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Zarco : "Garder la motivation et le plaisir de travailler"

Le pilote français a de nouveau rencontré un week-end compliqué en Argentine, où les avancées n’ont pas été aussi importantes qu’espérées. Néanmoins, il continue de voir le positif et veut croire à une progression visible prochainement.

Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco n’a cessé de le marteler depuis qu’il a signé avec KTM : il va falloir du temps avant que la RC16 se rapproche des leaders et qu’il puisse en exploiter tout le potentiel. Néanmoins, il est difficile de rester patient lorsque les choses n’avancent pas aussi vite qu’on le souhaiterait et que de nouvelles difficultés apparaissent à chaque Grand Prix. Le Français a montré des baisses de moral à plusieurs reprises depuis la pré-saison, mais reste positif malgré tout.

"Mon adaptation à la moto est plus difficile que ce à quoi on s'attendait. On se rend compte qu'il y a plus de choses à faire [qu'escomptées]. Actuellement, on a un peu les mains liées, et il faut que je fasse le maximum pour m'adapter à la machine." C’est en ces termes que le pilote KTM a conclu sa course en Argentine où il s’est de nouveau classé à la 15e position en course.

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Des débuts difficiles

Malgré un petit mieux en essais, il lui a été difficile de se rapprocher de façon significative sur un tracé comme celui de Termas de Río Hondo, où les écarts entre les pilotes ont été très serrés. Pour rappel, tout le plateau se tenait en une seconde lors des EL2 (hormis le dernier de la grille), et les avancées sont donc minimes. "La difficulté, c'est que le petit pas en avant que l'on peut faire devient trois pas en arrière quand on veut continuer [sur la même lancée]", a-t-il expliqué.

"C'est pour l'instant difficile. Quand il y a quelque chose qui est à peu près bien, il faut accepter de rester à ce niveau moyen et faire le week-end comme ça, car dès qu'on veut arriver à un niveau ‘moyen plus’, on repart à ‘très mauvais’. Et ça, c'est très dur à accepter. Le compromis actuel est faible. Il faudrait vraiment réussir à être dans du 'moyen', ce que je n'arrive pas à faire, car ça n'est pas une mentalité de compétiteur de se dire 'quand ça va à peu près bien, on ne bouge plus'. Et pour l'instant, tant qu'on ne fera pas d'évolutions, je pense qu'on n'aura pas une grande marge en réglages."

Cette stagnation dans l’évolution ne facilite pas la tâche de KTM, qui doit encore axer son développement sur de nombreuses choses, et notamment des éléments différents de ceux qui ont été mis en place depuis deux ans, Zarco ayant un pilotage opposé à celui de Pol Espargaró, mais aussi de Bradley Smith, qu’il est venu remplacer dans l’équipe. À présent que le constructeur autrichien dispose d’un team satellite, il bénéficie également des retours des deux autres pilotes, Hafizh Syahrin, l’ancien coéquipier de Zarco chez Tech3, en grande difficulté depuis le début de la saison, et Miguel Oliveira, qui s’adapte rapidement et a d’ailleurs marqué ses premiers points en Argentine.

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"KTM est pleinement avec nous, Pol et moi. Ils ne pensent pas qu'il faille suivre une direction ou une autre. Pour le moment ils sont juste en train de prendre des informations", a déclaré le Français, qui reste très objectif sur ses performances, mais aussi contre-performances : "Il faut garder à l'esprit que Miguel s'en sort très bien et qu'il est quasiment en train de battre les pilotes d'usine. Enfin les pilotes d'usine... juste moi."

Le Portugais a l’avantage d’être rookie et de ne disposer d’aucun autre repère en MotoGP, contrairement à Zarco, mais aussi à Syahrin, qui arrivent tous les deux d’une Yamaha et qui souffrent de la différence. "[Cela] ne me dessert pas, [cela] me permet peut-être de donner plus d'informations. Oliveira est peut-être plus dans l'adaptation, et il arrive donc peut-être mieux à copier le style de Pol, car il est plus ouvert pour apprendre. Moi aussi je suis ouvert, mais comme ma technique a aussi bien fonctionné [avec Yamaha], je souhaite aussi poursuivre dans ce style-là", a-t-il expliqué.

Une expérience positive

Il est vrai que le style du Français a souvent surpris, mais c’est justement en partie grâce à celui-ci qu’il est parvenu à être si performant avec la Yamaha, tandis que les pilotes officiels souffraient. Il n’est donc pas question pour lui de copier Espargaró : "C'est sûr que c'est très différent, et je suis assez méthodique pour comprendre ce qu'il fait sur la moto, mais je ne veux pas copier car pour moi ce ne sera pas la clé pour ensuite faire le gros pas en avant nécessaire pour le futur. Je veux donc conserver mon style doux et méthodique, et à partir de là voir où nous pouvons progresser."

L’objectif du top 10 est donc toujours présent, mais tout en visant d’être celui qui s’en sort le mieux avec la RC16. "Espargaró et Oliveira ont fait une bonne course, ils ont fini dixième et 11e, donc au moins si je peux me battre, me rapprocher d'eux ou bien être la première KTM, ce sera une satisfaction et ensuite on pourra faire autre chose", explique-t-il sur le site officiel du MotoGP.

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Même s’il traverse encore des moments de doute et peut parfois apparaître le visage fermé, le pilote de 28 ans continue d’afficher un certain optimisme et une volonté de tirer des leçons de cette nouvelle aventure. "Je le vis bien parce que je sens que ça me fait grandir sur plein d'éléments. C'est très enrichissant sur l'expérience à prendre. Après, mon seul souhait quand je cours c'est d'être performant, et il faut accepter que pour le moment je ne peux pas l'être", ajoute-t-il.

"C'est une expérience dont je veux extraire le plus de positif possible. Il faut juste garder la motivation et le plaisir de travailler, car toutes les choses que je vis à partir de maintenant ne peuvent que me rendre plus fort, c'est comme ça que je vois les choses."

Avec Willy Zinck et Michaël Duforest

 

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