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Valentino Rossi retrouve la "pression particulière" du Mugello

Le Mugello a beau être privé de ses fans, Valentino Rossi retrouve la piste de ses succès passés avec excitation. Mais ne lui demandez pas si ses sensations sont particulières en imaginant que cela pourrait être sa dernière course sur place...

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

Valentino Rossi ne peut s'y tromper. Ces papillons dans le ventre, c'est le signe qu'il se présente ce week-end sur le Grand Prix d'Italie. Lui qui a couru pour la première fois sur l'impressionnant circuit du Mugello lorsqu'il évoluait en championnat italien, en 1994, retrouve les lieux de nombreux succès qui ont contribué à écrire sa légende, ayant remporté ce Grand Prix sept ans de suite (un record) de 2002 à 2008. Également auteur de quatre autres podiums sur place dans la catégorie reine, c'est là aussi qu'il a décroché sa dernière pole position en date, en 2018.

"C'est un endroit spécial pour tous les Italiens fans de moto, parce que c'est le lieu du Grand Prix d'Italie depuis 30 ans. Et puis c'est un endroit particulier. Quand je suis arrivé hier soir, c'était génial [de revoir] la piste, les collines toscanes, le paddock… C'est incroyable", explique-t-il, pris par cette nervosité si unique, alors que le MotoGP avait dû manquer ce rendez-vous l'année dernière.

"Pendant la semaine, dès le lundi, on ressent une pression particulière liée au Mugello. C'est un peu différent. Quand je me suis réveillé lundi, je me suis senti un peu bizarre, je me suis demandé pourquoi, et puis je me suis souvenu que c'était la semaine du Mugello. C'est parfois difficile à gérer, mais c'est une super sensation. Et je pense que de ce point de vue-là c'est un peu plus facile cette année, car on va avoir moins de pression dans le paddock et de la part des gens autours du circuit. C'est un peu plus calme."

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Cette édition 2021 s'annonce en effet unique, puisque les tifosi ne sont pas conviés à la fête. Interrogé pendant la conférence de presse de présentation de l'épreuve sur l'éventualité qu'il puisse s'agir de son dernier Grand Prix sur place, le pilote italien a toutefois soigneusement éviter de faire la moindre annonce quant à son avenir. Tout juste a-t-il concédé que faire un dernier Mugello sans fans pouvait être un peu triste après une carrière comme la sienne… "C'est possible. Mais il ne faut pas penser au fait que ça peut être le dernier", a-t-il répondu.

"C'est une course au Mugello − peut-être la 27e pour moi ! − et c'est génial de voir qu'on ressent la même pression et ce qui peuvent être de mauvaises sensations quand on arrive au Mugello, parce qu'on veut faire un bon week-end. C'est très spécial, parce que c'est la même chose qu'il y a 25 ans. C'est juste ça, il ne faut pas penser que c'est la dernière, juste se concentrer, essayer de faire au mieux et de savourer."

Et lorsque la question lui a été posée à contre-pied, pour savoir si la présence de public en 2022 pouvait être une motivation à l'idée de poursuivre sa carrière, Rossi s'est une nouvelle fois montré très pragmatique : "Non, ça n'est pas une raison pour continuer. C'est sûr qu'ici c'est spécial, avec les fans tout autour, mais bon… Si je veux voir les fans au Mugello, je peux toujours venir voir l'année prochaine pour voir la course ! [rires] On peut difficilement continuer juste pour ça."

Il n'en reste pas moins que ce dernier mois de courses qui sépare les pilotes MotoGP de la pause estivale sera déterminant. Valentino Rossi le sait, lui qui s'en tient donc fermement à la date limite qu'il s'était fixée pour éclaircir son avenir, désireux d'avoir disputé suffisamment de Grands Prix afin d'évaluer son potentiel.

"On se trouve à présent dans une période très importante du championnat, puisqu'il va y avoir quatre courses en cinq semaines, et ce sont aussi des pistes importantes comme le Mugello, Barcelone et Assen. Ensuite, sans la Finlande, on va avoir un mois de pause et il est certain que c'est durant cette période que tout le monde commencera à penser à 2022. Comme je l'ai dit dès le début, c'est à ce moment-là que je prendrai ma décision. Et ce ne sera pas que ma décision, d'ailleurs, car il faut aussi que je parle avec le team Petronas et avec Yamaha pour comprendre quels sont leurs projets pour l'année prochaine, et on verra."

"Mais il est certain que ces courses sont importantes pour essayer d'obtenir de bons résultats", ajoute-t-il. Et il espérera voir sa courbe s'améliorer, lui qui vient de décrocher au Grand Prix de France son meilleur résultat en huit mois avec une maigre 11e place. Peut-il faire mieux au Mugello ? "Il faut voir. Au Mans, c'était un peu mieux. Malheureusement, le dimanche, les conditions étaient très difficiles pour tout le monde. Il faut voir quelle sera ma vitesse ici pendant le week-end."

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