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Espargaró a été touché par des débris de la moto de Zarco

Le pilote Aprilia est revenu des tréfonds de la grille pour aller empocher son quatrième top 10 de l'année, mais il a également été touché par des éléments de la Yamaha du Français en début d'épreuve.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Aleix Espargaró peut s'estimer heureux d'avoir vu le drapeau à damier en Australie, ce qui était loin d'être gagné après qu'il a été percuté par des débris de la moto de Johann Zarco, à l'approche de Doohan Corner.

Loin de l'accrochage impliquant le Français et Marc Márquez (il devait encore à ce moment-là rattraper le retard qu'impliquait un départ depuis la 19e place sur la grille), le pilote Aprilia n'a rien vu des faits et s'est retrouvé dans l'impossibilité d'esquiver les éléments de la Yamaha projetés dans les airs dans la suite directe de l'accident.

"Il y avait beaucoup de motos devant moi, c'était donc difficile de voir ce qu'il se passait devant", confirme-t-il. "Mais j'ai vu un gros débris noir arriver super vite sur moi. Le débris a percuté mon guidon et le levier d'embrayage a été touché. Au début, j'ai pensé que je n'allais pas pouvoir continuer. Mais j'ai eu de la chance dans le sens où en MotoGP vous n'utilisez pas l'embrayage pour freiner."

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La catégorie reine finit en trombe cette année 2018, avec trois courses s'enchaînant à chaque fois à une semaine d'intervalle. Dans quatre jours, il faudra ainsi être d'attaque pour rouler de nouveau à Sepang. Mais le fait est que si les débris qui ont atteint Espargaró n'ont certes pas été à l'origine d'une trop grande douleur, l'impact a tout de même fait bouger une plaque placée dans sa main gauche, ce qui laisse craindre à une détérioration de la situation s'il venait à chuter en Malaisie.

"J'ai fait une radio, et il semble que la plaque que j'ai a bougé, celle qu'ils m'ont mis ici après mon accident [de 2017]", explique-t-il. "Ce n'est pas une question de douleur, car si j'ai été en mesure de rouler ici, je le serai aussi en Malaisie. Non, il s'agit plus du fait que la plaque a bougé, et ce pourrait être dangereux."

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Un nouveau top 10

Course étrange que celle de Phillip Island pour Aleix Espargaró. L'Espagnol a en effet réussi à décrocher la neuvième place contre vents et marées. Jamais pointé dans le top 15 avant dimanche, victime indirecte de l'accrochage Zarco-Márquez en course, tous les éléments semblaient jouer contre le pilote Aprilia, qui a donc fini par obtenir un top 10 surprenant.

Jusqu'au warm-up hier matin, le numéro 41 se dirigeait vers une nouvelle course à oublier, du même acabit que celles de la Thaïlande ou bien du Japon le week-end précédent. Mais d'ultimes réglages trouvés lors de ces 20 dernières minutes de roulage avant la course ont permis de déverrouiller un tant soit peu le potentiel de la RS-GP.

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"Je suis content qu'on ait fini la course, dans le top 10", a déclaré l'Espagnol à l'arrivée. "Ce fut un week-end vraiment très difficile, et finalement lors du warm-up nous avons trouvé comment résoudre notre gros problème. Je me suis donc retrouvé à être plus rapide lors du warm-up que lors de la course. Le meilleur tour en course a été une demi-seconde plus lent que la pole position, mais mon meilleur tour à moi a été une seconde plus rapide que mon chrono des qualifications."

Espargaró estime même qu'il aurait pu encore mieux faire si son pneu arrière ne s'était pas fortement dégradé dans les derniers tours, le contraignant ainsi à baisser de rythme.

"J'ai perdu beaucoup de temps au début de la course pour dépasser Karel Abraham. J'avais le pneu medium à l'avant, et je n'avais pas beaucoup de sensations", reprend-il. "J'ai donc perdu beaucoup de temps pour dépasser Pedrosa et Abraham, et il m'a fallu encore quelques tours pour dépasser Morbidelli et mon frère. Donc il y avait après cela un écart de trois secondes entre Syahrin, Bradley [Smith] et moi. J'ai attaqué, mais quand je suis revenu sur eux le pneu était complètement détruit."

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