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Valentino Rossi : "Pas très drôle quand on est lent"

Ne devançant qu'Iker Lecuona et Tito Rabat après la première journée du Grand Prix d'Espagne MotoGP, Valentino Rossi est toujours aux prises avec ses problèmes de grip arrière. Il l'avoue, il n'a pas beaucoup d'idées pour inverser la tendance.

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi semble ne jamais devoir baisser les bras. Il a beau enchaîner des résultats objectivement mauvais en comparaison de son palmarès et de ses ambitions, il repart au combat chaque week-end avec des espoirs renouvelés. Retrouver Jerez, c'était pour lui retrouver la piste qui l'a vu pour la dernière fois monter sur le podium, une piste aussi sur laquelle il est le plus grand vainqueur, avec neuf succès toutes catégories confondues.

Mais les premiers essais libres ont à nouveau maintenu la Yamaha numéro 46 en bas de classement. Vingtième des EL1, 21e des EL2, il pâtit certes des écarts minimes observés mais concède tout de même une seconde et demie au pilote le plus rapide du jour, son élève Pecco Bagnaia. S'il a essentiellement travaillé sur le rythme vendredi, il s'est lancé un time attack à la fin de la seconde séance, un exercice que d'autres ont reporté à samedi matin. Sa tentative a été manquée, son meilleur chrono ayant été annulé, mais celui-ci ne lui aurait de toute façon valu que la 19e place, pas mieux.

"Ça a été une journée difficile, parce que je ne suis pas assez rapide", affirme Rossi. "Mon rythme a été un peu meilleur que mon time attack. Malheureusement j'ai touché la partie verte dans mon bon tour, mais sans cela j'aurais été deux ou trois positions plus haut, rien de spécial. Mon rythme est un peu mieux, mais je ne suis pas assez rapide."

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Comme depuis désormais des années, le point noir se trouve à l'arrière de la machine. "Je souffre toujours en termes de grip arrière, particulièrement au bout de quelques tours. Pour moi, le pneu arrière est difficile car je glisse", explique-t-il. "Ces dernières années, j'ai souvent souffert de ce problème. C'était parfois un peu différent, mais en tout cas très similaire. Ça a surtout été le cas ces dernières années et aussi depuis qu'on a changé de pneus. Le pneu arrière semble désormais très tendre et j'ai toujours préféré les gommes dures durant toute ma carrière. C'est la raison pour laquelle je souffre beaucoup, surtout au bout de quelques tours, parce que l'arrière bouge beaucoup."

"Mais les pneus sont ceux-là et les autres arrivent à être forts avec eux, alors il faut qu'on essaye de gérer cette situation. Jerez est une piste critique pour le grip arrière, ça a surtout été le cas ces dernières années, mais c'est ce que je ressens quand je pilote et je n'arrive pas à piloter au maximum", poursuit-il. "On a essayé différentes choses, avec deux motos différentes, mais mes sensations sont très similaires, on n'arrive donc pas à régler le problème pour le moment. On essaiera de faire quelque chose [samedi] et on espère que les conditions de la piste vont aussi s'améliorer, car normalement le grip est meilleur de jour en jour, et on verra."

S'il compte sur l'amélioration des conditions de piste, Rossi sait aussi qu'il garde une cartouche, celle du pneu dur qui l'avait aidé à quelque peu s'améliorer pendant le week-end portugais. Vendredi, il a travaillé en soft-medium le matin, puis en medium-medium l'après-midi. Le pneu arrière tendre n'est utile, à ses yeux, que "pour un ou deux tours" de time attack, en revanche le dur pourrait le soulager quelque peu.

"Il faut qu'on travaille et qu'on essaye de trouver plus de grip, mais sincèrement on n'a pas beaucoup d'idées", admet néanmoins le pilote italien, sachant sa marge de manœuvre limitée. "On a déjà essayé quelque chose de différent, mais on est toujours un peu en difficulté."

Ces problèmes sont si récurrents que l'on peine à imaginer que Valentino Rossi puisse toujours prendre du plaisir, lui qui a toujours placé ce paramètre au cœur de ses prolongations de contrat. "Piloter une moto et être ici, travailler, c'est super, mais les résultats sont essentiels", admet-il. "Il faut être fort, et peut-être qu'il ne faut pas toujours gagner mais en tout cas se battre pour le podium et pour des positions importantes. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas content car je ne suis pas rapide. Quand on est lent, ça n'est pas très drôle."

Le nonuple Champion du monde, qui a indiqué que les Grands Prix de ce printemps seraient déterminants dans sa décision de poursuivre ou non sa carrière, balaye toutefois d'un éclat de rire l'éventualité que ces résultats en berne puissent le mettre sous pression dans cette optique. "Non, je ne ressens pas beaucoup de pression, sincèrement. Je me sens bien physiquement, je problème c'est que je ne suis pas assez rapide. Je n'ai pas d'autre problème particulier !"

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