Viñales : Toujours la même histoire, "comme rouler sur de la glace"
Le pilote Yamaha a terminé en sixième position en Italie, après avoir vécu un calvaire en course, marqué par un manque d'adhérence et un déficit de puissance de sa machine.
Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing
Gold and Goose / Motorsport Images
Maverick Viñales a beau avoir été le pilote Yamaha le mieux classé à l'issue du GP d'Italie, il est peu probable que son résultat le satisfasse compte tenu du déroulement de son week-end. L'Espagnol a dû s'employer pour rester dans la première partie du tableau, là où son coéquipier Valentino Rossi a littéralement sombré sur ses terres.
De nouveau un mauvais départ
Le numéro 12 revient de loin : qualifié au septième rang sur la grille de départ, il a comme souvent souffert à l'extinction des feux, perdant pas moins de cinq places dans le premier tour. Puis ce fut la course en peloton, où sa M1 a souffert d'un manque de puissance, comme l'ont montré les efforts surhumains qu'il a dû déployer pour venir à bout de Pol Espargaró, finalement neuvième. "Quand je suis d'autres pilotes, il m'est très difficile de dépasser", explique Viñales. "Cela m'a beaucoup demandé pour dépasser Pol. Cela a été très difficile, comme toujours, mais je n'ai pas renoncé."
Il fallait pourtant du courage pour manœuvrer une machine qui manquait cruellement d'adhérence sur l'asphalte surchauffé du Mugello. Un problème que Viñales n'a pas été le seul à subir dans le clan de la marque aux trois diapasons. "Je suis le premier pilote Yamaha, mais nous avons tous les mêmes problèmes", avance-t-il. "Fabio [Quartararo] a lui aussi souffert dans les mêmes domaines. Nous avons fait une course très lente et il est très difficile de penser que c'est le maximum que nous puissions faire. Une sixième place, avec des problèmes et au Mugello, ce n'est pas mal."
"C'est très étrange, il n'y avait absolument aucun grip et c'était comme rouler sur de la glace", poursuit-t-il. "Nous avons une mise au point basique, et c'est celle-là qui fonctionne le mieux pour nous. C'est la même histoire que d'habitude, quand il n'y a pas de grip la moto devient difficile à arrêter, difficile à faire tourner. Il y a des points positifs et négatifs, comme toujours. Il nous faut progresser pour être au niveau, car nos concurrents font des pas en avant. Nous attendons des améliorations."
La prochaine manche, à Barcelone, ne devrait pas être plus facile pour les pilotes Yamaha, sur un circuit partageant plus d'un point commun avec le Mugello, et notamment une longue ligne droite de plus d'un kilomètre et des températures généralement très élevées.
Avec Oriol Puigdemont
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