Valentino Rossi est "arrivé aux qualifs sans être prêt"
C’est un Valentino Rossi plutôt déçu et inquiet qui a conclu cette deuxième journée du Grand Prix d’Australie, qualifié seulement en troisième ligne.
Photo de: Yamaha MotoGP
La troisième ligne de la grille, Rossi commence à bien la connaître puisqu’il l’a déjà fréquentée à six reprises cette année. Son positionnement s’était toutefois amélioré depuis le mois d’août et c’est la raison pour laquelle il s’avoue déçu ce soir, admettant que le travail abattu sur les réglages n’a pas apporté les résultats escomptés.
"Il est toujours difficile de partir de la troisième ligne et on s’attendait à un peu plus," regrette le pilote Yamaha. "Aujourd’hui, on a testé différentes choses pour gagner en vitesse mais on n’a pas trouvé la bonne solution. Mes chronos sont toujours réguliers, mais pas assez rapides, ce qui fait qu’on est arrivé aux qualifs sans être prêts. J’ai réussi à boucler un tour qui n’était pas mauvais mais ça n’était pas suffisant pour partir plus proche des avant-postes."
Il y a un an, Marc Márquez signait la pole position du Grand Prix d’Australie, Jorge Lorenzo obtenait la troisième place sur la grille de départ et Valentino Rossi se plaçait en troisième ligne. Bis repetita : les trois hommes ont connu le même sort lors des qualifications disputées ce samedi à Phillip Island. Est-ce à dire que le dénouement de la course sera le même lui aussi… et que Rossi s’imposera?
L’Italien ne se sent pas du tout prêt à envisager un tel résultat pour demain. "On est assez inquiet. On doit trouver la direction à prendre pour être un petit peu plus compétitifs," a-t-il admis sur le site officiel du championnat. "Tout dépendra des premiers tours et du rythme. C’est une très belle piste, très large, alors quand on a le bon rythme on peut remonter."
Quid de l’usure des pneus, facteur déterminant le week-end dernier au Japon? "Chez Bridgestone, ils sont inquiets sur cette piste, surtout au regard des événements du passé*, mais le nouvel asphalte offre moins de grip et tout le monde patine beaucoup. Je pense donc que la durée de vie du pneu n’est pas un problème. Il est plus important de trouver le bon équilibre sur la moto pour réduire le patinage," juge Valentino Rossi.
* En 2013, les pneus Bridgestone s’usaient beaucoup trop vite sur le bitume neuf de Phillip Island, au point que la course avait été réduite et qu’un pitstop pour changer de gommes avait été imposé aux pilotes.
Be part of Motorsport community
Join the conversationShare Or Save This Story
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.
Top Comments