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Viñales : "La pire séance de qualifs que j'ai faite avec la moto"

Seulement septième lors des qualifications, le pilote espagnol n'est pas parvenu à résoudre ses problèmes en virage et est en difficulté à 24 heures de la course.

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
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Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing

C'est ce qu'on appelle une reprise difficile. Des cinq hommes de tête au championnat, Maverick Viñales est en effet celui qui s'est le moins bien qualifié ce samedi, puisqu'il prendra le départ depuis la septième place de la grille demain.

Déjà en délicatesse hier pour faire tourner suffisamment sa M1, le pilote espagnol a déploré à l'issue de cette séance de qualifications les mêmes difficultés en virage, alors qu'aucune amélioration notable n'a été perceptible. 

"C'est la pire séance de qualifications que j'ai faite avec la moto", affirme-t-il. "Nous devons donc faire attention sur la façon dont nous avons travaillé depuis vendredi, car cela n'a produit aucun résultat."

Alors que Honda et Ducati proposent sur le tracé de Brno un nouveau carénage censé contrer l'effet de wheelie, et que son coéquipier Valentino Rossi, qualifié en deuxième position, affiche également les petites ailettes internes sur sa Yamaha, Viñales estime pour sa part que ces appendices jouent un rôle préjudiciable dans l'agilité en virage.

Des ailerons en cause ?

"Nous avons ces ailerons, et depuis le début cela fonctionne bien, nous les avons conservés", rappelle -t-il. "Mais parfois, cela rend difficile le fait de tourner. Nous avons pensé que cela fonctionnerait mieux sans. C'est le cas, mais pas suffisamment." Un choix qui a semblé être payant, puisque ce matin lors des EL3, le numéro 25 a réussi à redresser la barre ce matin en claquant le quatrième chrono.

Suffisant pour assurer une place directe en Q2, mais par pour faire bonne figure lors de celle-ci. "Je crois que le problème ne vient pas de la piste, mais de notre côté", explique-t-il, sans chercher à se cacher derrière un facteur exogène. "Nous n'avons pas trouvé le moyen de bien faire fonctionner la moto sur cette piste. Nous souffrons beaucoup, que ce soit au freinage ou au niveau de la vitesse de passage en virage. Dans tous les cas, c'est impossible de faire un bon temps. Nous devons donc travailler ce soir et essayer de progresser pour demain."

Il va falloir faire vite, car il reste en effet peu de temps à l'Espagnol pour hausser son niveau de jeu et espérer autre chose que les places d'honneur en course. "Pour le moment, nous avons plein de choses à faire, et il ne reste qu'un jour avant la course, et que le warm-up comme roulage pour résoudre le problème", poursuit-il. "En qualifications, nous n'avons peut-être pas utilisé les meilleurs pneus. Nous avons opté pour le dur à l'avant et à l'arrière. Je n'étais pas particulièrement à l'aise, mais en regardant le rythme, ce n'est pas si mal. C'est sûr que je peux progresser en termes de temps au tour et de régularité avec les pneus medium."

Devant ce casse-tête, la solution pourrait peut-être venir de la météo, si la pluie qu'on annonce ce dimanche au-dessus de la Moravie venait à se matérialiser. Viñales avait en effet semblé plutôt à son aise sur piste détrempée lors des EL1. Pourtant, ce n'est pas ce que souhaite l'Ibère. "Je préfère [que nous courrions] sur le sec, car on peut davantage attaquer. Mais sur le mouillé, j'étais vraiment à l'aise hier, donc voyons ce que demain nous réserve."

 

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