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Zarco doit "se battre, faire zéro erreur" et ne pas se résigner

Afin de remonter dans le top 5, le Français veut rester concentré pour livrer une performance irréprochable, en attendant que sa moto lui donne les moyens de briller.

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Gold and Goose / Motorsport Images

Difficile pour Johann Zarco de ne pas tomber dans un excès de frustration, après sa dixième place à Misano, alors qu'il se sentait personnellement en forme. Pourtant, le pilote Tech3 s'efforçait dimanche de dresser un bilan constructif, en compartimentant les responsabilités et les domaines perfectibles.

"Je termine le week-end sans avoir de doutes sur moi", expliquait-il. "En Autriche, à un moment, j'ai douté sur moi. Là, je sais que j'étais dans le coup. J'accepte d'avoir fait une erreur dans le virage 10 [dans le deuxième tour, ndlr], ça m'a fait perdre du temps et sans doute des places, mais des erreurs ça arrive. Si je veux retrouver le top 5, il va falloir se battre et faire zéro erreur, être à la perfection du début à la fin. Si j'arrive à faire ça, ensuite quand la moto sera là, c'est un rythme pour être champion."

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C'est dit, le chaînon manquant sur ce Grand Prix de Saint-Marin est venu de la moto, une Yamaha qui a fait pâle figure face aux Ducati et aux Honda de tête, quel que soit son pilote. Face aux 16 secondes de retard de Maverick Viñales sur le vainqueur, et aux 19 de Valentino Rossi, Zarco et sa machine satellite ont rallié l'arrivée à 27 secondes, tout en sachant que ce résultat était partiellement impacté par cette erreur initiale. Pas de quoi rougir, donc.

"Si l'on regarde Viñales, Rossi et Johann, ils ne sont pas très loin les uns des autres", pointe Hervé Poncharal, directeur du team Tech3, auprès de Motorsport.com. "Johann n'est pas venu tester ici, eux sont venus et ils travaillent énormément. Il y a des nouveautés dans tous les départements [sur la Yamaha officielle] – électronique, châssis, suspensions et des nouveaux ingénieurs qui viennent −, malgré tout nous faisons quasiment les mêmes temps qu'eux et nous roulons quasiment comme eux."

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3
Hervé Poncharal, directeur du team Monster Yamaha Tech 3

"On ne fait pas les choses à l'envers, c'est juste qu'on ne joue pas dans la même catégorie que les autres", résume Johann Zarco, qui explique connaître les points faibles de sa machine et savoir qu'il lui faut les accepter, bien que ce soit difficile. "Pendant les essais, on arrive à trouver plus ou moins [les bonnes] sensations, mais ensuite pendant la course, quand il faut enchaîner beaucoup de tours, il y a un moment où ça devient très, très difficile. Je suis derrière les autres et je ne peux pas rester avec eux. C'est ce qui me rend triste quand je cours, mais cela me motive de ressentir que, tant qu'on attaque, je vais comprendre des choses qui vont m'aider pour l'avenir."

Poncharal : "Ne pas se résigner"

Depuis sa chute au Grand Prix de France, où il partait de la pole position et se battait aux avant-postes, le pilote français n'a plus retrouvé le top 5 en course, ce qui l'a vu passer du deuxième rang du championnat (alors alimenté notamment par deux podiums) au septième, qu'il occupe actuellement à égalité de points avec Danilo Petrucci, classé huitième.

"Je pense que Johann fait un super boulot. […] À l'arrivée, il m'a dit qu'il était fatigué, plus mentalement que physiquement, parce que quoi qu'on fasse, quoi qu'on essaye, ça ne passe pas", regrette Hervé Poncharal qui, loin de baisser les bras, veut croire que des jours meilleurs peuvent encore arriver sur cette fin de saison.

"Il ne faut pas se résigner, c'est la dernière chose qu'il faut faire", nous assure le directeur d'équipe. "Nous savions en arrivant ici que ce serait difficile. Un peu comme l'Autriche, c'est un circuit où la Yamaha souffre à l'heure actuelle, avec des accélérations au sortir de petits virages assez lents. Aragón devrait être moins handicapant, j'en suis pratiquement sûr, et puis il y a encore des circuits comme Phillip Island où je pense que nous pouvons faire de belles choses."

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Johann Zarco ne veut pas se projeter sur une course plus que sur une autre, préférant rester concentré sur son travail afin qu'il reste optimal et régulier, et qu'il soit ainsi prêt à saisir les opportunités qui se présenteront quand les conditions seront réunies.

"Je n'attends aucune course", prévient le pilote. "Je veux terminer mes courses avec le sourire et avec de l'énergie. Je suis prêt à ce que ça soit tout le temps dur comme ça l'a été [à Misano]. Pour moi ça ne peut pas être pire, donc [il faut] savoir prendre du plaisir même dans cette situation, c'est là qu'est le travail à faire. On ne sait plus quoi faire sur la moto et je n'ai pas la petite porte qui s'ouvre pour savoir quoi faire sur moi-même, donc [il faut] savoir être patient."

"Les saisons s'enchaînent mais ne se ressemblent pas et je ne peux pas me dire j'ai bien fait l'an dernier, je ferai aussi bien cette année", ajoute Zarco. "Ce n'est pas pareil. Il ne faut pas s'attendre à ça, il faut vivre le présent et donner tout sur le présent. Se faire des plans, c'est perdre de l'énergie parce que c'est mal penser."

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