Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Interview

Viñales - Suzuki a 5 courses pour me convaincre

Plus jeune pilote du plateau MotoGP, Maverick Viñales est aussi un diamant brut à qui les équipes accordent une valeur toute particulière, à l'aube d'une saison qui s'annonce palpitante sur le marché des transferts.

Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP

Photo de: Suzuki MotoGP

Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP, et Jose Manuel Cazeaux, son ingénieur
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP

Le jeune Espagnol avait déjà convaincu par ses débuts en catégorie reine, l'an passé, et il a su monter en puissance. Rookie de l'année en 2015, il en a laissé plus d'un sans voix cet hiver, marquant de son empreinte l'intersaison qui prend désormais fin. C'est pourtant un jeune homme exceptionnellement calme pour ses 21 ans qu'a rencontré Motorsport.com dans le paddock des essais de Losail.

Pourquoi tes essais de pré-saison se sont-ils si bien passés ?
"C'est vrai, ils se sont bien passés. Ils sont allés crescendo et le bilan est très bon. Ça a été compliqué en Malaisie, en particulier à cause de l'électronique sachant que Suzuki n'avait encore bouclé aucun tour avec. À Phillip Island j'ai terminé premier et ici [à Losail] troisième. Je suis beaucoup plus motivé que l'an dernier."

Suzuki a mis deux châssis à votre disposition, le 2015 et le nouveau. Pourquoi avoir choisi l'ancien alors que ton coéquipier a choisi le nouveau ?
"Je me sens plus à l'aise avec le châssis 2015. La différence c'est qu'avec celui-là, je peux prendre les trajectoires que je souhaite et, même si je suis un peu large, je peux me rattraper. C'est très important, en particulier en course."

Est-il possible que tu coures avec le nouveau châssis sur certaines pistes ?
"Oui, absolument, nous ne l'avons absolument pas écarté. Peut-être que le nouveau ne fonctionnera pas bien au Qatar, mais on l'amènera à Austin ou au Mans parce qu'il s'adaptera mieux à ces tracés."

Maintenant que ta première saison MotoGP est passée, à quel Maverick a-t-on affaire ?
"J'ai beaucoup plus d'expérience. Je connais les circuits et la moto, et je sais quel style de pilotage requiert cette catégorie. Il sera important d'être régulier et de finir dans le top 6. Je pense qu'avec le nouveau moteur et la boîte de vitesses seamless, on peut réaliser des progrès significatifs."

Que penses-tu de la nouvelle boîte de vitesses ?
"Il y a vraiment une différence, mais il faut encore qu'on la mette au point. On va donc voir si elle sera à notre disposition pour le premier Grand Prix."

Et qu'espères-tu d'un point de vue personnel ?
"Il faut que je tire profit de toute cette expérience pour améliorer mes points faibles. Je me suis focalisé là-dessus cet hiver, sur le fait de trouver ce qu'il me manquait, à la fois physiquement et mentalement, et aussi sur la moto. Cette année, il faut que je sois beaucoup plus agressif, en particulier dans les premiers tours. De toute manière, je ne pense pas que ce sera un problème si je pars devant, parce que j'ai toujours considéré que j'étais un pilote de course. C'est là que j'excelle, comme c'était le cas en Moto2."

Est-ce que tu penses vivre le meilleur moment de ta carrière ?
"Chaque jour, je me sens mieux préparé. Même si ça peut paraître évident, ça aide que la moto fonctionne bien. Ensuite, tout est plus simple. C'est la raison pour laquelle il faut que l'on fasse en sorte que, dans des endroits comme la Malaisie, ça fonctionne comme ce fut le cas en Australie. Peut-être en étant cinquième ou sixième au lieu d'être premier ou deuxième."

