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Viñales impuissant face aux Ducati qui l'ont privé du podium

Le pilote Yamaha estime qu'il n'avait pas les moyens de contrer les Ducati en fin de course et qu'il a fait tout son possible pour monter sur le podium. La course a finalement duré un tour de trop pour cela.

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Maverick Vinales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Longtemps deuxième du Grand Prix d'Aragón, Maverick Viñales a vu le podium lui échapper dans le dernier tour, avalé par deux Ducati déchaînées. Derrière un Marc Márquez ultra dominateur, le pilote Yamaha avait pourtant rapidement émergé comme étant potentiellement "le meilleur des autres". Bien que dépassé par Jack Miller au départ, il a mené un début de course solide, lui permettant de prendre l'avantage sur Fabio Quartararo puis de chiper la deuxième place à l'Australien. À partir du huitième tour, c'est lui qui évoluait derrière le leader.

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Si la marge de Márquez n'a cessé d'augmenter, Viñales voyait son avance sur ses poursuivants se creuser peu à peu, mais pas suffisamment… Lorsqu'Andrea Dovizioso a dépassé Jack Miller pour se porter dans le sillage de la Yamaha après une remontée depuis la dixième place sur la grille, les ennuis ont commencé pour le #12. Nous étions dans le 15e tour et la seconde d'avance qu'il comptait allait bientôt fondre.

"Je n'avais aucune chance", concède le pilote Yamaha, conscient de la supériorité des Ducati dans les deux lignes droites de la piste espagnole. "Même si je gardais Jack derrière moi, il pouvait me dépasser dans la ligne droite. Je n'avais aucune chance de me battre avec lui ou avec Dovi. J'ai fait de mon mieux, comme d'habitude, je pense que nous avons fait une bonne course. L'an dernier, ici, c'était un désastre, et cette année nous étions proches d'être deuxièmes. Il nous fallait juste un petit peu plus, une seconde."

Contrairement aux hommes qui ont finalement formé le podium, Viñales avait fait le choix d'utiliser le pneu arrière dur, cependant il l'a payé. "Le problème est qu'en EL4 je suis parti avec le soft et j'ai eu une dégradation très importante, je ne sais pas pourquoi. Cela nous a fait choisir le hard, car je n'avais pas de super sensations. Ce matin, le plan était d'essayer le soft, de faire dix tours et de voir", souligne l'Espagnol, qui a cependant vu le warm-up gâché par la pluie. "Peut-être que si ça avait été, on aurait fait la course avec le soft. Mais on sait pour l'an prochain, et c'est important."

Dès lors, le pilote Yamaha a tout tenté en course pour se mettre autant que possible à l'abri, mais cela n'a pas suffi. "C'était un peu comme au Sachsenring, où j'ai poussé fort en sachant qu'à la fin mes pneus allaient se dégrader. Là-bas, les autres se sont battus les uns contre les autres derrière moi et ils n'ont pas pu m'attaquer. Mais cette fois, ils ne se sont pas du tout battus", observe-t-il.

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"On a joué la carte de faire un départ de la mort, pendant les 15 premiers tours, et de creuser l'écart. J'ai réussi à maintenir un rythme dans les 1'49 bas, mais ça a été très difficile pour moi. J'ai perdu de l'adhérence en entrée de virage, et quand on n'a pas de rythme dans les virages c'est difficile avec cette moto. Ils m'ont passé en ligne droite, mais vu comme j'étais ils auraient aussi pu me passer au freinage. Miller freine très bien et un dernier tour face à lui c'est compliqué. J'ai tout donné, j'ai tout essayé dès le début."

Au final, le pilote Yamaha ne veut pas nourrir de regrets, mais plutôt puiser dans cette défaite des leçons à exploiter pour l'avenir. "Quand on a tout donné, qu'on n'a rien laissé de côté, ça ne fait pas mal de perdre un podium dans le dernier tour. Je me suis battu contre les Ducati et il faut continuer. Les essais ce sont une chose et la course en est une autre. En course, on est encore loin, surtout par rapport à Honda. Il faut continuer à travailler et améliorer la moto si on veut combler notre retard."

Avec Oriol Puigdemont et Michaël Duforest

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