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Valentino Rossi veut décider de son avenir pendant l'été

À l'heure d'entamer une nouvelle saison en MotoGP à 42 ans, Valentino Rossi est déjà confronté à la question de sa retraite. Il souhaite pouvoir attendre l'été pour prendre sa décision.

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Valentino Rossi, Petronas Yamaha SRT

Petronas Yamaha SRT

Valentino Rossi a indiqué vouloir décider de son avenir pendant la pause estivale du championnat, et ainsi retrouver un rythme qui correspond à ses habitudes favorites. Ces dernières années, il a dû se plier à la précipitation du marché : son dernier contrat avec l'équipe officielle Yamaha a ainsi été annoncé en marge du premier Grand Prix de la saison 2018, puis sa sortie du team factory actée pendant l'hiver 2019-2020, ouvrant alors la porte à son arrivée chez Petronas.

Désormais aligné par le team satellite du constructeur japonais, Rossi dispose d'un contrat d'un an et sa place sur le marché suscite donc d'ores et déjà la plus grande curiosité. À 42 ans, il dit ne pas exclure de poursuivre sa carrière pendant encore une saison, mais veut avant tout retrouver des performances qui le justifient.

"Je prendrai ma décision pendant la pause estivale, à la mi-saison donc. Je veux faire une demi-saison", explique le pilote italien. "Ma décision se basera sur mes résultats : si je suis fort et que je peux me battre pour les podiums et les victoires, alors je continuerai une année de plus ; sinon, non. Je prendrai ma décision autour de l'été."

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Le nonuple Champion du monde sort de sa saison la plus faible, au terme de laquelle il n'a pu se classer que 15e, victime tour à tour des problèmes moteur de Yamaha et de son infection par le COVID-19, mais aussi et surtout d'une baisse globale de ses performances. Alors que sa dernière victoire remonte au Grand Prix des Pays-Bas 2017, il n'a plus obtenu que trois podiums ces deux dernières saisons. Aujourd'hui, sa priorité est bel et bien de voir sa courbe de résultats remonter.

"Ce n'est pas une décision facile. Cela dépendra complètement des résultats. Si je peux être compétitif, et que je peux me battre pour la victoire et le podium, je pourrais continuer un an de plus. Mais c'est juste mon idée, je n'ai parlé ni à l'équipe ni à Yamaha. Peut-être qu'ils me diront que je n'ai pas le choix, c'est possible ! [rires]"

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Interrogé sur la question en début de semaine, en marge de la présentation officielle du team Petronas SRT, le team principal Razlan Razali a indiqué que les six à sept premières manches du championnat seraient décisives pour l'avenir de son nouveau pilote. Une échéance qui mène à début juin, selon la version actuelle du calendrier, soit trois à quatre Grands Prix avant la pause estivale visée par Rossi.

"Nous allons devoir évaluer les courses les unes après les autres avec Valentino. Comme pour tous les autres pilotes, je pense que les six ou sept premières courses sont déterminantes pour voir où il se situe. Valentino est un pilote si expérimenté qu'il pourra aussi auto-évaluer sa performance durant les six ou sept premières courses avant de décider quoi faire", a fait savoir le responsable malaisien, tout en révélant que le contrat du #46 comportait une clause de résultats.

"Nous sommes conscients que son contrat avec Yamaha mentionne certains objectifs qu'il doit atteindre pour discuter d'une prolongation pour l'année prochaine. Nous concernant, notre contrat avec la Dorna arrive à échéance cette année, celui avec Petronas expire aussi et nous discutons d'une prolongation, et de même avec Yamaha ; nous ne [pouvions] donc pas vraiment avoir d'accord avec Valentino au-delà de cette année", a-t-il précisé, afin de justifier que le contrat de deux ans initialement souhaité par Rossi n'avait pu être établi.

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Engagé dans sa 26e saison en Grand Prix, la 22e en catégorie reine, c'est loin d'être la première fois que Valentino Rossi est confronté à l'arrivée prochaine de sa retraite. Lui qui a pu expérimenter une vie personnelle plus calme pendant le confinement du printemps dernier, non sans un certain plaisir, il semble avoir d'ores et déjà accepté l'idée que le chapitre se refermera bientôt.

"Oui, ça me changera beaucoup la vie, mais je ne suis pas très inquiet. Je sais que j'ai eu une très longue carrière et je suis heureux", assure-t-il. "Si cela dépend de moi, je peux faire une autre saison, mais cela dépendra des résultats. Après, quand on s'arrête après avoir eu cette vie-là pendant 26 ans, il y a quelque chose qui change. Quoi qu'il en soit, je veux continuer à être pilote et courir en auto, alors ça changera peut-être, mais pas trop, j'espère !"

S'il a en effet déjà évoqué son attrait pour les 24 Heures du Mans, il admet que l'annonce récente du projet Hypercar de Ferrari pour 2023 pourrait bien le titiller, mais ignore toutefois s'il en serait à la hauteur. "Quand j'arrêterai le MotoGP, j'aimerais courir pendant quelques années en auto, dans cette catégorie. J'aimerais faire les 24 Heures du Mans et les courses de cette durée-là, et ce serait naturellement un rêve de courir pour Ferrari. Mais il faut comprendre quel sera mon niveau. En Hypercar il y a des pilotes forts, très compétitifs. Je suis plutôt rapide quand je cours en auto mais je ne sais pas si j'arriverais jusque-là. Ce serait en tout cas très sympa d'essayer, naturellement."

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