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Valentino Rossi vise un 200e podium avant sa retraite

Valentino Rossi a tenté de "résister jusqu'au bout" mais il estime que sa retraite était inéluctable. Malgré une baisse de ses performances, l'Italien espère goûter une dernière fois aux joies du podium en MotoGP.

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT, sur le tapis vert

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT, sur le tapis vert

Gold and Goose / Motorsport Images

Sept titres, 89 victoires et 199 podiums. C'est avec un incroyable palmarès que Valentino Rossi quittera le MotoGP en fin de saison, sans compter les deux couronnes mondiales conquises en 125cc et 250cc, avec un total de 26 succès dans les deux catégories. Mais cette réussite appartient au passé, le dernier succès du #46 remontant au GP des Pays-Bas 2017, il y a plus de quatre ans. Rossi n'est plus monté sur le podium depuis le GP d'Andalousie disputé au début de la saison 2020.

Passé de l'équipe Yamaha officielle à son team satellite, Petronas SRT, cette année, le vétéran du plateau peine à briller et n'a accroché le top 10 que deux fois en course, au GP d'Italie puis à celui d'Autriche, aidé par sa décision de conserver les slicks au moment où la pluie a fait son arrivée. Même s'il est régulièrement distancé par les leaders, Rossi espère néanmoins qu'un ultime trophée viendra garnir ses étagères.

"Il est très important de rester concentré et de faire le maximum durant la deuxième moitié de la saison, parce que je veux faire mieux que lors de la première, essayer d'être plus fort, prendre plus de points et décrocher de meilleurs résultats", annonce l'Italien sur le site officiel du championnat, affichant sa dernière ambition : "Si j'avais un souhait avant Valence, j'aimerais décrocher un podium".

Valentino Rossi est passé très près d'un 200e podium au GP de Saint-Marin l'an dernier, avant d'être doublé en toute fin de course par Pecco Bagnaia, qu'il a formé dans la VR46 Riders Academy, et Joan Mir. Comme Bagnaia, Franco Morbidelli et Luca Marini, demi-frère du Docteur, sont passés par ce programme destiné à mener les espoirs italiens des petites catégories au sommet, et ils sont prêts à reprendre le flambeau.

"Les supporters italiens sont couverts pour l'avenir, pour suivre le MotoGP même si je n'y serai plus !", s'amuse un Rossi fier d'avoir assuré sa succession et qui va continuer à transmettre son expérience du haut niveau à travers le team VR46, présent dans la catégorie reine à partir de la saison prochaine et dont la vocation sera de promouvoir les pilotes de l'Academy.

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"Le MotoGP existait avant Valentino Rossi et continuera après moi. Ces dernières années, le niveau s'est énormément amélioré. [...] Les jeunes pilotes sont tous suivis par des organisations, comme notre Academy, qui les aident à progresser, à s'entraîner avec différentes motos. Ça reste fun mais c'est un vrai travail maintenant."

"On a commencé à aider mon frère, Morbidelli et Migno dans le championnat italien, puis on est arrivé avec l'équipe en Moto3, avec Sky. On a aussi eu l'équipe en Moto2. L'équipe du MotoGP est la dernière étape. C'est dur, parce que tout est plus gros en MotoGP, mais je pense que nous sommes prêts. Nous avons une bonne équipe en Moto2. Ce sera une équipe pour nos pilotes, on va essayer de les soutenir aussi en MotoGP."

J'ai essayé de résister jusqu'au bout. Je ne voulais pas m'arrêter au sommet parce que je ne voulais aucun regret.

Valentino Rossi

C'est donc une nouvelle vie qui attend le natif de Tavullia, qui aurait aimé prolonger l'aventure au guidon d'une machine de son team mais a finalement été rattrapé par ses 42 ans. Face à des pilotes parfois deux fois plus jeunes et plus performants que jamais, en partie grâce à son travail dans l'Academy, son niveau de compétitivité s'est dégradé et la retraite devenait inéluctable : "Je pense que c'est le bon choix. D'un côté, je ne suis pas content, parce que j'aurais aimé que cette vie dure encore 20 saisons, mais c'est comme ça".

"J'ai pris ma décision en raison des résultats. Je prends du plaisir si je gagne, mais ce n'est pas que moi, tout le monde. Malheureusement, depuis un an, pour différentes raisons je ne suis plus assez fort, je ne suis plus assez rapide pour jouer le top 5, me battre pour le podium ou une victoire. Le niveau des pilotes ne cesse de s'améliorer. Il faut s'entraîner énormément, et quand on est plus âgé, il faut s'entraîner encore plus. C'est sûr qu'on prend beaucoup moins de plaisir."

"J'ai essayé de résister jusqu'au bout. Je ne voulais pas m'arrêter au sommet parce que je ne voulais avoir aucun regret. C'est pour ça que je suis très heureux et calme, parce que j'ai sais que j'ai fait le maximum pendant longtemps."

Et c'est sur un sourire que Valentino Rossi s'apprête à mettre fin à 26 saisons dans le Championnat du monde, avec la volonté de retenir les bons moments : "Mon père m'a appris qu'il ne faut pas prendre la vie, le sport et les résultats trop au sérieux, parce que ça ne fait pas la différence. Ce n'est pas important d'être le meilleur, d'être le plus rapide, d'être le plus fort. Il faut travailler dur mais aussi prendre du plaisir. Je pense que c'est le secret qui m'a permis d'être là longtemps. En dehors du MotoGP, j'ai une vie normale. J'ai quelques vrais amis. Je pense que c'est pour ça que j'ai pu rester 26 ans".

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