Viñales déplore les mêmes problèmes qu'aux essais
Le pilote Yamaha n'a pas réussi à figurer dans le top 10 de l'une ou l'autre des deux séances d'essais libres disputées ce vendredi à Losail, au premier jour du Grand Prix du Qatar.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Dominateur des essais puis vainqueur de ce Grand Prix il y a un an, Maverick Viñales est aujourd'hui l'ombre de lui-même sur la piste de Losail. En proie à bien des interrogations il y a deux semaines lors du test de pré-saison, le pilote espagnol n'a pas retrouvé le droit chemin ce vendredi à l'occasion des essais libres.
Onzième des deux séances du jour, Viñales a laissé à ses rivaux le soin d'animer la feuille des temps et, si la hiérarchie s'est révélée très mouvante et incertaine, il n'a pas réussi à se mêler aux bagarres à coups de millièmes qui ont rythmé le haut du classement, accusant huit dixièmes de retard sur le leader du jour.
"Ça a été difficile, vraiment difficile. Je n'ai pas réussi à me sentir bien sur la moto, il m'a fallu beaucoup de temps avant de me sentir à l'aise", explique le vainqueur en titre de cette course, incrédule face à un tel changement en un an. "Je ne m'explique pas non plus que nous ayons tellement de problèmes. La seule chose que je dois faire c'est rester tranquille. Le niveau, je sais que je l'ai et que, quand nous aurons mis la moto au point, je serai là."
Rencontre-t-il les mêmes problèmes que pendant le test organisé ici-même il y a deux semaines ? "Oui, exactement les mêmes", répond-il. "C'est comme aux essais, c'était aussi très difficile et je ne m'attendais à rien de mieux. Il faut qu'on continue à travailler et que l'on développe un peu plus la moto. Je ne me suis pas senti bien sur la moto, il faut donc qu'on continue à travailler."
Suite aux difficultés rencontrées avec les évolutions de châssis de Yamaha, Viñales indique utiliser un modèle de 2016, qui pourtant devrait lui donner pleine satisfaction. "Je ne pense pas que le problème vienne du châssis, il nous faut améliorer l'électronique. Il y a beaucoup de travail. Il faut aussi que l'on améliore le grip arrière, c'est très important particulièrement pour la distance de la course."
"On a perdu beaucoup de grip arrière, cela n'aide pas l'avant. Il faut que nous opérions un gros changement pour demain et que l'on essaye de nouvelles directions", pointe-t-il. "Je fais de mon mieux, j'essaye d'aider, d'être très doux avec la moto, de ne pas la mettre en difficulté. Je suis beaucoup plus fluide que l'année dernière, où je pouvais être beaucoup plus agressif et pousser la moto. Je fais de mon mieux, franchement il faut qu'on améliore beaucoup la moto."
Avec Oriol Puigdemont
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