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Zarco : "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"

Malgré des tests de pré-saison compliqués, le pilote français croit dur comme fer au projet de KTM, une structure à laquelle il a souvent été lié par le passé. Ce défi n’est d’ailleurs pas le premier qu’il relève dans sa carrière.

Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing

Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing

KTM

Ce dimanche, Johann Zarco s’alignera sur la grille MotoGP afin de prendre part à sa toute première course avec KTM, et cette nouvelle collaboration est sous le feu des projecteurs depuis le début de la pré-saison. La différence de performance entre la RC16 et les autres motos du plateau n’a fait qu’accentuer les commentaires autour de son choix de rejoindre le constructeur autrichien, quand d’autres équipes officielles plus performantes étaient prêtes à lui présenter un contrat pour cette année. Mais le Français préfère les défis.

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"Je sais que je n’ai pas choisi le chemin le plus facile, et que la route sera longue pour amener la moto au sommet du MotoGP, cela prendra du temps. Mais je n’ai jamais hésité à travailler dur et je refuse de céder à la pression car ce prototype a un sérieux potentiel. Je suis prêt à relever ce défi, aux côtés de Pol [Espargaró], Miguel [Oliveira], Hafizh [Syahrin], Dani [Pedrosa], Mika [Kallio] et toutes les personnes de KTM, car c’est une grande famille", a-t-il déclaré au site officiel du MotoGP.

Si Zarco se montre sûr de lui, c’est également car il a déjà relevé haut la main un autre défi par le passé, qui avait été loin de faire l’unanimité. À la fin de la saison 2015, il avait fait, avec son manager Laurent Fellon, le choix osé de remettre en jeu son titre de Champion du monde en Moto2. L’opération était risquée et à double tranchant. Soit le Français parvenait à être de nouveau sacré en 2016, et il pariait alors sur le fait que des équipes importantes lui proposeraient un contrat, soit il n’y parvenait pas et les portes du MotoGP se refermeraient surement définitivement devant lui. Dans tous les cas, il refusait de monter dans la catégorie reine dans une équipe de fond de grille, comme on le lui proposait.

Ce choix, salué par certains et critiqué par d’autres, se révélait être un coup de poker gagnant. Trois ans plus tard, Zarco est exactement là où il voulait être. "J’avais un rêve depuis longtemps, celui de rejoindre une équipe d’usine", a-t-il expliqué. "Ce rêve est maintenant devenu réalité grâce à KTM, un constructeur dont les succès dans d’autres catégories ne sont plus à prouver et qui a placé sa confiance en moi."

Boucler la boucle

Cette confiance, le pilote de 28 ans l’a avant tout gagnée grâce à ses résultats. Après son double titre de Champion du monde en Moto2, il a travaillé dur lors de ses deux premières années en MotoGP afin de convaincre. Aidé par l’équipe Tech3, il a décroché cinq pole positions, neuf premières lignes et six podiums, en frôlant également la victoire à plusieurs reprises. En parvenant à tirer le potentiel maximal de sa Yamaha satellite, il a terminé à de nombreuses reprises devant les deux pilotes officiels, Valentino Rossi et Maverick Viñales, ce qui a encore plus mis en lumière ses résultats qui n’ont pas échappés à KTM.

"Ils ont besoin de moi, et je ne peux pas nier les attentes qu’il y a autour de mon arrivée, surtout avec le podium de Pol à Valence. Tout le monde souhaite voir ce que Zarco peut faire avec la RC16 après mes deux premières saisons prometteuses en MotoGP", a confirmé le Français. "Je suis parfaitement conscient de la responsabilité qui m’attend."

Johann Zarco a alors fait, une nouvelle fois, un choix risqué, en rejoignant le constructeur autrichien qui ne fait rouler ses machines en MotoGP que depuis 2017. D’autres équipes souhaitaient pourtant le faire rouler, Suzuki et Honda en tête, mais le Français a préféré croire en le projet de KTM, qui investit un grand nombre de moyens pour que le développement avance le plus rapidement possible, en témoigne sa signature avec Tech3 afin de bénéficier d’un team satellite. Signer avec une équipe déjà performante aurait été trop facile. "Après tout, le proverbe ne dit-il pas ‘à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire' ?" a-t-il commenté.

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Il est enfin indéniable que KTM a toujours occupé une place particulière dans la carrière de Zarco, et que cela compte beaucoup à ses yeux. En Moto2, c’est en effet avec le team d'Aki Ajo, très lié à KTM, qu’il a décroché ses deux titres. Auparavant, en 125cc, il avait fait ses premiers pas au niveau mondial grâce à la confiance de KTM, et ensemble ils avaient terminé vice-Champions du monde. La marque autrichienne est aussi liée à lui depuis ses tout débuts, en Rookies Cup, et la symbolique était bien trop belle pour refuser de s’allier en catégorie reine : "Amener cette KTM au sommet serait une grande réussite pour le premier vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup… La boucle serait bouclée."

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