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Zarco à la faute : Finir 5e, "pas l'humeur du jour"

Avoir après chuté alors qu'il pilotait au-delà "des 100%", Zarco assure qu'il a appris quelque chose de la cruelle chute du GP de France mais qu'il assume son sens de l'attaque.

Johann Zarco, Yamaha Tech 3

Johann Zarco, Yamaha Tech 3

Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Cela ne fait pas l’ombre d’un doute :  Johann Zarco aurait aimé retrouver la presse dans d’autres circonstances, en cette fin de Grand Prix de France, qu’en étant l’un des six pilotes à avoir abandonné sur chute.

Auteur de la pole position au Mans, samedi, Zarco était devenu le premier Français à s’élancer depuis la première position de la grille de départ de son Grand Prix national, en catégorie reine, en 30 ans. Mais si, dans la catégorie, la dernière victoire d’un Français sur son sol remonte, elle, à 1954, il faudra attendre la saison 2019 pour espérer voir cette statistique voler en éclat.

L’arrivée, Zarco ne l’a pas vue en France. Dépassé dans les premiers mètres par quatre pilotes, le #5 avait montré sa détermination à ne céder aucun terrain aux commandes de la course, se montrant capable dans les premières courbes de se replacer en seconde position, derrière la Ducati de Jorge Lorenzo.

Faisant partie d’un groupe de quatre pilotes aux commandes du Grand Prix dans les premières boucles, il avait assisté à la chute d’Andrea Dovizioso, au quatrième passage, dans le complexe de la Chapelle ; celui-là même où le Français avait viré large quelques instants auparavant sans autre sanction que la perte de sa position au profit de l’Italien.

Mais c’est quelques tours plus tard, sous la pression exercée par un Márquez déterminé à aller prendre les commandes de la course à Lorenzo, que Zarco se voyait passé, puis dépassait de nouveau le Champion du monde, avant de commettre une erreur irréparable dans le virage 8 de la huitième boucle.

 

"À plus de 100%"

Pour autant, ce n’est pas le vainqueur du GP que Zarco estime directement responsable du fait d’avoir poussé trop fort, mais plus la précipitation dans le fait d’avoir tenté de faire sauter ce qui s’annonçait plus tard comme le bouchon Lorenzo, chaussé d’une combinaison pneumatique tendre/tendre.

"J’avais le rythme. Je ne sais pas si je l’avais pour la victoire, mais c’était possible pour le podium ou la seconde place", commente Zarco à son point presse. "Normalement, avec la moto qui s’allège avec moins de carburant, je peux avoir un avantage ou un meilleur feeling après la mi-course. Mais le problème, c’était d’essayer de dépasser Lorenzo sur ces premiers tours de course : c’était trop difficile. Je perds beaucoup à l’accélération et, quand je le rattrape et qu’il faut penser à comment le dépasser, ça prend, je pense, toute mon énergie."

"J’étais à plus de 100% pour le faire et c’est, je pense, pourquoi ça m’a poussé à la faute. Je ne m’attendais pas à chuter. J’aurais peut-être dû attendre d’avoir moins de carburant et d’être plus à l’aise avec un Jorge plus lent pour le doubler. Mais la manière dont je poussais déjà à ce moment-là ne m’a pas donné la possibilité de le faire de la sorte. Si j’avais plus attendu, j’aurais perdu plus de positions. J’étais en face d’un mur sans savoir quoi faire et je devais faire de mon mieux."

Accepter d'être cinquième ? "Pas l'état d'esprit !"

Márquez, en revanche, est cité comme référence par Zarco pour illustrer le fait que certaines chutes peuvent permettre d'apprendre plus que le fait d'être resté "sage" à tenter de rallier l'arrivée dans une position moins noble que celle du podium. Le Français revendique son caractère d'attaquant, mais assure qu'il a appris quelque chose de l'expérience du jour.

"Je pense que maintenant, avec l’expérience, il est certain qu’on peut dire que j’ai eu de la pression avec tous les gens qui criaient mon nom, mais je suis heureux de cette situation et j’essaie de la prendre comme du positif. Hier [samedi], j’ai pris du plaisir. C’était aussi super d’être sur la grille de départ et voir tout le monde chanter la Marseillaise, je souriais et essayais de me détendre", relate-t-il.

Peut-être que je dois accepter de terminer 5e, mais ce n’était pas l’humeur du jour

Johann Zarco, après sa chute au GP de France

"Quand on a débuté la course, il était nécessaire d’accepter que je n'ai pas une machine pour me battre pour la victoire et que d’autres en ont une autre : chacune a ses points forts et ses points faibles, mais aujourd’hui, j’étais à plus de 100%. Peut-être que je dois faire la course et accepter de terminer cinquième, mais ce n’était pas l’humeur du week-end et du jour. Ce n’était pas de la pression supplémentaire, mais juste la réalité d’un rêve de se battre pour la victoire et de tout donner, c’est tout. Je garderai ça en tête, car ça fait grandir. On a pu voir Marc, je pense qu’il contrôle plus la course chaque week-end, mais même quand il contrôle, il peut chuter : il a sauvé une chute aujourd’hui, et ça signifie qu’en tant que pilote, je peux encore progresser : je comprendrai cette limite."

Propos recueillis par William Zinck

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