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Zarco : Battre Bagnaia et Quartararo à la régulière est "dur à imaginer"

Auteur d'un record du tour sur le circuit du Mans dans la matinée, Johann Zarco a vu ce même record battu cet après-midi par Pecco Bagnaia, auteur de la pole position. Avec les Ducati en force sur la grille de départ, Zarco espère pouvoir être l'un des protagonistes de la course de dimanche, mais sait que son occasion pourrait surtout venir de la probabilité de voir de la pluie...

Johann Zarco, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

C'est de la seconde ligne de la grille de départ, depuis le sixième rang, que s'élancera Johann Zarco pour le Grand Prix de France MotoGP, dimanche, au Mans. Le pilote français est ainsi le quatrième représentant Ducati du top 6, derrière les deux pilotes factory Francesco Bagnaia et Jack Miller, respectivement poleman et deuxième, ainsi qu'Enea Bastianini cinquième. Deux autres gros clients se trouvent devant le #5 à l'issue des qualifications : les actuels hommes forts du classement général, Fabio Quartararo et Aleix Espargaró. Entretien avec le Français à l'issue de sa séance de ce samedi, avec une après-midi et une soirée qu'il sait encore bien chargées devant lui...

 

Johann, deuxième ligne après le meilleur chrono de ce matin. Tu n'as pas pu reproduire ce temps cet après-midi : es-tu un peu déçu de ne pas avoir pu redescendre dans ces zones-là ?

Sur le coup, oui, contrarié ! Mais après coup, pas des masses contrarié ! Parce que ça reste de bons chronos, 30.8... Mais j'ai vraiment eu un super tour ce matin. Mais le répéter…c'est un super tour, ça dépend de rien et de plein de choses, donc c'est pour ça que ça a été un petit peu difficile à refaire. Et Pecco fait du bon job, lui : il a encore su passer un cap et confirmer. Avec Miller aussi devant, je tentais de partir derrière eux, mais ils étaient trop loin. Mais le fait quand même d'avoir répété ce 31.3, puis 31.0 puis 30.8 solo, c'est toujours encourageant et c'est signe de progression.

Pour ma part, les EL4, en termes de résultat, n'étaient pas top, mais on a continué à chercher toujours ce petit truc qui pourrait me permettre d'être plus à l'aise. Et on n'y est pas encore. Mais voilà, ça progresse et je sens que je peux encore quand même être dans le coup et ça, c'est important.

La deuxième ligne, ça reste une bonne place. De toute façon, les deux premières lignes sont très importantes. Ce matin, faire de super chronos était génial et c'est bon de battre des records de piste comme ça. Ça reste historique, même si ça n'est pas resté historique très longtemps ! Mais ça fait du bien. Ça permettait d'être directement en Q2 et c'est toujours un gain d'énergie parce que passer par la Q1 est fatiguant.

Cette fatigue doit aussi se gérer avec tout ce qui se passe hors-piste sur ce Grand Prix de France…

Pour demain, [il ne faut] simplement pas avoir de prise de tête. Là, on est tellement occupés sur l'après-midi à faire pas mal de choses pour aller voir les partenaires… Les dédicaces, les photos, etc, que la tête va être bien occupée, bien fatiguée. Donc voilà, je vais bien dormir et attendre demain parce qu'il peut y avoir des changements de conditions. Et du coup, plus d'opportunités à jouer.

À la régulière sur le sec, Bagnaia a fait un bon step en avant. Et Fabio est toujours très fort. Du coup, ces deux-là, je les vois bien encore une fois être bien, et les battre, à la régulière, reste dur à imaginer. Donc c'est vrai qu'un changement de conditions pourrait permettre d'avoir un truc extra à jouer.

Tu parles de l'énergie des sollicitations, est-ce que ça te dérange ?

Ce n'est qu'une fois dans l'année. Et ça fait tellement longtemps qu'on n'a pas eu de public que tout le monde essaie d'en profiter. On essaie de gérer, on ne peut pas dire non à tout le monde. En filtrant énormément, on a [déjà] toute l'aprèm occupée quand même, et même si l'énergie du public est bonne à prendre, c'est aussi quand même de l'énergie. Tout le monde se pousse un petit peu et on ne peut pas faire plaisir à tout le monde. Alors c'est toujours ça : soit tu t'arrêtes, soit tu ne t'arrêtes pas. Je sais que ça va très bien être géré. Déjà pas de première ligne alors, pas de conférence de presse ! Alors j'ai gagné une heure ! Je vais aller prendre mon soin pendant ce temps-là.

Dans la catégorie de toute façon, on va de plus en plus vite et les motos évoluent. Et comme il n'y a plus de leaders, tout le monde se motive. Car on a tous une chance d'être sur le podium ou de gagner. Et ça, ça a beaucoup augmenté le niveau de tous les pilotes. Ça va vite un petit peu sur chaque circuit. Ici, un record tombe : c'est parce que ça datait de 2018 et que souvent, au Mans, on n'a pas de vendredi samedi tout sec. Tu n'as pas vraiment le temps de tout mettre en place. Et là, il fait tellement beau que les conditions l'ont permis. Mais c'est ça aussi la moto qui évolue, la catégorie qui évolue avec des [bons] pilotes. On voit qu'il y a trois dixièmes entre les douze premiers ! C'est quelque chose qu'on ne voyait pas avant ; ça commence à faire deux ans qu'on dit ça, mais du coup, chaque pilote tente de jouer sa chance. Je dirais presque qu'il y a une quinzaine de pilotes qui sont motivés par rapport à une dizaine d'années, alors qu'avant, il y en avait trois ou cinq qui jouaient le truc… Après, tu jouais ta place dans les huit ou dix [premiers]. Maintenant, ce n'est plus ça. Si tu veux souffler, tu repasses vingtième, alors tu ne souffles plus ! Ça permet de voir des records.

Demain, on aura peut-être de la pluie. Est-ce que tu trouves que c'est un petit peu exagéré quand on dit : "Ah ça va être pour Zarco quand il pleut ?"

Oui, c'est sympa. Ça veut dire que je m'en sors bien, mais Miller s'en sort parfois mieux. Sur l'adaptation, il très rapide. Regarde Mandalika, il est parti vite. Moi, une fois que j'ai le feeling, je suis très bon. Mais comme j'ai un côté un petit peu conservateur, eh bien, parfois, je perds du temps. Donc c'est sûr que s'il pleut, il va me falloir un moment.

Tu es mieux sur une piste séchante et lui, il est plutôt meilleur sur une piste humide...

Oui, exactement. Cela peut aussi être un Flag to Flag. Et là, il faudra vraiment s'adapter sur le moment. Si c'est exactement comme l'an dernier, ou très similaire, il ne faudra pas que je perde du temps quand il commence à pleuvoir avec les slicks, parce que là j'avais perdu 20 secondes et après j'avais terminé à deux secondes… Et quand je suis sorti des stands avec les pneus pluie, j'avais 20 secondes de retard. C'est ça qui m'a coûté cher.

 

 

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