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Zarco : "Quartararo a déjà une bonne expérience malgré son jeune âge"

Le pensionnaire de chez KTM estime que son jeune compatriote a d'ores et déjà largement les épaules pour faire face à la pression, notamment médiatique à l'occasion du GP de France qui se profile dans quelques semaines.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Gold and Goose / Motorsport Images

À l'instar des débuts de son aîné Johann Zarco en 2017, Fabio Quartararo aura brillé en qualifications pour son premier Grand Prix à Losail avant de connaître la désillusion en course. Il y a deux ans, c'est en effet une chute qui avait compromis les chances de podium (voire de victoire) du premier cité, qui menait alors la course. En 2019, c'est finalement le fait de caler sur la grille qui a gâché l'épreuve du second.

L'ironie du sort a voulu que les deux Français roulent de concert en fin de course, Zarco arrachant le dernier point en jeu devant Quartararo. Un premier résultat encourageant pour le pilote KTM, qui s'est risqué à lancer une petite pique à son cadet, pour plaisanter, en marge de la présentation du GP de France : "Fabio a été cool, il a respecté les anciens en disant 'Allez, je te laisse le point' !"

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Contrairement à lui, qui avait préféré passer une saison supplémentaire en Moto2 en 2016 afin de pouvoir bénéficier d'une meilleure moto pour ses débuts, Quartararo a semblé griller les étapes pour son arrivée dans la catégorie reine. Une arrivée précipitée selon certains, mais force est de constater que le pilote du team Petronas Yamaha SRT n'a pas déçu jusqu'ici, bien au contraire.

Pour Zarco, cela ne fait aucun doute : les qualités innées de son homologue niçois et sa capacité d'apprentissage en font l'une des valeurs sûres de la discipline : "Bien analyser à chaque fois, chaque course, chaque mouvement de chaque pilote et pouvoir [apprendre] de cela : je pense qu’il le fait déjà", explique le numéro 5. "Il roule déjà très vite, il a un talent naturel pour cela, il l’a montré dès qu’il est arrivé en Grand Prix à 15 ans. Il faut qu’il profite de ce moment-là et qu’il reste concentré car [beaucoup] de choses peuvent se passer."

Encore trois GP pour faire ses armes avant la France

Et le meilleur pourrait être encore à venir pour le numéro 20 selon Zarco, qui estime qu'avec un peu plus d'expérience, son cadet pourrait arriver sur les premières manches européennes, et notamment en France pour la cinquième épreuve, au sommet de ses possibilités. "Je pense que le fait d’avoir déjà passé quatre Grands Prix avant, trois hors Europe et le premier à Jerez, permet de bien rentrer dans le sujet MotoGP", explique ainsi Zarco, passé lui aussi par ce stade il y a peu finalement. "Il est déjà arrivé sur le Grand Prix de France en tant que star à ses débuts en Moto3, car il a éclaté aux yeux du grand public dès ses premières courses en 2015. Donc, à mon avis, il a une bonne expérience malgré son jeune âge."

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Prendre du plaisir sans trop se mettre la pression, tel pourrait être le conseil principal de Zarco à l'attention de Quartararo, à l'approche de la manche nationale, qui aura lieu du 17 au 19 mai prochains. "On ne sait pas encore ce qu’il va se passer lors des trois prochaines courses, mais il risque d’être encore aux avant-postes et il sera accueilli encore plus en tant que star, à ne pas trop pouvoir bouger de son motorhome au box, du box jusqu’à l’hospitality, il y aura du monde. Je lui souhaite de prendre ça comme du plaisir."

2018, une leçon à retenir

L'an dernier, Zarco avait comblé les fans tricolores en qualifications, en signant la pole position dans la Sarthe, avant de déchanter en course avec une chute alors qu'il était à la poursuite d'un Jorge Lorenzo qui allait de toute façon baisser de rythme (pour la dernière fois avant son premier succès avec Ducati deux semaines plus tard au Mugello).

Mais le Cannois se félicite d'avoir ravivé l'engouement du public français, et lui faire de nouveau entrevoir que la victoire est possible dans le clan tricolore. "C’est vrai que l’an dernier il y a eu une ‘Zarco Mania’ car j’étais favori pour la victoire, en plus en partant depuis la pole position", se souvient-il. "Je suis le pilote qui peut prétendre à la victoire, pas pour l’instant avec mon nouveau challenge, mais j’ai redonné ce goût de victoire au public français et c’est pour ça qu’il a bien montré au Grand Prix de France qu’il était derrière moi."

Cette prise de risque, sans doute motivée par la volonté de bien faire, Zarco a fini par la payer cher. "Le dimanche je suis parti pour la victoire, sans même plus réfléchir à assurer quelque chose", se souvient-il, conscient d'en avoir trop fait alors qu'une nouvelle arrivée sur le podium aurait été également considérée comme un très bon résultat. "Une leçon de plus, sûrement dure à avaler mais ça ne me fait que grandir. On verra cette année, à mon avis les objectifs feront moins rêver car je suis sur un projet de développement, mais il faut construire des bases pour monter haut."

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Mais qu'attendre de la prochaine édition du Grand Prix de France, qui fêtera cette année ses 50 ans, pour un Zarco qui doit encore tout construire chez KTM ? Viser les mêmes résultats que ces deux dernières années tient de l'illusion, le top 10 semblant être un objectif bien plus réaliste. "J’ai eu mon premier podium en MotoGP au Mans en 2017, j’ai eu une très belle pole position avec un record du tour en 2018 et la place de favori pour la victoire que je n’ai pas obtenue car j’ai chuté", relate-t-il. "Ce sera un autre Grand Prix où je devrai viser le top 10 car, pour l’instant, je pense que, dans un premier temps, les évolutions [de la moto] me permettront plus de confirmer ce top 10 en mai que de viser le podium."

Le tout au cours d'un week-end qui est devenu l'une des références en matière d'organisation dans le championnat. Épreuve ayant attiré le plus grand nombre de spectateurs le dimanche l'an dernier, le Grand Prix de France fait en effet l'unanimité, et ce n'est pas Zarco qui s'inscrira en faux sur le sujet. "C’est un circuit qui est maintenant très bien organisé pour accueillir le public et c’est vraiment un rendez-vous auquel les fans de moto peuvent se préparer car, pour pas mal d’entre eux, ce n’est pas seulement partir en week-end, c’est l’événement de l’année. C’est bien qu’il puisse durer là-bas, en plus mi-mai car ces derniers temps on a régulièrement du beau temps donc ça aide toujours à donner du bonheur au public. Pour les pilotes c’est une piste intéressante, et c’est fondamental d’avoir au moins un Grand Prix pour la France et pour les pilotes français."

Avec Charlotte Guerdoux

Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing

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