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Viñales va renforcer sa préparation physique pour piloter l'Aprilia

Maverick Viñales va devoir s'entraîner "beaucoup plus" pour être apte à piloter l'Aprilia, une machine qu'il trouve moins "facile" que la Yamaha. Pour le moment, il n'est pas encore en mesure de tirer profit des forces de sa nouvelle moto.

Maverick Vinales, Aprilia Racing Team Gresini

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Maverick Viñales s'apprête à conclure la saison 2021 sur une machine différente de celle qu'il avait en début d'année. Vainqueur de la première course de la saison avec Yamaha, l'Espagnol s'est brouillé avec la marque et a rejoint Aprilia cet été. Très vite, il a senti que la RS-GP avait un "potentiel plus élevé" que la machine qu'il a pilotée durant près de cinq saisons, tout en reconnaissant qu'elle était plus "nerveuse".

La Yamaha est historiquement réputée pour son agilité, une caractéristique en partie liée à son quatre cylindre en ligne, que seules la M1 et la Suzuki utilisent en MotoGP. Aprilia a fait le choix d'un V4 et cette moto a un comportement beaucoup plus agressif, si bien que Viñales a déjà prévu des changements dans sa préparation pour gagner en force musculaire.

"La Yamaha est beaucoup plus facile, parce qu'elle est moins physique, elle bouge moins, et le moteur a un fonctionnement très différent, donc ça facilite le pilotage", confirme le #12. "Par exemple, sur l'Aprilia je dois être plus fort, je dois être bon physiquement. C'est comme mener un cheval, elle bouge. C'est positif : le moteur est beaucoup plus puissant en ligne droite et le frein moteur fonctionne très différemment. Sur l'Aprilia, j'ai beaucoup plus de choses à faire et j'y travaille encore."

"Je vais devoir m'entraîner plus, beaucoup plus", reconnaît-il. "J'avais l'habitude de piloter une moto qui ne bougeait pas, qui ne demandait rien, or celle-ci est tout le temps exigeante, au freinage comme en courbe. Je dois m'entraîner beaucoup plus, c'est certain."

Viñales n'a disputé que quatre courses avec l'Aprilia, sur trois circuits différents en raison des deux visites à Misano. Signe de ses progrès, il pensait avoir le rythme pour jouer le podium au GP d'Émilie-Romagne mais il sent qu'il est encore loin d'exploiter tout le potentiel de sa moto, les caractéristiques de cette dernière étant très différentes de celles de la Yamaha.

"Je pense que les deux motos ont du positif et du négatif. Je dois encore changer beaucoup de choses sur notre moto. On est encore loin [du meilleur niveau possible] dans les réglages et un peu au niveau de la boîte de vitesses. Il faut continuer à rouler. Mais l'approche est la bonne. Je me sens plutôt bien sur la moto, je sens une grosse marge de progrès, ce qui est important. Je sens un assez bon potentiel. C'est assez sympa de piloter la moto."

Maverick Viñales

Maverick Viñales

Viñales n'a plus le même pilotage qu'il y a quelques mois puisque l'Aprilia permet de prendre des trajectoires plus serrées : "J'ai moins de mètres à faire. Je fais beaucoup moins de mètres qu'avant. Comme je l'ai dit, il y a du positif et du négatif." Et il est possible de faire encore mieux dans l'approche des courbes, l'Aprilia était réputée pour permettre aux pilotes de freiner sur l'angle : "Je n'ai pas encore vu cet avantage parce que c'est compliqué, c'est dur d'avoir la confiance pour faire ça. Mais on s'en rapproche. Tous les progrès que l'on fait sont au freinage et en entrée [de courbe]. La conséquence est qu'on améliore l'accélération. On essaie de trouver les réglages qui me permettront de freiner plus tard."

"Pas le moment" de jouer les premières places

Dès son premier test, Maverick Viñales a pu s'appuyer sur l'expérience de Lorenzo Savadori, qu'il a remplacé et qui a fait son retour au poste de pilote d'essais, et il a par la suite étudié les réglages d'Aleix Espargaró, mais il tente désormais de s'en éloigner afin de tracer sa voie et adapter la machine à ses besoins pour gagner en confiance.

"J'essaie de ne pas trop regarder [les données d'Espargaró], de rouler avec mon style, d'adapter la moto à mon style, pour voir ce qu'on peut faire. On fait toujours de gros progrès, d'un jour à l'autre, donc je pense qu'on fera de gros progrès en continuant comme ça."

"On essaie de découvrir la moto, de faire des kilomètres, d'essayer beaucoup de choses pour être prêts l'an prochain", résume-t-il. "C'est notre principale tâche et on se concentre sur ça. On aimerait se battre pour les premières places mais ce n'est pas le moment. Je ne connais pas la moto donc je ne sais pas dans quelle mesure je peux attaquer. Ça viendra avec le temps et en faisant des tours."

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