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Zarco, Spies, Kocinski : les pilotes qui ont le plus marqué Poncharal

Olivier Jacque et Andrea Dovizioso figurent également parmi ceux qui ont le plus compté pour Hervé Poncharal, mais certains l'ont particulièrement frappé par leur talent pur.

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

En 30 ans d'engagement en Championnat du monde, le team Tech3 a accueilli, formé et poussé au succès bien des pilotes. Impossible pour Hervé Poncharal d'en citer un seul qui l'ait marqué, tant l'aventure a été riche, d'abord en 250cc puis en 500cc et MotoGP, avant un retour à la catégorie intermédiaire avec la création du Moto2 en 2010 et une arrivée plus récente en Moto3.

Le patron de l'équipe française a toutefois son panthéon personnel et il a notamment déjà fait part de son admiration pour Andrea Dovizioso, qu'il a fait courir en 2012. "Ça fait 40 ans que je fais cela, j'ai eu beaucoup de pilotes et Andrea était au top à tout point de vue. En tant qu'homme, car c'est un vrai gentleman, avec des valeurs humaines, humble, et puis il est très intelligent en tant que technicien et pour organiser sa stratégie et construire un week-end. Il est trois fois vice-Champion du monde et ça n'est pas par hasard. J'ai beaucoup de respect pour Andrea", a-t-il déclaré récemment lors du dernier épisode en date du GP Round Table.

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Mais d'autres noms figurent également en bonne place dans les souvenirs du patron de Tech3, et lorsqu'il lui est demandé de citer celui qui sortirait du lot et serait à ses yeux le plus talentueux de tous, Hervé Poncharal a du mal à arrêter un choix. "C'est toujours très difficile de citer un seul pilote parmi les plus talentueux", concède-t-il. "Olivier Jacque était très talentueux dès le début. Mais si nous parlons de pilotes MotoGP, je dirais que Ben Spies était incroyable", souligne-t-il, évoquant le pilote texan qu'il a accueilli en 2010 après son unique saison en WorldSBK, auréolée d'un titre incontestable.

"Je me souviens que son tout premier tour sur une MotoGP a été très impressionnant et durant toute l'année ce pilote nous a montré des choses incroyables", souligne le team manager. Et pour cause : dès son premier Grand Prix avec l'équipe française (il avait fait quelques wild-cards auparavant), Spies se classait cinquième, puis il allait obtenir une pole et deux podiums, et la sixième place finale au championnat avant d'être promu dans l'équipe officielle l'année suivante. Sa carrière allait toutefois s'arrêter prématurément en 2013, sur blessure, avec une seule victoire à son palmarès. "Je suis très triste et perplexe de voir qu'il n'a pas pu faire de meilleure carrière en MotoGP", souligne Hervé Poncharal.

"Je pense que ce que Johann Zarco nous a montré a également été incroyable", poursuit-il en égrenant la liste, "parce qu'en 2017, alors qu'il arrivait tout juste du Moto2, pendant sa première journée à Valence, il n'était qu'à quelques dixièmes de Valentino. OK, c'était un test, mais sa rapidité d'adaptation a été incroyable. Mais je suis également perplexe qu'en ayant montré tout cela il n'ait pas fait mieux jusqu'à présent dans sa carrière MotoGP."

Tech3 et les pilotes français :

Et puis il en est un qui occupe une place à part dans les souvenirs d'Hervé Poncharal. "Le plus difficile est sans doute aussi le plus talentueux de tous… Le gars le plus difficile avec lequel j'ai travaillé était John Kocinski, parce qu'il était impossible de construire une véritable relation humaine, une véritable confiance avec lui, mais ce qu'il faisait sur la moto et la manière dont il pilotait, c'était peut-être un peu comme ce que les techniciens du HRC voient sur les données de Marc Márquez."

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Si l'on manie l'euphémisme, on rappellera que John Kocinski était réputé pour ses extravagances. Il était surtout capable du meilleur en piste, comme du pire dans son comportement, pour le moins instable. Champion du monde 250cc avec l'équipe dirigée par Kenny Roberts en 1990, il a fait quelques va-et-vient entre la catégorie reine et la catégorie intermédiaire, et c'est là qu'il a rejoint Tech3, en 1993. L'équipe de Bormes-les-Mimosas était alors la structure d'usine de Suzuki et deux podiums ont été rapidement obtenus, cependant le dernier allait passer à la postérité pour la réaction de Kocinski, troisième, qui passa ses nerfs sur le moteur de sa machine. Fin de l'histoire.

"Pour moi, John était surréaliste. Le problème, c'est que… je ne sais pas ! Kenny a essayé et il a laissé tomber. Nous avons essayé, mais Suzuki et le management de Lucky Strike lui ont demandé de rester chez lui après ce qui s'est passé à Assen. Mais même si nous n'avons pas pu atteindre ce que nous voulions atteindre, à savoir gagner le titre, John est peut-être le plus talentueux de tous les pilotes avec lesquels j'ai travaillé. Franchement, ce gars est un extra-terrestre", conclut Hervé Poncharal.

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