Viñales se dit rassuré par l'intérêt des équipes MotoGP

Alors qu'il entame, à 21 ans, sa deuxième campagne en catégorie reine, le pilote espagnol aura vraisemblablement l'embarras du choix lorsqu'il s'agira de décider de son avenir. S'il indiquait déjà au Qatar avoir reçu une offre de "pratiquement tous les constructeurs", il n'y puise que du confort. "Cela me rassure plus que tout", assurait-il jeudi à son arrivée en Argentine.

Il lui faut pourtant gérer les spéculations que cela engendre. D'ailleurs, le paddock de Termas de Río Hondo ne bruisse que d'une rumeur : celle de la prise de contact de Yamaha avec l'Espagnol, afin de lui proposer un guidon au cas où Jorge Lorenzo devait quitter son équipe à la fin de la saison.

"Pour le moment, je ne sais pas. Ce serait bien que quelqu'un me le dise", a éludé le pilote Suzuki, dans un sourire. "En tout cas, je suis content parce que les équipes m'observent et cela me motive à travailler dur", assure-t-il.

"On est tous rivaux"

Plus jeune pilote du plateau, Maverick Viñales s'est attiré la sympathie du plus ancien, Valentino Rossi. L'Italien ne s'est pas privé de prendre sa roue à deux reprises durant le week-end qatari, et notamment en qualifications, tout en redoublant de compliments à son encontre.

"Au final, on est tous rivaux et tout le monde veut gagner. On n'a pas tellement de relation, mais toute aide est bonne", souligne le pilote Suzuki. "Au Qatar, je pense que la première fois [que Rossi m'a suivi] c'était un hasard et la deuxième fois on a changé de pneu et on est rentré [en piste] ensemble."

"Je pense que cela a fonctionné et que ce serait une bonne stratégie de collaborer si on peut se suivre. Ça a été bon pour moi comme pour lui et on a pu signer un bon temps. Même si, en ce qui me concerne, le temps je l'ai fait seul et je n'avais personne devant."

Propos recueillis par Oriol Puigdemont