Valentino Rossi - "Je ne peux pas me permettre de gérer"
La pluie a longtemps été son ennemi, mais elle vient de permettre à Valentino Rossi de cumuler près d'une victoire d'avance en deux courses à peine.
Photo de: Yamaha MotoGP
Silverstone et Misano ont pourtant été des Grands Prix très différents pour le pilote italien, passé d'une victoire éclatante sous le déluge anglais à une modeste cinquième place - son plus mauvais résultat de la saison - devant les tribunes jaunies de tifosi entièrement acquis à sa cause.
S'il avouait dimanche des sentiments mitigés, c'est que Rossi est entré dans une phase de la saison qui ne lui a pas toujours réussi par le passé, une période déterminante durant laquelle la taille de l'enjeu pousse à doser l'attaque et la prise de risques. Une approche plus stratège qui peut s'avérer frustrante, tout autant que payante.
"Il est clair que j'aurais aimé gagner, mais Márquez y est arrivé non seulement parce qu'il a pris plus de risques mais aussi parce qu'il a été plus fort," expliquait le pilote Yamaha dimanche soir. "Dans ces conditions, quand tu dois passer des pneus pluie aux slicks, tout est plus facile si tu n'as rien à perdre. Je ne veux pas dire par là que, si j'avais pris des risques, j'aurais gagné facilement. Ca aurait de toute façon été difficile. [...] Smith, lui, a fait toute la course en slicks, il a donc pris un grand risque mais il peut le faire parce qu'il ne joue pas le titre."
Ce Valentino Rossi économe a vu la victoire puis le podium s'envoler en ne hasardant pas de passage anticipé par les stands lorsqu'il a fallu rechausser les slicks, et en tentant de se caler sur l'unique adversaire qui l'intéressait : Jorge Lorenzo. Une fois celui-ci à terre, la déception de ce résultat plus modeste que d'habitude était, logiquement, atténuée.
Ne pas sous-estimer ses adversaires
Est-ce à croire que le Championnat est plié? Pas encore. Car Rossi a beau avoir repris 23 points à Lorenzo en l'espace de deux manches, il sait que les cinq courses à venir sont autant de rounds que l'Espagnol peut remporter. Et le leader, décidément tout sauf téméraire, garde également un oeil méfiant sur le vainqueur de Misano, Marc Márquez, revenu à 63 points.
"Tout est très relatif. J'ai beaucoup de points d'avance sur Márquez, mais tant qu'il ne sera pas mathématiquement éliminé il ne faudra pas faire l'erreur de l'oublier, parce qu'il peut gagner tous les dimanches," prévient-il.
"Le même discours vaut pour Jorge. Je ne peux donc pas me permettre de gérer parce que, si j'arrive troisième [et s'il gagne], cela fait 9 points de différence. Il faut essayer de continuer comme ça et de battre Lorenzo."
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