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Analyse

Équipe satellite 2019, Zarco, team Rossi : le gros agenda de Yamaha

Lin Jarvis et Yamaha ont des décisions importantes à prendre en vue du futur proche, alors que l'union avec l'équipe Tech3 prendra fin au terme de cette saison.

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Hervé Poncharal, team manager Monster Yamaha Tech 3, et Lin Jarvis, directeur exécutif Yamaha Factory Racing
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, troisième
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Lin Jarvis, directeur général Yamaha Factory Racing
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Lin Jarvis, directeur général Yamaha Factory Racing
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Hervé Poncharal, Team Principal Monster Yamaha Tech 3
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, troisième
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Lin Jarvis, directeur exécutif Yamaha Motor Racing
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

C’est avant même le début de la saison 2018 que l’équipe Tech3 a fait savoir qu’elle avait choisi de ne pas continuer à être fournie par Yamaha, et ce, alors que bon nombre d’observateurs imaginent en ce début de saison la possibilité d’une lutte pour le titre mondial de Johann Zarco avec son package japonais exploité par l’équipe française.

Ainsi, même si la nouvelle pourrait faire craindre une baisse d’implication du constructeur envers son client au fil de la saison, Lin Jarvis, directeur exécutif de Yamaha Motor Racing, estime que le timing est même plutôt heureux, car il permet non seulement d’apporter le soutien nécessaire à Tech3 pour la saison, mais également d’envisager les possibilités de fourniture d’une autre équipe à compter de la saison prochaine et ne pas manquer les échéances importes pour la mise en place d’un nouveau projet.

"On n’est pas partis, encore ! C’est déjà important de le dire, il reste [une saison] ensemble et nous avons l’intention de l’apprécier pendant ces neuf mois. Nous allons continuer à les soutenir au maximum et je pense que vous pouvez déjà le voir", notait depuis Losail Jarvis, témoin du meilleur chrono qatari de pré-saison de Johann Zarco, avant que celui-ci ne mène les trois quarts du GP inaugural depuis la pole position.

"On va continuer à les soutenir jusqu’à la fin. Vous savez, la décision de partir est celle d’Hervé [Poncharal, directeur de Tech3, ndlr] et nous la respectons. Nous la regrettons car nous avons passé 20 ans ensemble, mais parfois les choses se produisent dans la vie et il a reçu une proposition qu’il a décrite lui-même comme une offre qu’il ne pouvait pas refuser ! Normalement, celles-ci viennent d’Italie, mais cette fois elle est venue d’Autriche [rires] ! Mais je comprends cette décision et c’est sûr que Valence, sur la dernière course, sera une journée triste. C’est certain."

Une séparation qui n'a rien à voir avec le soutien de Yamaha

Jarvis refuse cependant l’interprétation selon laquelle la décision de Tech3 serait liée à un manque de soutien de Yamaha envers l’équipe satellite, malgré ce qu'a clairement indiqué Hervé Poncharal lui-même. Interrogé sur le niveau de soutien fourni par sa firme par rapport à celui offert par Honda à Cal Crutchlow ou par Ducati à Danilo Petrucci, le Britannique se veut clair.

"Je ne crois pas que Hervé soit parti car il ne ressentait pas le soutien de Yamaha. C’est mon opinion et je pense qu’il est parti car il a reçu une offre formidable d’un concurrent qui a absolument besoin d’une équipe satellite ; et cette offre comprenait sans doute beaucoup de choses en termes de performance de la moto, de finances, de stabilité. Je pense qu’il faut voir l’image de manière plus élargie et ne pas dire simplement que Hervé est parti en raison d’un manque de soutien de Yamaha…"

"C’est vrai que nous n’avons pas fourni une moto d’usine à Johann, mais nous avons toujours respecté notre politique et notre contrat, qui était de ne pas fournir de moto d’usine. Nous avons fourni une moto parfois plus rapide que celle d’usine. Il y a toujours deux facettes à une histoire."

Quant à savoir si Yamaha pourrait apporter un soutien justement particulier à Zarco si celui-ci émergeait toujours à mi-saison comme un homme réalistiquement en course pour la couronne mondiale, il ne s’agit pas là que de bonne volonté.

"Il n’y a pas grand-chose que l’on puisse vraiment faire pendant la saison car les moteurs sont bouclés en début de saison ; le processus de production des pièces et d’import est assez complexe. C’est difficile à imaginer", avoue-t-il, avant de redire à quel point le soutien à Tech3 est déjà solide. "Je pense que Johann a déjà reçu un très bon appui et qu’il ne manque de soutien de Yamaha pour le moment. Bien sûr, avoir une moto à spécification différente avec laquelle débuter la saison est une autre histoire. Mais je pense que sa moto est déjà très compétitive comme vous avez pu le voir."

Quelle autre équipe satellite Yamaha constituer en 2019 ?

En plus de s’assurer que la dernière saison de collaboration entre les deux entités se solde par des résultats probants, donc, Jarvis a désormais la lourde tâche d’évaluer et mettre en place, le cas échéant, les étapes nécessaires à la constitution d’un programme de fourniture d’une nouvelle équipe satellite par Yamaha. Un programme qui pourrait être celui de l’équipe Marc VDS.

"Je l’espère, mais bien sûr, c’est une option de ne pas le faire aussi. On sait qu’il y a deux options : remplacer Tech3 par une autre équipe… ou pas. Il faut évaluer ça en fonction des possibles partenaires que l’on peut trouver, des conditions… On évaluera ça au fil des discussions", poursuit celui qui sait aussi qu’il y a un timing à respecter pour ne pas se trouver dans le rouge et aborder les étapes sainement en vue de 2019.

"On aimerait probablement avoir fait ça avant juin, car après on commence à planifier la saison suivante et il faut être prêt avec toutes les décisions sur les ressources humaines, les commandes de pièces, etc."

Et dans cette donne, Yamaha dit ne pas vraiment uniquement se formaliser sur la possibilité ou non de voir une équipe VR46 s’inscrire en MotoGP.

"Valentino n’a même pas encore décidé de manière définitive d’entrer en MotoGP [avec son team]", rappelle celui qui sera encore son patron en 2019 et 2020. "C’est le premier facteur. Secundo, s’il le faisait, serait-ce en 2021 ? Avec un pilote ou deux ? Il y a donc beaucoup de facteurs, et c’est dans trois ans. En trois ans, beaucoup de choses peuvent changer, si nous le souhaitons. C’est donc quelque chose que nous pouvons considérer et ce n’est certainement pas une barrière à une autre équipe qui considérerait monter à bord avec Yamaha [maintenant]."

Équipe au sein de laquelle Yamaha se verrait bien entendu avoir un mot à dire que le nom des pilotes placés à bord. "Je m’attendrais à cela, oui", sourit le manager Britannique. Avec Zarco sur une moto d’usine dans un autre team ? "C’est possible !" Encore faut-il que les désirs de la marque coïncident avec ceux du pilote et peut-être le clan Yamaha a-t-il, sur ce point, laissé passer le train.

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