Dixième, Zarco "ne sait pas quoi faire"
Dixième du Grand Prix de Saint-Marin, Johann Zarco s'est montré passablement agacé face aux problèmes rencontrés par sa Yamaha, mais garde espoir.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Il confiait ce samedi ne pas vouloir finir neuvième lors de chaque séance disputée, eh bien Johann Zarco aura terminé une position plus bas dans le classement final du Grand Prix de Saint-Marin, à Misano.
Le sort du pilote cannois s'est décidé dans les tous premiers tours de la course, lorsqu'il a effectué une erreur au virage numéro 10. Erreur suffisante pour le faire descendre dans le classement, sans qu'il ne puisse remonter par la suite, sauf via des erreurs adverses.
Le pilote Tech3 était l'un des seuls (avec Álvaro Bautista et Christophe Ponsson) à opter pour deux pneus soft sur sa machine. Un choix qu'il a totalement assumé, et qui s'est finalement avéré être la seule option viable.
"Oui, c'était le bon choix", tranche-t-il. "Je n'ai pas beaucoup d'options, on est trop à la limite, et si on prend un autre pneu, on perd tout le grip. Si on perd le grip, la moto devient impossible à piloter, et je ne veux pas ça. Le choix était ok, bien sûr j'avais du patinage mais on a pu essayer les autres pneus pendant le week-end, même avec les conditions mixtes des EL3, et on a pu voir qu'on n'était pas rapide. Je dois accepter ça, et peut-être qu'un jour quelque chose arrivera."
Besoin de beaucoup puiser dans son énergie
Comme les pilotes officiels Yamaha depuis plusieurs mois, les soucis de Johann Zarco se montrent principalement centrés au niveau de l'accélération, et ces problèmes se répercutent également sur son niveau de forme, le Français avouant qu'il termine les courses épuisé à force de se démener sur sa YZR-M1.
Le double Champion du monde Moto2 garde toutefois une note d'espoir et indique avoir pris du plaisir sur la machine : "Je me suis régalé tout le week-end, sauf en course à partir du moment où Bautista m'a doublé."
"J'ai bien vu ce qu'il faisait sur la moto, et j'ai bien vu qu'il ne faisait rien de plus que moi. Ou rien de mieux que moi. Et c'est frustrant, mais il faut accepter, c'est un travail sur soi-même. Mais tout le week-end j'ai pris beaucoup de plaisir, et je prends du plaisir sur la moto, parce que rouler à 300 [km/h], ça reste une expérience unique à chaque fois. Il faut savoir être patient, savoir accepter, c'est la vie, c'est ainsi", termine un Johann Zarco philosophe.
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