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Johann Zarco : une course pluvieuse serait un "bonus"

Auteur du meilleur temps sur piste humide ce vendredi, Johann Zarco sent que la pluie peut l'avantager au GP de Saint-Marin, son arm-pump ne le faisant pas souffrir dans ces conditions.

Johann Zarco, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Le Grand Prix de Saint-Marin offre peut-être à Johann Zarco une opportunité de se relancer après trois courses décevantes. Auteur d'un modeste 11e chrono dans la matinée, le pilote du team Pramac a été le plus rapide sur un circuit humide en Essais Libres 2. Le rythme était moins élevé dans ces conditions, ce qui a réduit les forces imposées sur son bras droit.  Souffrant d'un arm-pump pour lequel il sera opéré mercredi, Zarco a ressenti une "petite douleur" sur piste sèche mais il était épargné par la gêne sous la pluie. 

"Dans ces conditions, le bras ne souffre pas du tout parce qu'on ne fait pas le même effort sur la moto", explique le natif de Cannes. "C'est pour ça que je suis content. C'est bien de mener une séance à nouveau, parce que ça rappelle pourquoi on est là, et c'est assez important. J'ai eu une bonne journée et je suis content."

"Si la course est sous la pluie, ça sera un bonus pour moi ou en tout cas si c'est mouillé et qu'on a les pneus pluie, parce que l'intensité sur la moto est moindre", ajoute Zarco. "Ça permet de rouler et de ne pas avoir de douleur, donc d'avoir plus de concentration et de lucidité sur tout le reste."

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Le pilote tricolore a également été capable d'attaquer sans véritable retenue en EL1, sachant que la douleur provoquée par l'arm-pump sera vite de l'histoire ancienne : "Même sur le sec, le fait d'avoir la solution pour mercredi prochain, de bien avoir cerné le problème, ça permet d'être mieux dans sa tête et de savoir où je vais. Et rien que ça, même si la douleur vient, ça aide à forcer davantage dessus, en disant 'Allez, on y met un dernier coup, de toute façon on a la solution, donc serres une dernière fois les dents'. Dans les deux conditions, je pense que j'ai des chances de faire quelque chose de bien ce week-end, j'espère bien faire. C'est clair que sous la pluie, on l'a vu cet après-midi, l'adaptation est plus facile".

Zarco a néanmoins conscience que sans pluie, les 27 tours prévus dimanche seront difficiles pour lui : "Sur le sec, si je suis vraiment bien, je pense que la quinzaine de tours, je l'ai. Là, on va dire que c'était la découverte de la piste, qu'il fallait tout faire vite, ça s'est passé à dix tours. À mon avis, normalement, je dois pouvoir au moins tenir mi-course. Si je trouve ensuite l'aisance, même dans la douleur, je dois garder ma vitesse et c'est ça que j'espère sur le sec."

L'état de forme de son avant-bras droit ne conditionne pas à lui seul la performance de Johann Zarco en EL2. Le #5 a été plus à l'aise sous la pluie que la dernière fois qu'il avait piloté la Ducati dans des conditions similaires : "Je me sens mieux qu'à Spielberg, peut-être juste en raison de la piste. Elle a peut-être plus de grip que Spielberg, où on a de longs freinages en ligne droite. C'est dur d'avoir des sensations sur la moto [en Autriche] et si on pousse un peu trop, on est immédiatement à terre. Ça ne m'aide pas à trouver de bonnes sensations. À Misano, on n'a pas de longs freinages en ligne droite donc on peut toujours contrôler la moto et mieux sentir les pneus".

Comme Maverick Viñales, Johann Zarco peut également s'appuyer sur l'expérience prise lors des deux journées d'essais organisées par Ducati à Misano il y a un peu plus de deux semaines. En raison des limitations posées par le règlement, il ne pilotait pas sa Desmosedici mais une Panigale de route mais il a néanmoins pu prendre des repères et s'inspirer des trajectoires de Pecco Bagnaia, pilote qu'il veut surveiller de près ce week-end.

"Il y a peut-être des pistes où [un test avec] cette moto de route n'aide pas beaucoup, comme Barcelone, qui est une très grosse piste, donc on ne peut pas profiter de la moto. Mais à Misano, la piste est plus petite et il y a des virages serrés. J'ai pu voir de bonnes choses dans la façon dont Bagnaia utilise la Panigale. On peut prendre ses marques sur la piste, parce qu'elle est petite et qu'on peut vraiment attaquer. Le cerveau doit s'adapter et j'ai immédiatement senti que j'y étais habitué [ce vendredi]. Je pense que ça m'a économisé 20 minutes d'essais. Et c'était bien parce qu'on a eu de la pluie donc j'ai immédiatement pu rouler au bon rythme."

"C'était important d'avoir un entraînement avec la Panigale ici après Silverstone, parce que c'est une piste très technique et j'ai immédiatement eu de bonnes références", souligne un Zarco qui sent que les tests réguliers de Ducati sur cette piste ont également permis de trouver les bons réglages : "La moto a un niveau très élevé. Je pense que c'est pour ça qu'on peut rapidement s'adapter et être rapide".

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Avec Margaux Levanto

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