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Tech3 et les pilotes français, une relation durable (1/2)

Depuis les tout débuts en 1989 jusqu'à 2013, les pilotes français ont toujours eu une place et joué un rôle important au sein de Tech3, jalonnant le parcours de cette équipe devenue incontournable dans le monde des Grands Prix.

Olivier Jacque, Yamaha

Olivier Jacque, Yamaha

Gold and Goose / Motorsport Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

À l’origine, l’inspiration d'Hervé Poncharal de créer sa propre structure s'associe à la volonté d’avoir bien en main la destinée d’un team de Grand Prix. Accompagné de Guy Coulon et Bernard Martignac (le 3 du nom se référant au trio), c’est avec le soutien de Honda Europe et appuyé par Rothmans qu’une NSR 250 d’usine est engagée pour Dominique Sarron au premier Grand Prix de 1990. Terminant à plusieurs reprises au pied du podium, Sarron assure un début prometteur pour ce nouveau team dans une catégorie déjà très disputée.

Malgré des résultats réguliers dans le top 5, les chutes et blessures viennent freiner la progression de Dominique au cours d’une saison qu’il termine dixième. Tech3 continue et aligne pour sa seconde saison, en 1991, une RS 250 kittée, pilotée par la jeune recrue Jean-Pierre Jeandat qui fera de belles prestations pour terminer 12e au championnat, deuxième Honda compétition client.

L’intermède Suzuki de 1992 et 1993, toujours en 250cc, permet au team de devenir équipe d’usine, avant que l’Américain John Kocinski ne casse volontairement sa monture et ne soit renvoyé. Fin de l’aventure pour tout le monde.

C'est logiquement plus difficile en 1994, où Tech3 devient une équipe privée du milieu de tableau, misant sur le jeune pilote tricolore Noël Ferro aux côtés de Frédéric Protat sur une Honda RS, sans oublier le pilote 125cc Nicolas Dussauge. Peu de résultats comme bilan pour cette aventure, mais l’équipe tient le cap.

Sous le feu des projecteurs avec Ruggia, puis Jacque

1995 marque l’arrivée de la star française de l’époque, Jean-Philippe Ruggia. Ex-pilote Aprilia et ancien coéquipier de Max Biaggi et Jean-Michel Bayle, le Toulonnais possède trois victoires en 250cc et un podium en 500cc. Lancé par Yamaha Sonauto aux côtés de Christian Sarron, Ruggia est la valeur française en Grands Prix, et permet à Tech3 de retrouver une moto officielle, une Honda NSR, ainsi que des sponsors comme Chesterfield et Elf.

C’est le début d’une nouvelle ère pour Tech3, alors qu'Hervé Poncharal décide également de donner sa chance à un pilote prometteur venu du Championnat d’Europe, Olivier Jacque, qui arrive à bord de l’équipe varoise au guidon d’une Honda RS construite avec des pièces stockées à Bormes-les-Mimosas.

OJ s’insère dans le top dix dès le deuxième Grand Prix pour s’y maintenir régulièrement. Il s’offre un départ de la première ligne et mène même la course sur quelques tours en Argentine, décroche le titre de Rookie de l’année, et commence à faire de l’ombre à son illustre compagnon d’écurie.

Deux machines officielles affichant des couleurs identiques et un nouveau design, le même duo de pilotes français et un team Tech3 bien rodé prennent d’assaut la saison 1996. Les résultats ne se font pas attendre. Jacque se montre très régulier sur les cinq premières courses et confirme que tout le potentiel est là, mais la malchance s’en mêle. Après une première pole à Assen, il lui faut attendre la course du Nürburgring pour monter sur son premier podium entre les deux Allemands Fuchs et Waldmann. Il fait résonner la Marseillaise en décrochant son premier succès à Rio, au prix d’une remontée incroyable. Enfin, un podium à Eastern Creek, en Australie, clôture une sensationnelle deuxième saison pour Jacque, qui prend la troisième position au championnat. Il domine son coéquipier Ruggia qui compte cinq abandons et termine neuvième de la saison.

En 1997, OJ nourrit des ambitions élevées mais n'enregistre que deux victoires, la compensation d’un surplus de fougue souligné cette année-là par Hervé Poncharal. La saison est marquée par les chutes et les erreurs qui le verront glisser quatrième au classement final, alors que Max Biaggi s’impose pour la quatrième fois consécutive. L’équipe a continué avec deux pilotes français, William Costes étant le coéquipier d’OJ.

Le modèle 98 de la Honda NSR est raté. Olivier Jacque la pousse à un tel point qu’au Mugello, il chute et se blesse à la cheville, laissant le champ libre aux imbattables Aprilia de Capirossi, Rossi et Harada. Costes, de son côté, jette l’éponge et est remplacé par Matthieu Lagrive, tandis qu'un autre Français, Julien Allemand, assure l'intérim de Jacque pendant sa convalescence.

Olivier Jacque, Yamaha
Olivier Jacque, Yamaha

Cette saison tourne la page du chapitre Honda de Tech3, qui s’est taillé une solide réputation et aspire à nouveau au statut d’équipe d’usine. C'est chose faite en 1999, un tournant pour le team français qui passe chez Yamaha en tant qu’équipe officielle. Poncharal jubile d’être engagé avec ce nouveau partenaire et aligne Shinya Nakano aux côtés d’Olivier Jacque. La YZR 250 se révèle d’emblée une bonne moto ; Guy Coulon et ses techniciens transformeront le package en arme prête à jouer le titre.

C’est en 2000 que la lutte atteint son paroxysme entre les équipiers de la structure française, devenue la référence de cette catégorie 250cc. Ils font le spectacle jusqu’au dernier Grand Prix de la saison, en Australie, pour un finish sur le fil. Le Graal revient à Olivier Jacque, qui succède à Jean-Louis Tournadre (1982) et Christian Sarron (1984), tous trois titrés en 250cc sur Yamaha.

Avec Rodolphe Coiscaud

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