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Zarco s'incline face à une KTM mais tire du positif

C'était peut-être écrit, pour sa première course de retour en MotoGP, Johann Zarco s'est bagarré toute l'épreuve durant contre... la KTM de Pol Espargaró ! Le Français a dû s'incliner, mais tire du positif de son premier week-end sur le Honda RC213V.

Johann Zarco, Team LCR Honda

Johann Zarco, Team LCR Honda

Gold and Goose / Motorsport Images

Pour son retour au sein du peloton MotoGP, Johann Zarco repart d'Australie avec les points de la 13e place. Quatre manches après sa mise à l'écart de l'écurie officielle KTM, le pilote français s'est battu toute la course durant... avec la machine autrichienne de Pol Espargaró, son ancien équipier ! Une situation que le pilote LCR Honda a pris avec amusement, se doutant que le numéro 44 avait également à cœur de laisser la machine frappée du numéro 5 derrière lui, ce qui a été chose faite !

"Un peu contrarié, car c'est la première course que je fais avec Honda et avec qui me suis-je battu ? Avec la KTM de Pol Espargaró ! (rires) Il a bien roulé et il s'est bien battu car à chaque fois que je pouvais avoir le potentiel d'aller plus vite ou de rattraper le groupe de devant, il me repassait et on perdait beaucoup de temps", a-t-il expliqué au micro de Canal+. "C'était assez anecdotique de me battre avec Pol pour ma première course avec Honda, mais on souriait à la fin de la course car peut-être qu'il sentait que je pouvais aller plus vite mais il a fait en sorte que je reste derrière, au moins pour une course !"

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Très à l'aise en début de course, Zarco a connu quelques difficultés avec son pneu arrière en fin d'épreuve. Une partie du processus d'apprentissage d'une nouvelle machine pour lui, qui s'est tout de même montré très encouragé par la prestation de son équipier Cal Crutchlow. Le Britannique a beau être sur le millésime plus récent de la RC213V, sa deuxième place de ce dimanche prouve que la Honda peut jouer devant sans être confiée à Marc Márquez.

"En fin de course avec le pneu soft, ça serait peut-être arrivé aussi avec le dur, je n'arrivais plus à accélérer correctement dans les virages à gauche. Je pouvais tout faire mais je n'avançais plus. Cela ne m'a pas permis de prendre un avantage. En revanche, il y a des choses à apprendre sur cette moto, Cal fait deuxième, c'est bien, ça prouve qu'il y a des choses à comprendre. J'ai bien aimé, je ne suis pas arrivé détruit en fin de course, mais simplement ce manque de possibilités à l'accélération m'a fait passer des 1'31 aux 1'32, et ça fait perdre beaucoup de temps."

"L'équipe est aussi assez contente. J'ai pu avoir un bon esprit de combattant et faire de mon mieux. Les sensations sont restées très constantes du début à la fin de la course. Il n'y a qu'à l'accélération que j'ai eu ces difficultés à contrôler la motricité. Peut-être que j'ai trop usé mes pneus ou non, car Marc gagne avec un soft, ce qui veut dire que c'était un bon pneu. Il gagne aussi avec 11 secondes d'avance sur le deuxième, donc il est possible de gérer, mais je ne peux pas encore le faire. Je sens des choses sur la moto sur lesquelles je vais travailler pour pouvoir mieux contrôler cette moto."

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Johann Zarco estime aussi qu'il aurait été possible de terminer dans le top 10, au vu de la prestation de Joan Mir, cinquième à l'arrivée, et avec qui le pilote Honda se battait en début d'épreuve. La déception est toutefois de courte durée quand on repense au fait qu'il fallait avant tout reprendre le guidon d'une MotoGP sur l'un des circuits les plus intimidants de la saison, avec ses nombreuses courbes rapides !

"Le top 10 était faisable. Je pense qu'il y avait vraiment un groupe, avec Mir notamment, devant qui j'étais au début. Quand il m'a passé, j'aurais presque pu le suivre, mais voilà, je me suis bagarré avec Pol. La Malaisie sera une piste différente. Ici, il fallait se remettre la tête à 300 [km/h], reprendre confiance sur une piste avec des virages à plus de 200, ce n'était donc pas simple de reprendre une confiance extrême tout de suite, mais ça a bien évolué. 27 tours, quand on se rappelle que l'an dernier j'en ai fait cinq ou six, [après être] tombé à 300, rien que ça, c'est un plaisir d'avoir terminé."

"[C'est un] énorme circuit, très rapide, Marc a dit en conférence de presse qu'il fallait la confiance, et que si on ne l'a pas il ne faut limite pas tenter ! J'ai dû réapprendre tout ça, les 300 km/h, la bagarre avec les gars, garder le rythme, faire 27 tours et avoir de la confiance en virage partout. Du bon travail, et c'est normal d'être mécontent. Mais quand on voit d'où je viens, je peux apprécier le résultat aujourd'hui."

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