Si tu devais dessiner la courbe de progression de ta carrière, à quel endroit te placerais-tu aujourd'hui ?
"J'ai encore beaucoup à apprendre. Par exemple, je n'ai encore jamais disputé une course en tête. On en apprend plus en disputant une course devant qu'en passant des années perdu en milieu de peloton. C'est différent, le niveau est beaucoup plus élevé, les erreurs coûtent plus cher et la pression est décuplée. L'important c'est de continuer à progresser."

Est-ce que Suzuki utilise tes données pour aider ton coéquipier ?
"Pour être honnête, on n'en a pas parlé mais je ne pense pas que ce soit intelligent de cacher les informations à son coéquipier. Je prends des choses chez Aleix et il prend des choses chez moi. Si un circuit a 12 ou 16 virages, il y en a au moins quelques-uns dans lesquels il est plus fort que moi et vice versa. Alors on regarde ça et on essaye d'en tirer profit."

Dans 2 ou 3 ans, je me vois en lutte pour le titre, que ce soit avec Suzuki ou avec une autre marque.

Maverick Viñales

Où te vois-tu dans deux ou trois saisons ?
"Je me vois en lutte pour le titre, que ce soit avec Suzuki ou avec une autre marque. C'est mon objectif depuis que je suis arrivé en MotoGP."

Penses-tu que Suzuki puisse te donner ce dont tu as besoin pour atteindre cet objectif ?
"Suzuki et moi savons que le projet était encore très jeune quand on s'est rencontré. Mon avenir, ce sont les cinq ou six premières courses qui vont en décider. Si je vois vraiment que j'ai le niveau pour me battre devant mais que la moto m'en empêche, alors je réfléchirai à la voie à suivre. La chose intelligente à faire maintenant, c'est oublier cela et se concentrer sur les premières courses, les aborder comme si elles étaient les dernières."

Que t'a-t-on dit chez Suzuki quand tu as signé chez eux ?
"On m'a dit que l'objectif final était de se battre pour le titre, sinon je ne serais pas venu en MotoGP."

Quand tu regardes les courses à la TV, estimes-tu que tu es loin de ce que font Lorenzo, Rossi ou Márquez ?
"Si j'étais dans cette situation (aux avant-postes, ndlr), je pense que je pourrais tenir leur rythme. Ça a été le cas en Moto2 : après avoir terminé quatrième au Qatar, j'ai mené une course et je savais comment le faire. C'est ce que je fais depuis que je suis tout petit, alors je ne pense pas que ça m'ait pris par surprise. Mais il serait plus difficile pour moi de longuement mener une bagarre serrée."

Essayes-tu de copier quelque chose chez eux ?
"Bien sûr. Les freinages, certaines trajectoires différentes, la vitesse de passage en courbe… Je regarde ce qu'ils font mieux que moi pour progresser. Mais ce qui m'impressionne le plus c'est le temps qu'ils ont passé sur la moto. L'année dernière, ça a été un peu compliqué pour moi parce que j'étais habitué à gagner. Ce n'est pas facile de se voir dixième ou onzième, on perd la motivation. Mais, après, tu analyses tout cela et tu réalises que Rossi est là depuis très longtemps, et Jorge [Lorenzo] et Dani [Pedrosa] aussi. Même Marc [Márquez], cela va être sa quatrième saison. Et la moto a beaucoup à voir là-dedans. Quand elle fait ce que tu veux, le reste suit et tu peux te donner à 100%."

Quel impact a eu sur toi le passage de Bridgestone à Michelin ?
"En réalité, je me sens très à l'aise avec les pneus soft et je peux faire ce que je veux sur la moto. Avec le hard, je suis tombé à Phillip Island - mais il est vrai aussi que j'attaquais fort. J'ai un bon feeling avec Michelin, ils me font me sentir très en confiance. Au final, si tu attaques vraiment fort c'est parce que tu te sens en sécurité."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Rossi - "Je n'oublierai jamais ce qu'il s'est passé"
Article suivant Rossi - "Marre qu'on me demande quand je vais arrêter"

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse