Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Rétro

Tech3 et les pilotes français, une relation durable (2/2)

Après une décennie de présence en Grands Prix, l’amorce des années 2000 prend une nouvelle dimension pour Tech3, entre l’accomplissement d’un rêve avec le titre 250cc et le grand défi du MotoGP.

Sylvain Guintoli

Sylvain Guintoli

Yamaha Motor Racing

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Olivier Jacque, Gauloises Yamaha Team
Olivier Jacque, Tech 3 Yamaha
Olivier Jacque, Tech 3 Yamaha
Olivier Jacque, Gauloises Yamaha Team
Sylvain Guintoli et Nicky Hayden
Sylvain Guintoli
Sylvain Guintoli
Sylvain Guintoli

La saison 2001 marque une étape majeure pour Tech3, qui profite du titre remporté par Olivier Jacque en quart de litre et de la position de force qui en résulte. L’équipe s’installe pour de bon en catégorie reine des Grands Prix moto et aligne deux YZR 500, toujours avec le Français et Nakano. Gauloises devient le sponsor et contribue au budget qui gonfle avec les ambitions. Cette première saison se déroule bien pour Nakano, Rookie de l’année en 500cc, mais elle est parsemée de blessures pour Jacque.

L’arrivée des MotoGP de 990cc en 2002 est plus difficile pour Tech3, qui poursuit son chemin durant une grande partie de la saison avec des 500cc désormais dépassées. Le point fort se joue au Sachsenring, avec les deux premières places sur la grille obtenues par Olivier Jacque et Shinya Nakano. La seule vraie opportunité de victoire se termine dans le bac à gravier pour le Français, emmené par un excès d’optimisme d’Alex Barros, lui aussi au guidon d’une machine deux-temps, au freinage.

En coulisse, Sylvain Guintoli est recruté comme pilote d’essais de l’équipe, dans un programme façon Formule 1, sponsor bleu oblige. Le nouveau venu prend le départ d’un seul Grand Prix cette année-là, en République Tchèque, où il termine 17e.

Il faut ensuite attendre 2007 pour retrouver un Français titularisé chez Tech3, et c’est toujours de Guintoli qu’il s’agit, aux côtés du Japonais Makoto Tamada. Arrivé en Grands Prix 250cc en 2001, il compte cinq saisons dans la catégorie et un podium décroché à Assen, en 2003.

Sylvain Guintoli s’attaque à sa première vraie saison en MotoGP et obtient d’emblée une belle quatrième place au Japon. L’espace de quelques tours, le numéro 50 se retrouve même en tête du Grand Prix de France, sur le tracé Bugatti du Mans, devant Randy de Puniet, mais tous deux chutent au grand dam des tribunes tricolores. Avec détermination, il relève sa monture pour terminer dixième.

C'est Guintoli qui ferme ainsi, en 2007, le chapitre des tricolores engagés en MotoGP avec Tech3, après quoi il effectue une saison supplémentaire sur Ducati avant de rejoindre le Superbike.

La suite de l'union des pilotes français avec le team Tech3 est plus récente. L’équipe s’aligne dès le début dans la nouvelle catégorie Moto2, créée en 2010, et engage en 2011 le champion du monde 125cc de 2008, Mike di Meglio. Aligné aux côtés de l'Anglais Bradley Smith et du Belge Xavier Simeon, le Français se classe 23e du championnat. Louis Rossi (en tandem avec Danny Kent) suivra sa trace deux ans plus tard, mais ne pourra faire mieux qu’une 24e place au terme de la saison.

Le 14 juillet dernier, date emblématique s’il en est, Tech3 a confirmé que sa prochaine recrue serait Johann Zarco, qui s'est constitué une stature de champion en dominant les deux dernières saisons du Moto2. Premier Français double champion du monde en Grands Prix, il est maintenant prêt pour le grand saut en MotoGP. Zarco sera le troisième pilote tricolore à défendre les intérêts de Tech3 en MotoGP, avec un potentiel jamais encore observé, et le 14e Français à siéger au sein de l’équipe tricolore depuis le début de son aventure en Championnat du monde.

“Allons enfants !”

Avec Rodolphe Coiscaud

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Tech3 et les pilotes français, une relation durable (1/2)
Article suivant Comment le Docteur Costa a sauvé Mick Doohan

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse