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Zarco : Avec la Ducati, "on dirait que je change tout"

Le pilote français poursuit sa découverte de la Ducati, une moto qui lui impose de profonds changements dans ce qui est naturel pour lui et qui chamboule ses repères.

Johann Zarco, Avintia Racing

Johann Zarco, Avintia Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Pour sa deuxième journée au guidon de la Ducati du team Avintia, Johann Zarco a bouclé 51 tours et s'est classé 19e. Si sa performance pure reste inférieure à celle qu'il espérait pour le moment, le Français est bien conscient qu'il n'en est qu'au début du chemin, lui qui a connu une année 2019 mouvementée, puis une longue pause sans pouvoir prendre part aux deux séances d'essais du mois de novembre.

"La deuxième journée a assurément été meilleure que la première", se félicite-t-il ce soir. "Et je me suis vraiment concentré sur le fait de toujours produire des tours avec une bonne performance pour hisser la moto au haut niveau auquel je peux la hisser et, à chaque tour, d’essayer de comprendre, de m’habituer au nouveau style que je dois apprendre. Ça a bien fonctionné, j’ai bien commencé dans la matinée puis j’ai pu passer sous les 2’00, et j’ai pu le répéter à plusieurs reprises, donc c’est positif."

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Avant de passer dimanche à une phase plus incisive, en tentant de profiter de "plusieurs pneus neufs d’affilée" pour "essayer d’aller aussi vite que possible et d'avoir un meilleur classement", Johann Zarco reste concentré sur l'adaptation de fond qu'il se doit de réaliser et qui prendra nécessairement un peu de temps. Il s'en est expliqué en détails au terme de cette journée.

Après ces deux jours, trouves-tu que la Ducati peut convenir à ton style naturel ?

Mon style naturel ne convient pas parfaitement à la Ducati pour le moment. C’est pour cela qu’il faut prendre le temps, car on ressent le potentiel et on change juste certaines choses. Ce n’est pas facile parce que mon [style] naturel me pousse à faire autre chose mais dès que je peux le contrôler, je vais bien plus vite, donc c’est une bonne chose. J’ai besoin d'un petit quelque chose un peu partout, je ne peux pas vraiment vous dire précisément [si c’est] en entrée, à la sortie, en virage, mais il s’agit de contrôler différemment.

Il s'agissait de ta deuxième journée sur la Ducati. As-tu progressé ?

J’ai fait un pas en avant, oui. Chaque tour a été plus rapide et plus facile qu’hier, donc c’est ce que j’apprécie. Et ce plaisir, dès hier, de cette puissance, et une belle puissance, on a une bonne vitesse dans les lignes droites ; ça ne veut pas dire que ça permet de faire des temps très rapides pour le moment, mais je pense qu’en course il s’agira d’un avantage.

Quel est précisément ton principal problème avec la Ducati ?

C’est vraiment de voir la piste d’une manière différente d’avant. Assurément, je suis le genre de pilote qui aime avoir de la vitesse en virage. Je dois me contrôler pour avoir parfois moins de vitesse en virage et mieux contrôler la grande puissance de la moto, donc l’accélération. Et ça me pousse vraiment à ouvrir les yeux pour voir que c’est parfois juste une différence d’un mètre mais en tant que pilote, et depuis dix ans que je cours ici, on dirait que je change tout.

Est-ce que c'est en quelque sorte similaire à ce que tu as pu ressentir en montant pour la première fois sur la KTM, le fait de devoir regarder les choses différemment ? Ou bien est-ce que la Ducati te donne le sentiment de pouvoir être plus "ta moto" ?

J’ai eu la même expérience et j’ai essayé de le faire du mieux possible avec la KTM également. Et désormais, ce qui me donne la possibilité d’aller bien plus vite, c’est toute cette expérience qu’a Ducati. Dès que je peux changer quelque chose, immédiatement je vais plus vite et ça me donne vraiment de la positivité pour travailler.

Johann Zarco, Avintia Racing

Débuter avec Ducati à Sepang, est-ce plus difficile, plus exigeant que sur un autre circuit ?

Je ne sais pas. J’aime cette chaleur, car elle vous pousse vraiment à la limite, physiquement, et si vous vous sentez bien ici, c’est positif pour le reste de la saison. J’ai quasiment eu trois mois de break, finalement, car depuis le crash de Valence, je n’ai pas vraiment pu beaucoup piloter. Et même quand je voulais faire du motocross, il pleuvait tout le temps dans le Sud de la France et en Espagne. Donc ça n’a pas été simple de beaucoup rouler, j’ai pu le ressentir hier et encore aujourd’hui que la pause de trois mois avait été un peu longue et qu’il y a des sensations automatiques qui ont été perdues. C’est donc une bonne piste pour apprendre…

Avec ce que j'ai fait de plus ou moins avec Cecchinello, je m’attendais à démarrer avec un meilleur rythme sur la Ducati. Ce n’est pas le cas actuellement, mais il n’y a pas vraiment de stress car il y a également eu ces trois mois off qui m’ont un petit peu changé.

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Le fait que la chute de Valence ait été ta dernière expérience en MotoGP a-t-il rendu la journée d'hier plus difficile ?

C’est peut-être le cas, oui. Totalement. J’ai arrêté à Valence avec la chute, [après] une course qui ne se passait pas vraiment bien. Il y avait également des conditions difficiles pendant la course, avec quelques chutes que nous n’avons pas vraiment comprises correctement. Ce ne sont pas de bonnes choses pour maintenir une grande confiance pendant l’hiver et vous pouvez le sentir ici au moment de débuter, que tout le monde sait dans quelle direction aller et qu’ils n’ont pas besoin d’apprendre, mais c’est aussi le challenge que je relève.

En vue de ce challenge, as-tu plus d'espoirs maintenant qu'après le test avec KTM ?

C’est un travail différent. Je n’ai pas à développer la moto et je peux vraiment plus retravailler sur moi-même. Pour le moment, je trouve cela plus simple car je sens qu’il y a des choses que je dois retrouver pour être avec les bons pilotes.

As-tu déjà un plan pour le test du Qatar ?

Non, pour le moment j'ai juste un plan pour demain. Je ne sais pas. De nouveau, au Qatar, je viendrai avec humilité et en faisant du mieux possible. Si je pilote bien cette moto, je peux rapidement me retrouver dans les bonnes positions.

La priorité est de comprendre le package complet ?

Oui, et de changer mon naturel.

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