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Zarco aimerait avoir "le temps de faire précisément toutes les choses"

Le pilote KTM déplore le manque de temps dont il dispose pour véritablement travailler sur son adaptation à sa nouvelle moto en piste, et tente en attendant de nouvelles choses.

Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco n’a pas réalisé les débuts qu’il espérait au guidon de la KTM et, après avoir traversé une période difficile psychologiquement, il a décidé de profiter de la pause estivale pour aller plus loin dans son entraînement et sa remise en question afin de pousser ses limites et revenir plus fort à la reprise. Reste que travailler sur le mental est une chose, et que disposer de suffisamment de temps pour avancer sur son adaptation à la RC16 en est une autre. 

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"Sur un week-end de course c’est très dur de prendre le temps pour faire les choses. Nous avons la pression des séances et perdons parfois ce contrôle à cause de la pression et du stress des essais. Rien que pour que je m’adapte bien à la moto, nous aurions besoin d'un an d’entraînement mais nous sommes dans les courses", explique-t-il. "Nous nous poussons nous-mêmes et c’est quoi qu’il en soit une bonne solution pour développer et pour être face aux problèmes car chaque week-end nous avons les top pilotes qui donnent les références."

Malgré du positif trouvé à ses week-ends de course, le pilote français apprécie surtout ses journées de roulage, privées ou officielles, qui lui permettent de véritablement avancer sur les points qui lui font défaut sur les Grands Prix. "J’étais assez content [en Malaisie], nous avions eu cinq jours de travail, et j’étais aussi plutôt content après les cinq jours de travail à Barcelone", raconte-t-il, bien plus à l’aise lorsqu’il peut prendre son temps. "Ce sont plein de détails à mettre ensemble et je peux voir que lorsque nous prenons le temps de les mettre ensemble, ensuite je me sens bien sur la moto et, je dirais, plus compétitif que ce que je peux faire juste sur un week-end. C’est ce qui nous manque sur un week-end de course, le temps de faire précisément toutes les choses."

L’un des éléments clés de son adaptation est bien évidemment le style de pilotage. L’idée de copier celui de Pol Espargaró, son coéquipier, a commencé à germer lors des week-ends les plus compliqués de ce début de saison, le Français se demandant si le problème ne venait pas de sa façon de piloter, mais pour le moment, et une fois encore, le temps lui manque pour vraiment trancher sur le sujet : "C’est encore trop tôt pour le dire. Si je dois copier le style de pilotage de Pol, je ne suis pas encore en mesure de le faire, et nous n’avons pas beaucoup de temps pour faire des séances et travailler sur le pilotage et se dire ‘ok, fais exactement comme Pol’." Toutefois, il travaille beaucoup sur ses données, à défaut de l’imiter en piste. "Cela serait stupide de ne rien regarder et de penser que je suis bien et que je n’ai besoin de conseils de personne." 

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En attendant de passer ou non ce cap, Zarco a commencé à faire évoluer son pilotage en reprenant des habitudes prises lors de son passage dans la catégorie intermédiaire, et un déhanchement plus important a été constaté au Sachsenring. "Je me remets à déhancher plus qu’avant, un peu comme quand j’ai débuté en Moto2. Je déhanchais beaucoup, puis petit à petit j’ai pris plus de contrôle sur la moto", commente-t-il. "Là je tente de déhancher plus pour finalement aller user d’autres choses car j’aime bien déhancher sur la moto, mais normalement c’est une fois que je me sens bien dessus. Mais là si j’attends de me sentir bien sur la moto, j’attendrai toute ma vie donc j’essaye de bouger et ensuite voir si la moto vient."

Il faudra attendre la reprise de la saison, du 2 au 4 août prochains en République Tchèque, avant d’enchaîner sur l’Autriche, pour voir si les changements psychologiques et techniques du pilote de 29 ans porteront leurs fruits. Sur les terres de KTM, il est certain que toute la motivation sera là afin de montrer des signes d’améliorations.

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