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Zarco : Le GP de France ? "Un public acquis"

Le Français s'attend de nouveau à recevoir un fort soutien cette année dans la Sarthe, alors que la présence tricolore sera renforcée par la présence de Fabio Quartararo sur la grille.

Johann Zarco

Johann Zarco

FFM .

Cette fois, la saison est bel et bien lancée. Alors que le paddock MotoGP termine cette semaine sa première tournée outre-mer, il ne reste plus qu'un gros mois avant la tenue du GP de France, au programme du 17 au 19 mai sur le circuit Bugatti du Mans.

Depuis son arrivée en MotoGP, Johann Zarco a toujours bien figuré dans la Sarthe, parvenant à décrocher une fantastique deuxième place en 2017, avant de signer la pole position l'an passé. Lorsqu'il est interrogé sur ses meilleurs souvenirs en France, c'est donc sans surprise que ces deux événements viennent en premier à l'esprit du pilote KTM. "Meilleur souvenir : la deuxième place en 2017", tranche-t-il sans hésiter. "Exceptionnelle, un grand moment. Comme la pole en 2018, mais le podium final c'était bien mieux en 2017."

Performant depuis le MotoGP dans la Sarthe

Le temps est loin où le numéro 5 ne parvenait pas à prendre confiance sur le tracé manceau, comme lors de ses débuts en 125cc en 2009. "[Un souvenir] très douloureux, c'est ma première en 2009 sous la pluie en 125cc", admet-il. "J'avais chuté deux fois en course, et je n'avais vraiment aucune bonne sensation. Je me sentais vraiment mauvais pilote, je doutais beaucoup à cette période, et je sais que c'était un souvenir difficile. Mais le pire reste peut-être quand même 2012 quand j'étais troisième en course. Pas moyen de rattraper Lüthi, je ne voulais pas perdre ma position et j'ai chuté. Ça, ça a été le plus douloureux." 

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D'ordre général, le circuit Bugatti n'a que peu souri au Cannois par le passé (il ne s'y est d'ailleurs jamais imposé), et il a fallu attendre la catégorie reine pour le voir enfin s'y épanouir. "J'ai toujours galéré au Mans, en Moto2 mais aussi en 125cc, et en MotoGP sur les deux dernières années j'ai été ultra-performant", souligne-t-il. "Donc, parfois, selon la moto ça s'adapte bien. Après, on sait que la Yamaha a toujours été performante là-bas, et ça je le sentais. Quand je roulais, tout venait comme il fallait."

Deux Français sur la grille

Johann Zarco

Pour les 50 ans du GP de France, les attentes du public promettent d'être décuplées cette année. Pas de quoi troubler la préparation de Zarco, désormais bien rodé à l'exercice et qui parvient à évoluer dans sa bulle tout au long du week-end.

Une gestion du stress par ailleurs facilitée par la présence d'un second pilote tricolore cette année sur la grille, en la personne de Fabio Quartararo. "C'est l'unique en France, et depuis [que je suis en] MotoGP c'est un public acquis [pour moi], qui crie mon nom", se réjouit le numéro 5. "[Cette année] on sera deux avec Fabio, donc c'est une pression qui sera divisée par deux, et ce n'est pas plus mal. Dernièrement, on a eu aussi des conditions sympas pour profiter de belles courses et de bons week-ends. C'est un événement désormais bien organisé, qui attend les Français."

Pour l'heure, on ne sait pas comment son cadet en MotoGP réagira à une telle ambiance. Mais une chose est sûre : Zarco, lui, saura s'en servir comme une force grâce à un planning bien établi.

"C'est une pression, c'est clair, et qu'il faut savoir gérer", reconnaît-il dans un premier temps. "Avec l'expérience, j'arrive à la gérer et même à en profiter avec toute cette énergie qui gravite autour, parce que les encouragements c'est bien mais ça peut aussi devenir pesant et se transformer en pression négative. Comment cela se gère ? Déjà avant le week-end en programmant bien les heures d'interviews et les moments de rencontre avec le public et les sponsors. Le fait d'être bien dans le paddock depuis quelques années et d'avoir son propre motorhome pour dormir sur place..."

Un cocon qui devrait permettre à nouveau au Français de se transcender sur ses terres, et de réaliser une progression notable chez KTM. C'est en tout cas tout le mal qu'on lui souhaite.

 

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