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Zarco : "Un bon petit déclic" en EL2 et un coup de pouce de Quartararo

Malgré une petite chute en EL2, Johann Zarco se félicite de sa première journée du Grand Prix d'Andalousie.

Johann Zarco, Avintia Racing

Johann Zarco, Avintia Racing

MotoGP

Treizième chrono combiné sur les séances d'EL1 et EL2 lors de ces préparatifs du vendredi à Jerez pour le Grand Prix d'Andalousie, Johann Zarco a plus spécifiquement signé la quatorzième marque (1'37''955) à 0"892 du meilleur temps de Maverick Viñales lors de la première séance, avant de se montrer à son aise en fin d'EL2 et de ne voir que Takaaki Nakagami le devancer en signant le second meilleur temps, cette fois en 1'37''870 (+0''155).

Un rythme plus rapide donc, dans les conditions très chaudes (53°C en piste) de l'après-midi, et globalement huit dixièmes plus intense que celui affiché lors des EL1 de la semaine dernière. Selon ses propres mots, Zarco a eu un "déclic" en EL2, lui permettant ainsi se pousser le ressenti des limites de sa Ducati, ce qui s'est traduit par une chute anecdotique que le Français assimile d'un ton badin à un "Vis ma vie de Márquez !"

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"Il y a eu un bon petit déclic de passé en début de session", analyse le #5. "En raison de ce déclic, il y a eu la chute, mais sans gravité : ça permet d'avoir un peu de feeling, on va dire ! J'ai fait du 'vis ma vie de Márquez : j'attaque, je tombe et j'attaque' ! Dès ce déclic, mon corps a moins forcé sur la moto et je suis remonté dans le classement, donc c'est vraiment intéressant en vue des EL3 qui sont réellement une séance importante pour préparer sa course."

Une autre chute sans gravité, celle de Pol Espargaró, aura aussi animé la séance d'EL2 du Français. Dans un moment d'incompréhension, son ex-équipier KTM a tenté d'éviter le #5, qui évoluait à vitesse réduite en piste. Rien qui ne vaille, selon le pilote Ducati, "de cris".

L'un des trois pilotes à améliorer dans l'après-midi

Les conditions de piste n'étaient pourtant pas favorables à de grandes améliorations, cet après-midi. Néanmoins, le fait d'être l'un des trois seuls pilotes à avoir amélioré sa marque entre les EL1 et les EL2 est tout d'abord pris par Zarco comme la preuve d'un bon potentiel en conditions chaudes, et non d'un manque relatif de rythme lors de la mise en action matinale.

"Je pense que ce matin, la piste était sans doute plus performante", acquiesce-t-il. "J'ai la sensation qu'il faisait un peu plus frais que vendredi dernier. Vendredi dernier, nous étions tous chauds du mercredi. Là, même si l'on n'a pas roulé depuis quatre jours, il était vraiment intéressant d'avoir une piste fraîche avec une bonne adhérence et le corps frais, puis dans les derniers tours c'étaient les sensations de course avec du chaud, le corps fatigué et les pneus usés. Avoir ces trois éléments à l'opposé donnait beaucoup de plaisir sur la moto et il y en a qui sont allés vite, comme Viñales et Rossi : ils ont fait de beaux chronos. On n'est jamais sûr de se placer pour la Q2 mais ils ont tout de même fait de beaux chronos. La piste était donc bonne et dès qu'il fait chaud, on sent que la moto ne répond pas de la même manière et qu'il est plus difficile d'être performant dans ces moments-là. C'est pour cela que mon après-midi a été plutôt cool", se satisfait-il, tout en rappelant que "cela ne suffit pas pour se dire que ça y est, la course sera bonne."

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Un meilleur tour grâce à Quartararo

Zarco l'admet aussi volontiers, il a signé son chrono le plus performant de la journée en suivant la Yamaha de Fabio Quartararo, vainqueur de l'épreuve disputée dimanche dernier sur ce même circuit. Sans se trouver dans la roue de son compatriote, le pilote Avintia Ducati reconnaît qu'il n'aurait sans doute pas utilisé les mêmes atouts dans les courbes.

"Je pense que non, je n'aurais pas fait ces chronos-là", annonce-t-il lorsqu'il lui est demandé s'il serait parvenu à un tel temps sans suivre le #20. "J'ai eu des 1'38''3 donc ce n'était pas pourri, mais ce 1'37''8, c'est en gagnant du temps au freinage sans pour autant en perdre à la sortie. Quand tu es seul et que tu essaies de gagner du temps au freinage, souvent, tu te sors. Là, tu as un bon point de repère permettant de rentrer au bon moment et de garder la bonne vitesse tout en s'assurant de [bien] sortir."

Bon à savoir, avant une course de dimanche qui s'annonce serrée et disputée par des conditions de chaleur peut-être encore plus importantes que celles de la semaine dernière.

"Je ne sais pas si j'ai vraiment subi la chaleur ou le manque d'aisance sur la moto", analyse-t-il en se remémorant les 25 tours de course de dimanche. "Pour l'instant, ce qui m'use physiquement est de ne pas réussir à avoir la pleine confiance et de réussir à placer la moto au bon endroit à tous les tours pour qu'elle soit performante. Après, la chaleur… Je sue beaucoup, mais je suis prêt à transpirer ! Je récupère bien et me couche tôt. C'est comme ça que je régénère bien l'énergie."

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