont sonné comme une libération pour Suzuki.

Le constructeur japonais a en effet particulièrement souffert l'an dernier du retrait des concessions qui lui avaient été accordées, en vertu du règlement technique, depuis son retour en MotoGP en 2015. Un handicap qui s'est même avéré rédhibitoire et irrattrapable dès lors qu'il a été évident que la direction prise au niveau du bloc propulseur au début de l'hiver dernier n'avait pas été la bonne. Sans possibilité de revenir en arrière, la dernière campagne était en quelque sorte perdue avant même d'avoir commencé.

C'est donc avec impatience que Suzuki attendait ces premiers roulages en Malaisie, dans la foulée de la présentation de la nouvelle GSX-RR, samedi dernier. Le constructeur a lâché la bride au niveau du développement de son moteur, et ses pilotes aussi, parfois avec fracas comme dans le cas d'Andrea Iannone, qui a essuyé deux chutes et deux casses sur sa machine.

Néanmoins, et malgré une dernière journée compliquée par la chaleur, pour le pilote italien l'essentiel a été assuré, Suzuki ayant trouvé la direction à suivre côté moteur. "Tout compte fait, nous avons trouvé quelque chose, confirmé le moteur 2018, ce qui était important pour nous", indiquait-il mardi soir en bouclant sa séance.

Une bonne nouvelle qu'évoquait déjà la veille son jeune coéquipier, Álex Rins, qui est sur le point d'aborder sa deuxième saison dans la catégorie reine. "Ce qui est sûr, c'est que nous progressons beaucoup sur le moteur", assure l'Espagnol, pour qui les gains sont perceptibles dans plusieurs secteurs. "Ils ont vraiment bossé dur au Japon cet hiver, et ils ont progressé un peu dans tous les domaines : à la fois dans la puissance, et beaucoup dans les virages, là où nous avons péché l'an passé."

Encore du travail sur l'électronique

Auteur de 171 tours sur ces trois journées de tests (avec le sixième temps), Rins a rencontré moins de soucis techniques que son voisin de garage italien, qui en a tout de même bouclé 160 et signé le 13e chrono. Mais l'Espagnol reconnaît que du travail reste encore à accomplir, notamment au niveau de l'électronique, pour polir les progrès en termes de puissance du nouveau bloc japonais.

"Nous progressons sur les éléments électroniques, mais vous savez, c'est le moteur qui fait le gros du travail, la grande différence", explique-t-il. "Simplement, avec l'électronique, nous pouvons ajuster un peu la moto, vous pouvez ajuster un peu la réponse donnée par le moteur. Mais l'important reste le moteur."

"Il reste des situations, d'autres choses, que l'on doit essayer d'améliorer", confirme Iannone. "Nous allons continuer à travailler pendant ces tests, en ce moment j'ai un peu de difficulté avec certains aspects, par exemple au freinage et à l'accélération, et il faut qu'on réfléchisse à comment améliorer cette situation. On va continuer à avancer dans notre programme, et on verra où nous en serons au Qatar."

Le moteur a donc été au cœur de toutes les attentions chez Suzuki sur ces trois jours, mais l'équipe s'est aussi concentrée sur l'évaluation d'une nouvelle configuration châssis, domaine dans lequel les efforts avaient déjà été concentrés fin 2017 permettant déjà un regain de forme, et le test de nouvelles pièces telles que des suspensions.

"Nous sommes assez contents car nous avons été en mesure de tester plusieurs choses et d'essayer d'obtenir une vision claire de tout", explique Davide Brivio, team manager. "Nous n'avons pas fini le travail, les prochains tests à Buriram et au Qatar seront aussi très importants. Nous travaillons sur des spécifications moteur et la configuration du châssis avec les deux pilotes et l'objectif est de décider quel est le meilleur package pour commencer la saison. Alex a enchaîné de bons tours réguliers et Andrea n'était pas loin lui non plus, ils ont donc fait du bon travail. Nous pouvons dire que ce furent trois journées positives."

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